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Boostez votre carrière avec le mentoring !

Il arrive que les Daf doivent acquérir de nouvelles compétences techniques. Cela peut-être suite à l'élargissement de leur pérmiètre, lors de la transformation de leur entreprise ou encore pour relever un nouveau défi. Dans ces cas-là, recourir au mentoring peut s'avérer utile.

Publié par Eve Mennesson le - mis à jour à
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Boostez votre carrière avec le mentoring !
© Lisa F. Young

En termes de carrière, le coaching a le vent en poupe. Les coachs aident en effet les managers à acquérir une posture, à travailler le savoir-être, afin de mieux occuper leur poste, de savoir parler à leurs équipes comme à la direction. Mais qu'en est-il des compétences techniques, du savoir-faire ? C'est là qu'intervient le mentoring. "Les mentors sont des managers de transition qui ont une bonne connaissance du terrain et de l'entreprise. Ils transmettent aux mentorés leur savoir-faire technique", précise Alexandre Lecherf, associé d'IMT Partners, cabinet de management de transition qui propose des missions de mentoring.

Combler un manque de savoir-faire technique

Le mentoring peut être utile dans plusieurs cas. Lors d'une promotion ou de l'élargissement du périmètre du poste, pour combler un possible manque technique. Alexandre Lecherf donne l'exemple d'une Raf devenue Daf suite à l'évolution de ce dernier au poste de directeur général : "Il lui fallait acquérir des compétences en comptabilité. Elle avait aussi besoin d'être épaulée dans la mise en place d'un centre de services partagés", décrit Alexandre Lecherf.

La deuxième raison du recours au mentoring est de faire face à une situation exceptionnelle, que l'entreprise n'a pas encore vécue. Comme une acquisition par exemple : si le Daf et/ou la direction générale n'en a encore jamais réalisée, il peut être intéressant de se faire accompagner par un mentor rompu à ce genre d'exercice. "Le mentor accompagne le Daf tout au long des étapes, ce qui lui permet de ne pas tomber dans les pièges et de faire de ce projet un véritable succès", indique Alexandre Lecherf.

Dernier cas : une PME ou une ETI peut faire appel à un mentor lors du passage d'un cap de croissance. "Au lieu d'aller chercher à l'extérieur des profils qui n'auront pas la culture d'entreprise, il peut être préférable de muscler la première ligne managériale et l'aider à passer le plafond de verre atteint en termes de savoir-faire", remarque Alexandre Lecherf.

1000 euros par jour

"Dans un tiers des cas, c'est le mentoré lui-même qui demande à être accompagné", rapporte Alexandre Lecherf. Cette demande est généralement perçue de manière positive par la direction qui voit le mentoring comme le moyen d'accélérer les choses pour l'entreprise. "Il faut cependant qu'elle soit prête à miser sur la personne", nuance Alexandre Lecherf. La plupart du temps, c'est d'ailleurs la direction elle-même qui fait le constat de la nécessité de recourir au mentoring, pour épauler la personne dans ses missions.

Le choix du mentor doit d'ailleurs être unanime. S'il faut évidemment que le courant passe avec le mentoré, le sponsor de la mission doit aussi l'apprécier. "C'est lui qui paye, il veut voir des évolutions tangibles", pointe Alexandre Lecherf. Une mission de mentoring s'élève a minima à 1000 euros par jour, le mentor réalisant généralement un tiers-temps sur une année. "Les missions peuvent durer moins longtemps, cela dépend des besoins et des projets. Dans la plupart des cas, le mentor est très présent au début et est ensuite convoqué au cas par cas, en fonction des besoins", raconte Alexandre Lecherf.


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