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Revue de presse pour directeurs administratifs et financiers (semaine du 9 janvier 2023)

2023 année de turbulences ? Stagflation, hausse des taux bancaires, difficultés de trésorerie, mise en réserve en prévision de scénario noir... La presse éco-finance n'est pas des plus positives ! Bonne lecture malgré tout.

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Revue de presse pour directeurs administratifs et financiers (semaine du 9 janvier 2023)

Les petites et moyennes entreprises entrent dans une année de turbulences

Selon l'enquête semestrielle de conjoncture de Bpifrance Le Lab, les chefs d'entreprise se montrent plus pessimistes pour 2023. Environ 65 000 d'entre elles pourraient voir leur résultat basculer dans le rouge. Le manque de visibilité sur l'ensemble de l'année et la complexité des guichets d'aide mis en place par l'exécutif n'aide pas. « Personne n'arrive à identifier clairement quel sera le niveau de l'aide dont il pourra bénéficier », déplore Jean-Guilhem Darré, délégué général du Syndicat des indépendants, qui fait part d'une « grande lassitude » sur le terrain. Parmi les entreprises interrogées par Bpifrance, une sur deux bénéficie d'un tarif réglementé ou indexé, mais 17 % des TPE-PME se trouvent dans le flou. En effet, elles ont un contrat dont le renouvellement est prévu en 2023. Un élément de vulnérabilité prégnant pour les entreprises industrielles, dans la mesure où plus du tiers d'entre elles est concerné. La capacité de résilience des entreprises, qui a fait son oeuvre en 2022, s'affaiblit, car les trésoreries, artificiellement gonflées par les prêts garantis par l'Etat et par les délais de paiement des dettes fiscales et sociales, commencent « à revenir à la normale », explique M. Mutricy. Parallèlement, la courbe des faillites remonte lentement, mais sûrement. >> Lire l'article complet sur le site Le Monde

Aides « électricité » : une attestation à transmettre à votre fournisseur

Les entreprises éligibles au « bouclier électricité », à « l'amortisseur électricité » ou au plafonnement du prix à 280 €/MWh doivent transmettre à leur fournisseur une attestation sur l'honneur d'éligibilité à l'un ou l'autre de ces dispositifs. Le bouclier « électricité » profite aux entreprises de moins de 10 salariés, qui dégagent un chiffre d'affaires (CA) ou présentent un total de bilan inférieur à 2 M€ et qui disposent d'un compteur électrique d'une puissance inférieure à 36 kVA. Effectif dès le mois de janvier 2023, « l'amortisseur électricité » est accessible aux TPE (moins de 10 salariés et CA annuel inférieur à 2 M€) et aux PME (moins de 250 salariés et CA annuel de 50 M€ maximum ou total de bilan de 43 M€ maximum) qui ne sont pas filiales d'un groupe. Il consiste en une aide calculée sur « la part énergie » du contrat, c'est-à-dire sur le prix annuel moyen de l'électricité hors coûts d'acheminement dans le réseau et hors taxes. En pratique, la réduction de prix induite par l'amortisseur sera directement décomptée de la facture d'électricité de l'entreprise. Et une compensation financière sera versée par l'État aux fournisseurs d'électricité. >> Lire l'article complet sur le site Les Echos

La hausse des taux inquiète les entreprises et incite les banques à la vigilance

Face à la remontée des taux d'intérêt, certaines PME ont anticipé des financements pour tenter de limiter l'impact. Les banques n'évoquent pour l'heure aucun coup de frein brusque aux demandes de prêt et notent qu'une partie des entreprises ont choisi d'avancer le financement de certains investissements et de reconstituer leurs réserves de trésorerie en prévision de la poursuite de la hausse du coût du crédit. Si le choc de taux est donc, à ce stade, évité, le risque de tension sur les remboursements dans les mois à venir justifie déjà une approche plus prudente. L'enquête menée en décembre 2022 par la CPME montre que si plus d'un tiers des PME jugent faible leur niveau de trésorerie, elles sont plus nombreuses à solliciter des prêts pour financer des investissements que pour maintenir leur trésorerie. Un mouvement motivé par les économies rapides que permettent, par exemple, l'isolation des locaux et des entrepôts, le recours à de nouvelles sources d'énergie ou le raccourcissement des circuits d'approvisionnement. Avec un avantage particulier pour certains dossiers : l'accès à des taux bonifiés pour ces investissements « verts ». >> Lire l'article comlet sur le site Le Monde

