Revue de presse pour directeurs administratifs et financiers (semaine du 17 octobre 2022)
Cette semaine dans la presse éco-finance les sujets de prédilection sont sans surprise l'énergie, la volatilité des marchés, la question des salaires mais aussi les rachats de PME par les investisseurs étrangers ou encore la santé mentale des employés. Bonne lecture !
Electricité verte : des contrats à long terme pour lisser les coûts
Alors que le coût de l'énergie est particulièrement élevé et les préoccupations environnementales de plus en plus fortes, les Green CPPA (ou Corporate Power Purchase Agreements) suscitent un intérêt croissant auprès des entreprises. Ces contrats d'électricité verte leur permettent en effet de sécuriser leur budget sur le long terme. Depuis près de quatre ans, les opérateurs éoliens, solaires ou encore hydrauliques proposent de vendre directement aux entreprises leur production d'électricité à un tarif fixe et généralement plus avantageux, en contrepartie d'un engagement d'achat sur le long terme. Deux types de CPPA coexistent. « Il peut s'agir de CPPA portant sur de nouveaux actifs ou de CPPA sur des actifs déjà en exploitation et qui peuvent être en fin d'obligation d'achat de la part de l'Etat, ajoute Laurent Pillot, head of power sales chez Voltalia. Dans le premier cas, ces contrats permettent aux producteurs de sécuriser le financement bancaire de la construction de l'éolienne ou des panneaux solaires, par exemple. Dans le deuxième cas, le secteur privé prend simplement le relais sur l'achat public, et le contrat est établi pour une durée généralement plus courte, de trois à cinq ans. » Cette seconde option est moins répandue. >> Lire l'article complet sur le site Option Finance
Rachats de PME : 5 questions pour se protéger des investisseurs étrangers
Amplifiées par la crise du Covid, les menaces étrangères sur les entreprises françaises se multiplient. Le sujet est revenu en force avec des menaces croissantes venues d'investisseurs ou d'entreprises étrangères. Réputation, savoir-faire, technologie, informations sensibles, locaux, etc. : les cibles des attaques sont multiples. Les PME, mal informées, doivent apprendre à se protéger car elles risquent gros. Bercy les exhorte à s'emparer du sujet. Après avoir élaboré il y a un an un mode d'emploi de la sécurité économique, avec 28 fiches pratiques, l'Etat exhorte désormais les dirigeants à être proactifs. Peu le savent, mais ils peuvent réaliser, depuis 2014, un autodiagnostic de sécurité économique en ligne, baptisé Diese. >> Lire l'article complet sur le site Les Echos
Le grand retour de la volatilité sur les marchés
Alimentée par une liquidité très dégradée, la volatilité est de retour. Les marchés de la dette souveraine ont connu des mouvements extrêmes depuis cet été, à la hausse comme à la baisse. Sur les taux allemands, la volatilité a dépassé les niveaux atteints lors de la crise de la zone euro. Les investisseurs sont essentiellement positionnés de façon « tactique », pour profiter d'un éventuel retournement à court terme. En temps normal, sur le marché américain, les ETF (fonds indiciels qui permettent de prendre des paris à la hausse ou à la baisse sur les marchés) représentent 20 % à 25 % des volumes, mais « actuellement cette proportion est plutôt de l'ordre de 40 %, ce qui témoigne d'un fonctionnement de marché qui n'est pas très sain », poursuit Vincent Mortier. La remontée de la volatilité est surtout spectaculaire sur les marchés obligataires et sur les devises. >> Lire l'article complet su rle site Les Echos
Le Maire pose la question de la décence des salaires des patrons
Deux jours après les justifications du patron de TotalEnergies sur son salaire, le locataire de Bercy appelle à la décence des salaires de patrons. Il évoque un problème de "partage de valeur" en France. Le ministre de l'Economie et des Finances Bruno Le Maire a invoqué le concept anglo-saxon de "common decency" pour appeler les chefs d'entreprises à se demander ce qui est "décent comme rémunération pour ceux qui dirigent par rapport à ceux qu'ils emploient". Il avait au préalable rappelé les mécanismes mis en place pour que les salariés "trouvent leur compte", dans les grands groupes comme dans les PME, évoquant une simplification des dispositifs d'intéressement et de participation. Le ministre a également rappelé la possibilité d'octroyer des primes pour les entreprises qui ne seraient pas assurées de pouvoir maintenir des hausses de salaires l'année suivante. >> lire l'article complet sur le site Challenges
Télétravail, démission, les raisons qui nuisent à la santé mentale des salariés
Selon une étude commandée par UiPath, 24 % des salariés français déclarent avoir connu des problèmes de santé mentale dans le cadre de leur emploi au cours des trois dernières années. Le télétravail forcé, associé à un confinement strict, a eu un impact considérable sur la santé mentale des collaborateurs. Pourtant, cette proportion s'avère relativement faible en comparaison à d'autres pays européens (50 % au Royaume-Uni, 39 % en Allemagne ou encore 38 % aux Pays-Bas). Les salariés travaillant chez eux semblent être plus exposés aux facteurs de mal-être liés au travail. Ils sont par exemple 65 % à penser que les tâches répétitives au travail nuisent à leur santé mentale, contre 57 % chez les salariés travaillant sur site. >> Lire l'article complet sur le site Maddyness
6 fausses bonnes idées pour revitaliser les collectifs en temps de crise
En période d'incertitude, comment faire en sorte de créer la cohésion de l'ensemble des collaborateurs ? Parmi les pistes de réflexion, six sont en tout cas à éviter. Introduire de nouvelles règles, spécialiser les équipes, lancer de nouveaux projets, se retrouver en face-à-face, se doter de routines ou encore commencer par un bon vieux "team buildin" sont à éviter. Préférez : passer de la règle à la régulation. C'est-à-dire à des mécanismes d'ajustement et de coordination plus souples, plus légers, plus autodéterminés et qui n'écrasent pas les initiatives des individus. Questionner les organisations existantes et les concevoir comme des mécanismes d'ajustements permanents. Ou encore prendre le temps de bien connaître les caractéristiques des membres du collectif, leurs points forts, points faibles, complémentarités potentielles et de construire une dynamique de groupe solide. >> Lire l'article complet sur le site HBR France
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