Revue de presse pour directeurs administratifs et financiers (semaine du 1er novembre 2021)
Cette semaine Cop26 oblige la revue de presse éco-finance se teinte de vert : comment financer la transition écologique, quelles opportunités pour les entreprises en termes de financements durables, les bourses du monde sont-elles réellement devenues plus vertueuses en matière d'environnement ?
Financements durables : l'univers des possibles s'élargit
Les financements durables, dirigés vers des projets " RSE " ou visant à faire avancer l'entreprise dans sa transition, sont en passe de devenir majoritaires dans l'Hexagone. Les trésoriers prennent ainsi position au coeur de la stratégie globale de l'entreprise. Après les grands groupes , les ETI se sont engouffrées dans la brèche, notamment grâce à l'arrivée d'un marché de l' Euro PP durable. Un récent sondage (*) montre que 61 % des ETI ont déjà levé des financements durables ou envisagent de le faire au cours des dix-huit prochains mois. Et tout semble indiquer que la tendance va se poursuivre. " L'univers des possibles est infini : après les financements obligataires, on a vu des prêts bancaires à long et court termes et des 'RCF' durables. Et désormais des garanties bancaires 'green' ou indexées aux performances RSE ", et même des produits dérivés avec des composantes ESG, ou des dépôts qualifiés de 'green' car ils vont ensuite être utilisés pour des investissements soutenables ", constate Anneli Carlot, directrice de la trésorerie et des financements du groupe Alstom, coprésidente du comité de pilotage des Journées de l'AFTE. Apparus en septembre 2019, avec une opération d'Enel , les financements à " impact " (" general corporate purpose " ou " sustainable linked ") représentent désormais 62 % des financements durables mis en place, à côté de 28 % de financements fléchés verts ou sociaux. >> Lire l'article complet sur le site Les Echos
Bertrand Piccard en direct de la "COP26" : le malentendu financier de la transition écologique
LES TOPS ET LES FLOPS DE LA COP26. Les participants à la conférence de Glasgow ont évoqué hier les coûts de la décarbonation de l'économie, en articulant des montants astronomiques. Une approche pessimiste et, surtout, inadaptée estime Bertrand Piccard, président de la Fondation Solar Impulse. "On présente ainsi la transition vers un monde durable comme compliquée, coûteuse et financièrement risquée. Je vois les choses de manière diamétralement opposée. Il existe actuellement sur le marché des solutions pour développer l'efficience, valoriser les déchets ou produire de l'énergie verte, qui sont déjà rentables et compétitives. Il est donc absurde de parler de risque économique et de "Green Premium". Tout comme il est absurde de répéter que la transition énergétique représente un coût (autrement dit de l'argent que l'on perd) alors qu'il s'agit d'un investissement (de l'argent qui rapporte)." >> Lire l'article complet sur le site La Tribune
Les bourses sont-elles vraiment devenues plus respectueuses de l'environnement ?
Depuis la crise financière de 2008, les entreprises semblent avoir pris conscience du rôle qu'elles ont à jouer dans la protection de l'environnement. Le secteur financier est-il devenu plus écologique pour autant ? Les mesures environnementales prises par les bourses peuvent être divisées en deux catégories. La première concerne les efforts visant à contribuer directement à la protection de l'environnement par le biais de politiques internes. La deuxième catégorie comprend des outils financiers tels que les obligations vertes qui financent des projets environnementaux et facilitent la transition écologique. L'analyse montre que la plupart des bourses du monde ont pris le train en marche et ont entrepris des efforts pour s'attaquer aux problèmes environnementaux. Mais les résultats soulignent les grandes disparités entre elles en termes d'initiatives entreprises, ce qui peut s'expliquer en partie par la nature volontaire de l'engagement durable et l'absence d'un cadre réglementaire qui pourrait guider la transition (que certains affirment être nécessaire). >> Lire l'article complet sur Maddyness
Contentieux : Comment sécuriser son contrat avec un Etat
La toute-puisssance des Etats dans les affaires commerciales s'est manifestée récemment, avec la rupture brutale de contrats conclus avec des groupes français, à l'initiative des gouvernements britannique et australien. Les entreprises disposent toutefois de moyens contractuels pour se défendre financièrement notamment grâce aux accord commerciaux de droit public. dans ce type d'accord commercial très particulier, une entreprise n'est pas totalement démunie pour faire valoir ses droits. En effet, lors de la rédaction du contrat, elle peut demander l'insertion de clauses financières. Certes, celles-ci n'offrent aucune garantie contre une résiliation, à tout moment, de la part d'un gouvernement prêt à en assumer les conséquences pécuniaires. Mais leur rôle dissuasif n'est pas négligeable. Le montant de ces pénalités peut varier suivant le motif invoqué par l'une des parties pour casser l'accord. Ensuite, certains accords peuvent également prévoir une clause dite de " dédit " permettant à l'Etat de rompre son contrat pour des raisons de convenances personnelles, sans avoir à justifier d'un motif légitime. Dans ce cas de figure, l'entreprise pourra intégrer dès la rédaction du contrat un remboursement des coûts engagés et utiles à l'exécution de sa mission ; en fonction de l'état d'avancement du contrat. Elle pourra obtenir aussi qu'une partie de sa marge lui soit versée. >> Lire l'article complet sur le site Option Finance
Lire aussi : Electra : quelle stratégie de financement durable ?
Quand " usine " n'est plus un " gros mot " : en France, la lente résurrection de l'industrie
Relocaliser et réindustrialiser. Ces termes, presque inaudibles dans les années 2000, sont devenus le nouveau mantra hexagonal, scandé par les politiques, les élus locaux et les décideurs économiques. Après une quinzaine d'années de destructions d'emplois industriels, le courant s'est inversé en 2017. Les ouvertures d'usines ont pris le pas sur les fermetures, et l'emploi a commencé à repartir à la hausse. L'Insee chiffre à 26 300 les créations nettes d'emplois dans l'industrie entre 2017 et 2019. Une lente résurrection brutalement interrompue par la crise de 2020, qui a détruit 57 500 emplois industriels. Un chiffre cependant " extraordinairement contenu " au regard de l'ampleur de la récession, qui a fait plonger le PIB de 8 %, souligne M. Saubot, de France Industrie. La reprise a ramené un peu d'optimisme et pléthore de projets. L'industrie : modernisée, robotisée, automatisée, elle est devenue plus présentable. Mais des freins perdurent. Reste une difficulté, et de taille : l'industrie manque cruellement de bras. >> Lire l'article complet sur le site Le Monde
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