Les Daf des grandes entreprises focalisés sur la gestion du risque à court terme

On aurait pu penser que les directions financières des grands groupes européens seraient moins tétanisées par la gestion du risque au quotidien. Il n'en est rien : plus de la moitié de ces dernières considèrent que les risques exercent une influence croissante sur leur métier alors qu'elles n'étaient que 31% l'an dernier, selon la sixième édition du " baromètre Phi " réalisé par CSC* auprès d'une centaine de directions financières d'entreprises européennes de plus de 500 salariés. Par conséquent, l'absence de visibilité sur leur environnement pousse les entreprises à travailler avec une vision de plus en plus court-termiste : 56 % des directeurs financiers travaillent ainsi sur un horizon budgétaire à un an.

Raréfaction des liquidités

Pour 60 % des directeurs financiers interrogés, les deux principaux risques sont liés au marché financier et au financement. Ainsi, les directions financières qui doivent trouver de nouvelles lignes de financement cherchent à se diversifier. D'autant que les nouvelles règles prudentielles provoquent la réduction des financements bancaires et la nécessité pour les entreprises de faire appel aux marchés. Ainsi, 57 % des répondants redoutent une raréfaction de la liquidité et 15 % d'entre eux s'attendent à voir son coût augmenter. Pour optimiser leur trésorerie, les directeurs financiers privilégient l'optimisation du besoin en fond de roulement et la recherche d'économies.

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* 6ème édition du baromètre Phi par CSC, en partenariat avec le Groupe Cegid, la DFCG et TNS Sofres