Revue de presse pour directeur financier (semaine du 16 juin)
Faut-il changer d'ERP d'ici 2018 pour être en conformité avec la réglementation antifraude à la TVA? La blockchain va-t-elle révolutionner l'ERP? Quelle responsabilité juridique pour l'intelligence artificielle? Les réponses à ces questions (et à beaucoup d'autres!) sont dans notre revue de presse!
Fraude à la TVA: seuls les logiciels de caisse devront être en conformité d'ici janvier 2018 (et non les ERP)
Cette semaine, les Échos ont consacré plusieurs articles au sujet de la mise en conformité avec les nouvelles règles antifraude à la TVA, présentées dans la loi de Finances 2016. Ces différents articles mettaient notamment en garde les Daf sur la nécessité de s'assurer que leur ERP pourrait être mis en conformité avant 2018, et à défaut d'en changer! En effet, d'ici fin décembre, toutes les entreprises devaient être en mesure de prouver que leurs logiciels comptables et de gestion étaient certifiés "antifraude". Face à l'inquiétude suscitée par cette mesure, le gouvernement a recentré la loi et annoncé jeudi 15 juin que seuls les systèmes de caisse seront concernés par cette obligation, le ministère de l'Action et des Comptes publics considérant que ce sont là les "principaux vecteurs des fraudes constatées à la TVA". Vous pouvez donc respirer et reprendre une activité normale sur votre ERP!
>> Lire le dossier des Échos sur le sujet: "Fraude à la TVA: rebondissement dans le feuilleton administratif du printemps"
Lire aussi : Ces nouveaux métiers en vogue dans la finance
Et si la blockchain permettait de transformer l'ERP en plateforme collaborative?
Selon cet article paru sur le site Computer World, les éditeurs d'ERP travaillent à l'intégration de la technologie blockchain à leurs solutions, afin de permettre à leurs utilisateurs de partager leurs données tout en contrôlant et sécurisant les accès.
>> Lire l'article (en anglais) sur le site Computer World: "Blockchain integration turns ERP into a collaboration platform"
Quelle responsabilité juridique pour l'IA?
Dans un avis publié le 31 mai 2017, le Conseil économique social et européen (CESE) se prononce contre la création d'une personnalité juridique pour les robots et plaide en faveur d'une approche "human-in-command" de l'intelligence artificielle (IA). Arnaud Dumourier, directeur de la rédaction du Monde du droit, analyse cet avis dans une tribune publiée sur LinkedIn.
>> Lire la tribune sur LinkedIn: "Le CESE n'est pas favorable à la création d'une personnalité juridique pour les robots ou l'IA"
Quand les ETI se tournent vers l'international
Nombreuses sont les ETI qui réalisent une part importante de leur CA à l'international. Selon la direction du Trésor, les ETI représentent 1% du nombre total d'exportateurs, néanmoins elles totalisent un tiers du chiffre d'affaires des exportations françaises, soit 200 milliards d'euros sur 607 milliards. Cet article des Échos revient sur les raisons du succès de ces entreprises.
>> Lire l'article sur le site des Échos: "Ces ETI qui se sont mondialisées"
5 solutions fintech basées sur l'intelligence artificielle
Analyse prédictive, investissements, analyse de marché, reporting... Les applications de l'IA (intelligence artificielle) dans la finance sont multiples. Cet article recense 5 fintechs qui proposent d'améliorer votre business grâce à des solutions utilisant l'IA.
>> Lire l'article (en anglais) sur le site SingularityHub: "5 Fintech Companies Using AI to Improve Business"
Droit à la déconnexion: un outil pour réduire le stress lié aux mails
Pour réduire le stress de l'e-mail, la start-up Timyo inverse la logique de l'urgence. Avec sa solution, c'est désormais à l'expéditeur de préciser le délai pour la réponse attendue. Son dirigeant-fondateur compte sur le droit à la déconnexion pour se développer en France.
>> Lire l'article sur le site de l'Usine Digitale: "Timyo, la start-up qui veut réduire le stress de l'e-mail"
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