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Revue de presse pour directeurs administratifs et financiers (semaine du 18 juillet 2022)

Cette semaine inflation, pouvoir d'achat et hausse des salaires occupent les colonnes de la presse éco-finance. Mais il est aussi question de relocalisation, d'utilisation des énergies marines et de congés illimités. Bonne lecture !

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Revue de presse pour directeurs administratifs et financiers (semaine du 18 juillet 2022)

Malgré l'inflation, les économistes ne croient pas à une spirale prix-salaire

Alors que le SMIC va augmenter pour la quatrième fois depuis octobre, les économistes estiment que le risque de boucle prix-salaire n'est pas avéré, les autres salaires n'étant pas indexés sur les prix. L'inflation accélère, la hausse des salaires aussi. Dans le sillage des prix qui ont progressé de 5,8 % sur un an en juin selon l'Insee, le SMIC va augmenter de plus de 2 % le 1er août . Ce sera sa quatrième revalorisation depuis le mois d'octobre 2021. Environ 2,5 millions de Français sont concernés. La hausse automatique du SMIC a des effets en cascade. Elle devrait entraîner une revalorisation des minima salariaux dans les branches où ils restent inférieurs au salaire minimum. Le gouvernement met d'ailleurs la pression pour que les grilles soient corrigées. Dans ses prévisions, l'Insee table sur une augmentation de 3,3 % du salaire mensuel de base dans le privé (hors prime) cette année, contre une hausse de 1,5 % en 2021. >> Lire l'article complet sur le site Les Echos

Big Bang en vue dans la finance : la fragmentation des systèmes de paiement internationaux s'accélère

Le ver était déjà dans le fruit depuis l'application des sanctions contre l'Iran, puis la Russie. Mais la guerre en Ukraine et l'exclusion des banques russes du système Swift, sans parler des tensions géopolitiques entre la Chine et les États-Unis, ont accéléré le besoin des États ou des zones monétaires de se protéger en développant leurs propres infrastructures de paiement. Et l'essor des monnaies digitales de banque centrale devrait renforcer ce mouvement de fragmentation du système monétaire mondial, bâti dans les années 1970 pour accompagner la mondialisation de l'économie. « C'est bien une bombe atomique, mais à retardement ! Les systèmes de paiement se sont construits jusqu'ici sur une logique de mondialisation et d'ouverture complète entre les différentes zones économiques ou monétaires. C'était la « globalisation », la construction du « Global Village » sur le Web », observe Hervé Sitruk, président de France Payments Forum. >> Lire l'article complet sur le site La Tribune

Pouvoir d'achat : pourquoi la hausse des salaires est complexe pour les entreprises

Alors que la flambée des prix percute les revenus des Français, la question de la hausse des salaires est revenue au coeur des débats à l'Assemblée nationale où a été votée hier soir la loi "Pouvoir d'achat". Les entreprises sont appelées à suivre la courbe de l'inflation mais la hausse des matières premières et la baisse de la productivité limitent les marges de manoeuvre. Une inaction qui pourrait contribuer à une spirale récessionniste. "Les entreprises subissent un choc des prix en amont - comme les matières premières. Le prix de la production ne suit pas le prix à la consommation intermédiaire: l'amortisseur est donc pris dans les marges des entreprises", expliquait mercredi au Sénat Denis Ferrand, directeur général de Rexecode. Conséquence directe : le résultat d'exploitation des entreprises françaises a fondu, à mi-2022, autour de 12,6% contre environ 15,4%. Les grands perdants ? Sans doute les travailleurs au-dessus du Smic. >> Lire l'article complet sur le site Challenges

Les relocalisations ont de l'avenir

La crise sanitaire, puis la guerre en Ukraine ont rendu les économies européennes vulnérables vis-à-vis du reste du monde. Pour y remédier, les Etats cherchent à relocaliser des productions stratégiques. Une politique qui, d'après les gérants, a de l'avenir et favorise les petites et moyennes capitalisations, l'industrie ainsi que les entreprises innovantes. En Allemagne, comme dans le reste de la zone euro, les questions de compétitivité, de souveraineté et la volonté de relocaliser des industries stratégiques et d'avenir gagnent en importance et suscitent une forte mobilisation des pouvoirs publics locaux accompagnés par les institutions européennes. Début juillet, se tenait en France le sommet « Choose France », qui vise à attirer des investisseurs internationaux et lors duquel l'Elysée a annoncé quelque 6,7 milliards d'euros de nouveaux investissements, avec 4 000 emplois à la clé. A cette occasion, la société franco-italienne STMicroelectronics et la firme américaine GlobalFoundries ont fait état de la création d'une nouvelle usine de semi-conducteurs dans la région de Grenoble avec des investissements massifs de l'ordre de 5,7 milliards d'euros. >> Lire l'article complet sur le site Option Finance

Les énergies marines, sources d'espoir... et d'inquiétude

Indispensables à un mix énergétique décarboné, les énergies de la mer suscitent aussi des craintes liées à leurs potentiels impacts sur la biodiversité et les autres activités marines. Apaiser ces craintes nécessite d'approfondir encore les connaissances et de mieux les partager. À l'échelle mondiale, la dernière décennie a été marquée par la croissance exponentielle du solaire et de l'éolien terrestre. En comparaison, les énergies marines n'en sont encore qu'à leurs balbutiements. Les énergies marines recouvrent diverses exploitations des mouvements de masses d'eau : vagues (énergie houlomotrice), courants (énergie hydrolienne) et marées (énergie marémotrice). Mais aussi des différences de température entre eaux de surface et eaux profondes, notamment dans les zones tropicales (énergie thermique des mers ou ETM). Ou encore le pompage d'eau froide en profondeur pour la climatisation (SWAC, sea water air conditioning). Moins connue, l'énergie osmotique résulte de la pression obtenue en mélangeant deux eaux de concentration saline différente. >> Lire l'article complet sur le site La Tribune

Les congés illimités en entreprise, une réalité qui peut très bien fonctionner

L'entreprise libérée, comme son nom l'indique, permet de se libérer de certaines contraintes des organisations traditionnelles. Il faut évidemment des garde-fous, et si une organisation décide d'adhérer aux principes d'une telle structure, il ne faut pas en faire des dogmes, mais veiller à ce que l'application ait du sens et soit maintenable. Administrativement, une entreprise a l'obligation de mentionner les congés sur la fiche de paie, mais dans le cas de congés illimités, elle n'en tient pas compte. En principe, le Code du travail prévoit 5 semaines de congés payés par année travaillée, ainsi que des RTT pour les entreprises aux 35h par semaine, les congés parentaux, décès, année sabbatique..., et également les congés selon convention collective ou accords de branche. Chez Fasterize, il n'existe pas de distinction entre tous ces types de congés. Aussi, les cadres au forfait jour ont droit à 25 jours de congés payés et 12 RTT par an, et les cadres au forfait heures sont aux 35h avec 25 jours de congés payés par an. Par ailleurs, l'entreprise permet à ses employés de prendre des congés par anticipation. En pratique, les salariés de Fasterize prennent en moyenne 7,5 semaines de congés payés par an, soit un volume plus avantageux que le minimum légal, tout en restant dans des proportions raisonnables. >> Lire l'article complet sur le site L'ADN

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