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Revue de presse pour directeurs administratifs et financiers (semaine du 08 mai 2023)

Publié par La rédaction le - mis à jour à

Cette semaine dans la presse éco-finance on s'interroge sur le sens du travail et la mission des entreprises mais aussi sur leurs marges. Il est également question des investissements étrangers de réindustrialisation et de fraude fiscale. Bonne lecture !

Le sens du travail passe par des entreprises et administrations « à mission »

Le conflit sur la réforme des retraites révèle-t-il aussi une vie au travail qui manque de sens et ne répond ni aux attentes de chacun ni aux enjeux collectifs contemporains ? Ce diagnostic de l'état du salariat est désormais confirmé par les récentes Assises du travail, dont un premier rapport dessine les grandes réformes à conduire (« Re-considérer le travail », de Sophie Thiéry et Jean-Dominique Senard, Conseil national de la refondation, avril 2023). Pour ses auteurs, restaurer le sens du travail exige notamment une « révolution managériale », qui passe par une autonomie accrue des personnels et une prise en compte des aspirations individuelles. Ces orientations sont vues comme une suite logique de la loi Pacte (2019, qui a introduit, à titre volontaire, la raison d'être des entreprises et la notion de « société à mission ». Or, le rapport note que le malaise au travail touche à la fois le secteur privé et le secteur public. Ne faudrait-il pas étendre à tous le modèle de la société à mission si l'on veut garantir une refonte du travail ? >> Découvrez la tribune complète d'Armand Hatchuel, professeur en sciences de gestion, sur le site Le Monde

Entreprises - Hausse des marges : un feu de paille ?

La BCE estime que les deux tiers de l'inflation en zone euro, en 2022, sont liés à la hausse des marges des entreprises qui ont, contre toute attente, fortement progressé l'année dernière. La situation diverge toutefois selon les économies, et les secteurs. Surtout, un mouvement inverse se dessine : sous l'effet de la baisse des prix des matières premières, du ralentissement de l'économie, et de la hausse des salaires, les marges pourraient refluer au cours des mois à venir. La cause semblait entendue, quand la guerre en Ukraine a éclaté : face à une inflation en forte hausse, sous l'effet de l'envolée des prix de l'énergie, et à une contraction des économies, les entreprises risquaient de voir leurs comptes se détériorer rapidement. Les marges s'annonçaient en chute libre. Or, c'est un tout autre scénario qui s'est joué en 2022. A rebours de toutes les prévisions initiales, la plupart des grands groupes européens ont publié des résultats en nette hausse tout au long de l'année dernière, contribuant à la hausse de la Bourse. Une évolution favorable, mais qui aurait été réservée à quelques étoiles de la cote, dotées d'une forte capacité à imposer leurs prix ? Il n'en est rien, à entendre les économistes de la BCE. >> Lire l'article complet sur le site Option Finance

Fraude fiscale : le plan de Bercy pour accroître la pression sur les grandes entreprises

« Les grandes entreprises, nous sommes toujours chez elles ! » C'est ce que martelait le patron du fisc en juin dernier. Le ministre délégué aux Comptes publics, Gabriel Attal, n'est visiblement pas de cet avis. L'un des piliers du plan contre la fraude qu'il a dévoilé ce mardi repose sur une intensification des contrôles fiscaux auprès des groupes importants, et notamment des multinationales. « A partir d'un certain niveau, on doit être davantage contrôlé », a déclaré le ministre dans un entretien au « Monde ». Et de préciser que « les cent plus grandes capitalisations boursières feront désormais l'objet d'un contrôle fiscal tous les deux ans. » Des contrôles fiscaux plus fréquents et une obligation de déclaration des prix de transfert étendue à davantage d'entreprises figurent dans ce plan. Le patronat s'inquiète de procédures lourdes et chronophages. >> Lire l'article complet sur le site Les Echos

La France reste championne des investissements étrangers, mais...

Pour la quatrième année consécutive, l'Hexagone demeure le pays d'Europe le plus attractif en nombre de projets d'investissements étrangers. Mais les 1 259 implantations ou extensions annoncées en 2022 ne transforment pas l'essai en termes d'emplois.Cocorico ! En Europe, la France continue de faire la course en tête en termes de projets d'investissements étrangers sur son territoire, pour la quatrième année consécutive. En 2022, selon le baromètre EY de l'attractivité, qui fait référence, 1 259 projets de nouvelles implantations ou d'extensions ont été comptabilisés. Soit beaucoup plus que les autres pays avec qui l'Hexagone partage le podium, le Royaume-Uni (929 projets) et l'Allemagne (832 projets). « C'est une véritable performance, lance Marc Lhermitte, responsable des activités liées à la compétitivité et à l'attractivité chez EY. La dynamique enclenchée en 2017 se prolonge, malgré la pandémie et les difficultés économiques nées de la crise géopolitique. La France séduit toujours plus que ses voisins. » Mais gare aux excès de fierté. Si le bilan est bon, tout n'est pas rose. Le principal point noir ? Le nombre d'emplois créés par ces nouvelles implantations en France est faible, avec une moyenne de 33 emplois par projet. >> Lire l'article complet sur le site Le Parisien

Emmanuel Macron veut mettre les bouchées doubles sur la réindustrialisation

C'est le début d'une longue séquence qui sera ensuite illustrée avec un déplacement vendredi à Dunkerque et le sommet « Choose France » lundi. Avant qu'il ne s'envole pour de nouveaux engagements internationaux. Le chef de l'Etat a annoncé la couleur dans un long entretien à l'hebdomadaire Challenges : la réindustrialisation, c'est « la mère des batailles », dit-il, après s'être attelé dans la douleur aux retraites, longtemps présentées en Macronie comme « la mère de toutes les réformes ». « Réindustrialiser, c'est créer du pouvoir d'achat, financer notre modèle social, construire un avenir pour nos enfants, attirer l'innovation et les talents de tous les secteurs, réduire le déficit du commerce extérieur. Et puis, bien sûr, stopper le décrochage de cette France des territoires », a-t-il plaidé. « Si on ne gagne pas la bataille de l'industrialisation, on ne pourra pas gagner celle du plein emploi, redonner des perspectives et des projets aux territoires et donc cimenter à nouveau notre unité nationale », a-t-il insisté. >> Lire l'article complet sur le site Euractiv

La France dispose enfin d'un fonds pour les métaux critiques

Lithium, cobalt, aluminium, nickel... Parmi la longue liste des métaux qui seront nécessaires à la transition énergétique, il n'en existe pas un seul dont la France maîtrise pleinement la chaîne d'approvisionnement. Après avoir créé, fin décembre, une délégation interministérielle pour coordonner "l'action de l'État en matière de sécurisation des approvisionnements" en minerais et métaux stratégiques, la France passe à l'acte et officialise aujourd'hui la création d'un fonds d'investissement que l'Etat va confier à Infravia Capital Partners, alors que d'autres opérateurs comme Meridiam était également sur les rangs. L'objectif du fonds pour les métaux critiques (FMC) est de sécuriser l'approvisionnement de métaux rares, garantir une forme de souveraineté industrielle et financer le recyclage. "Nous visons un premier closing d'un milliard à la fin de l'année, puis un milliard supplémentaire fin 2024", confie Vincent Levita, le PDG d'Infravia Capital Partners. >> Lire l'article complet sur le site Challenges

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