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Uber lance Uber For Business, sa solution pour les entreprises

Le leader des courses en voitures avec chauffeur privé décline son service pour les entreprises avec la solution Uber For Business, lancée officiellement en France le 1er octobre. Le principe ? Le même qui a fait le succès de la formule auprès des particuliers.

Publié par Charlotte Marchalant le | Mis à jour le
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Uber lance Uber For Business, sa solution pour les entreprises

Uber déboule sur le marché très convoité des déplacements professionnels. Taxis et autres acteurs du VTC, attention : la start-up de San Francisco a la conduite agressive et la ferme intention de tout écraser sur son passage. Il faut dire qu'elle a de quoi être galvanisée par son ascension fulgurante. Créée en 2009, sa solution de réservation de courses automobiles est aujourd'hui déployée dans 215 villes, réparties dans 45 pays.

Dernier terrain d'implantation en date, donc : le monde des entreprises. Un défi inédit qui ne change pour autant rien au produit proposé. General Manager d'Uber Paris, Thibaud Simphal insiste : "Avec Uber For Business, il s'agit d'apporter l'expérience Uber aux entreprises. Tout simplement".

Une stratégie de développement entre innovation et continuité

Au même titre que les particuliers, ces dernières doivent donc pour vivre cette "expérience", se créer un compte via la plateforme dédiée sur le site Internet d'Uber - rubrique "Business". Temps estimé de l'opération : "5 minutes, pas plus", assure Rémi Chabanas, business developper chez Uber Paris. Ensuite, il s'agit pour l'administrateur - ou les administrateurs - de relier à ce compte celui des collaborateurs habilités à utiliser le service. Cela peut être un compte déjà existant ou créé pour l'occasion. Lors de la commande de la course, ils n'auront plus qu'à sélectionner au moment d'indiquer le mode de paiement le compte de leur employeur.

Disponible sans abonnement moyennant une simple inscription sur Internet, le service Uber For Business mise avant tout sur la simplicité.


Le reste suit la formule connue. "Nous n'avons pas profité de l'occasion du lancement de ce nouveau produit pour gonfler les tarifs", assure Thibaud Simphal, qui garantit par ailleurs, aux entreprises utilisatrices, des économies de 30% ou 40% par rapport aux tarifs pratiqués par la concurrence: taxis et VTC réunis.

La simplicité au coeur du produit : qualité ou défaut ?

Plus dans le détail, il poursuit : "Il n'y a pas de frais d'approche, il n'y a pas de frais de gestion de compte, il n'y a pas de frais de quatrième à bord, il n'y a pas de supplément bagage". Tout ceci, bien sûr, étant censé profiter à l'utilisateur qui fait le déplacement. Pour les administrateurs, le véritable atout est ailleurs. Thibaud Simphal explique, toujours sur un mode négatif : "Il n'y a plus besoin de note de frais, sur papier ou électronique, qu'il faut à chaque fois reporter, documenter, mettre dans un système." Et pour cause : immédiatement répertoriée dans l'interface dédiée, chaque course commandée est traçable par l'administrateur, dont le compte corporate est immédiatement débité.

Pour un tableau plus contrasté de la solution, d'autres manquements devraient être énumérés. Uber For Business ne permet pas, par exemple, de commander une course en avance, ni de mensualiser la facturation ni de régler une course directement au chauffeur... du moins pas pour l'instant. Soucieux de répondre aux exigences de ses nouveaux clients, Uber attend les premiers retours d'expérience pour réfléchir au développement du produit. Non pas que le succès ne soit pas au rendez vous en l'état. "Si Uber for Business était une ville, ce serait celle avec le plus gros développement jamais enregistré au niveau monde", confie Thibaud Simphal. Avant de rajouter, fidèle à sa politique de ne pas révéler de chiffres. "Depuis le lancement hier, le taux d'enregistrement sur la plateforme est très, très très élevé".

Des VTC comme s'il en coulait du robinet

Testé en France et au Royaume Uni depuis fin juillet, Uber For Business est déjà lancé aux États-Unis, en Australie, aux Émirats Arabes, en Suède, en Irlande, aux Pays-Bas, en Afrique du Sud... Une liste évidemment appelée à grandir. A terme, Uber a des rêves d'ubiquité. En témoigne la vision de son cofondateur Travis Kalanick, dont Thibaud Simphal se fait l'écho : "Faire en sorte que, partout dans le monde, obtenir une course Uber soit aussi fiable qu'ouvrir le robinet. Vous ne réservez pas l'eau chaude la veille au soir pour prendre votre douche le lendemain matin au réveil. Cela devrait être pareil".

Également nouveau venu sur le marché des VTC pour professionnels, la start-up française Cinq-S se veut l'antithèse d'Uber. Lire notre article sur le sujet.





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