Revue de presse pour directeurs administratifs et financiers (semaine du 25 avril 2022)
Cette semaine dans la presse éco-finance il est question de la guerre en Ukraine et de ses impacts sur les groupes français en Russie, sur la hausse des matières premières qui s'annonce durable et sur les prévisions d'embauches de cadres en France mais aussi de l'investissement responsable qui est dans la tourmente et de l'activité partielle et le télétravail qui sont au plus bas depuis le début de la crise Covid. Bonne lecture !
Les filiales de groupes français en Russie en quête d'options face aux sanctions
« Cherche banque russe désespérément. » Parmi les entreprises européennes, il y a celles qui veulent à tout prix débrancher le crédit qu'elles ont obtenu auprès de banques russes. Mais aussi celles encore actives en Russie qui ont toujours besoin d'une banque sur place. Pour ces groupes également, la situation devient inextricable . « Les banques occidentales nous mettent la pression dans les crédits syndiqués et nous interrogent tous azimuts. Mais techniquement on ne peut pas couper les ponts du jour au lendemain avec nos créanciers russes », souligne un responsable de financement du groupe « Ukraine » de l'Association française des trésoriers d'entreprise (AFTE). >> Lire l'article complet sur le site Les Echos
L'investissement responsable dans la tourmente
Avec l'invasion de l'Ukraine par la Russie, l'approche ESG est mise à rude épreuve. Les révélations sur des atteintes aux droits humains ou l'impuissance de l'Europe à faire face à ses engagements climatiques font vaciller les références des fonds les mieux installés. Une crise existentielle qui pourrait toutefois être l'occasion pour l'investissement responsable de se recentrer sur ses fondamentaux. La guerre en Ukraine suscite des débats, parfois très déconcertants. Le 27 février dernier, l'Union européenne annonçait son intention de financer directement des livraisons d'armes à l'Ukraine. Le lendemain, les investisseurs se ruaient sur les actions de Dassault Aviation et de Thales. Le gouvernement letton a alors invité ses voisins européens à considérer ces valeurs comme des investissements conformes aux critères ESG (environnementaux, sociaux et de gouvernance), recueillant les voix de gérants et d'analystes... et suscitant en même temps l'indignation des ONG. >> Lire l'article complet sur le site Option Finance
Pourquoi la hausse des prix des matières premières est partie pour durer
Les prix resteront à des niveaux élevés jusqu'en 2024. La tonne de blé va exploser à 450 dollars cette année, selon les prévisions de la Banque mondiale. La hausse des cours est généralisée, ce qui complique la substitution d'un produit par un autre. Les coûts de production et d'extraction des matières premières augmentent. Selon ces prévisions, les prix de l'énergie vont progresser de 50 % sur un an et ne commenceront à refluer qu'en 2023. Le baril de brent, devrait ainsi se facturer en moyenne 100 dollars en 2022 et évoluer autour de 92 dollars en 2023. Le prix du gaz en Europe va doubler en 2022 par rapport à 2021 et le charbon devrait augmenter de 80 %. Malgré la décrue des cours, ils resteront bien supérieurs à la moyenne des cinq années d'avant crise. >> Lire l'article complet sur le site Les Echos
Guerre en Ukraine : 7.000 recrutements de cadres en moins à prévoir en 2022
L'onde de choc de la guerre en Ukraine continue de se répercuter deux mois jour pour jour après le début de l'invasion russe. Alors que l'année 2021 augurait de très bonnes perspectives pour l'emploi des cadres, l'invasion de l'armée russe en Ukraine a considérablement assombri l'horizon économique. "Il y a une inflexion. Les perspectives restent positives mais on a perdu de l'élan par rapport au début de l'année avec la guerre en Ukraine", a déclaré Gilles Gateau, le directeur général de l'association pour l'emploi des cadres lors d'un point presse. L'APEC a d'ailleurs révisé à la baisse ses prévisions d'embauches de cadres en 2022, à + 5% contre +8% en janvier (- 3 points). Après le fort rebond de l'année 2021, le conflit en Ukraine pèse sur la confiance des entreprises. >> Lire l'article complet sur le site La Tribune
L'activité partielle à son plus bas niveau depuis mars 2020, le télétravail recule
France, et ses conséquences sur le monde de l'entreprise avec. Activité partielle et télétravail ont diminué en mars 2022 par rapport à février, selon une étude de la direction des statistiques du ministère du Travail (Dares) publiée ce mercredi 27 avril. L'origine: l'amélioration de la situation sanitaire. D'après cette enquête, 290.000 salariés ont été touchés par des mesures d'activité partielle en mars, en recul de 80.000 par rapport à février, le plus bas niveau depuis mars 2020 et le premier confinement. >> Lire l'article complet sur le site Challenges
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