Le pilier social gagne enfin en visibilité

Les trois lettres qui caractérisent l'investissement responsable ne laissent pas de place au doute : dans l'acronyme ESG, à côté du « E » de l'environnement et du « G » de la gouvernance, on trouve bien le « S » pour inclure les aspects sociaux dans les décisions d'investissement. Dans la pratique pourtant, le triptyque est bien souvent bancal, avec un focus plus fort sur le G et le E dans les analyses extra-financières des gérants. Dès 2019, certains investisseurs ont pris conscience que le "s" ne pouvait pas rester le parent pauvre de l'ESG. Des Gilets jaunes à la crise Covid, l'actualité récente a rappelé l'importance que revêt le facteur social lorsqu'il s'agit d'évaluer les risques et opportunités d'un investissement. Conscients de l'enjeu, les asset managers essaient de mieux prendre en compte cette dimension. Mais les obstacles sont nombreux. >> Lire l'article complet sur le site Option Finance

Stagflation, fin de la mondialisation, climat : Nouriel Roubini prévoit le pire pour 2023 et après

Crise stagflationniste, guerre technologique totale, planète inhabitable... L'économiste américain Nouriel Roubini sort un nouveau livre catastrophe Mégamenaces, dix dangers qui mettent en péril notre économie et comment leur survivre. Objectif? Mettre fin au déni collectif de la réalité. Rencontre. Tiens, le revoilà. Dr Doom ("docteur catastrophe") est de retour, et par la grande porte de l'apocalypse. Souvenez-vous: en août 2006, l'économiste américain Nouriel Roubini, passé par Harvard, annonçait qu'il y avait 70% de chances que les Etats-Unis connaissent une récession, en grande partie due à un effondrement du marché immobilier. Après cette intervention, Wall Street s'était moqué de lui et lui avait collé ce surnom. Deux ans plus tard, bingo: la grande récession qu'il prédisait venait dévaster la planète. Aujourd'hui, celui qui préfère qu'on l'appelle "docteur réaliste" remet ça, mais en version survitaminée. Ce n'est plus une menace qui plane sur le monde, mais dix "mégamenaces". >> Lire l'article complet sur le site Challenges

JP Morgan Chase met 1,4 milliard de dollars en réserve en cas de scénario noir en 2023

La plus grande banque américaine en termes de valorisation boursière a annoncé ce vendredi qu'elle allait mettre 1,4 milliard de dollars de côté pour ne pas se retrouver en manque de fonds en cas de défaut de paiement de ses créditeurs en 2023. Les effets de la pandémie de Covid-19 continuent à s'estomper. Mais il reste encore de nombreuses incertitudes sur les « effets ultimes » des tensions géopolitiques, de la vulnérabilité des marchés énergétique et alimentaire, de l'inflation et de la hausse des taux d'intérêts engagée par la banque centrale américaine. D'autant que 2023 pourrait sonner la reprise du du chômage. « Tant que les gens ont du travail, même si les prix sont élevés, ils consomment, ce qui a aidé l'économie sur le troisième trimestre, en particulier aux Etats-Unis et en Europe, mais nous savons que l'impact du resserrement financier est à venir » en termes de chômage, a, en effet, insisté Kristalina Georgieva la patronne du Fonds monétaire international, lors d'une conférence de presse jeudi. >> Lire l'article complet sur le site La Tribune

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