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La naissance des mobility managers

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L'IdO comme outil de gestion de la mobilité

Selon les conclusions d'une étude d'A.T. Kearney dédiée à l'Internet des objets (IdO), parue en janvier 2016, cette révolution technologique verra émerger des modes de consommation plus durables. Grâce au recours à de nouvelles énergies, plus propres, ce sont plus de 11 milliards d'euros qui pourraient être économisés.

Dans le secteur des transports, qu'il s'agisse de la route, du rail ou de l'aérien, le déploiement de l'Internet des objets devrait représenter un potentiel de réduction estimé à 8,1 millions de tonnes de CO2 et générer 4,5 milliards d'euros d'économie, au niveau des coûts énergétiques.

En outre, combiné au big data, l'Internet des objets introduit des leviers majeurs d'optimisation des actifs existants et de leur consommation. Ainsi, avec la mise en réseaux du parc d'actifs disponibles, il sera possible de maximiser leur utilisation dans le cadre d'une économie de partage. Dans le domaine de la mobilité, citons l'exemple de la mutualisation des déplacements, via des plateformes d'autopartage.

Par ailleurs, grâce à des algorithmes et à l'analyse de données en temps réel, la consommation et l'usage d'un objet pourront être optimisés. Le système de contrôle de la circulation dans un centre-ville incluant les futurs véhicules autonomes en sera certainement l'une des applications.

Autopartage : la technologie française s'exporte

Pionnier des solutions d'autopartage et précurseur en matière de free-floating (technologies ne nécessitant ni station, ni réservation), le français Vulog fournit désormais sa solution en Europe et en Amérique du Nord, à des acteurs tels que des opérateurs de mobilité, des loueurs, des constructeurs et autres gestionnaires de flottes.

Vulog, qui équipe les 80 voitures de la flotte de la ville de Paris, vient de lever 8,4 millions d'euros auprès du Fonds Ecotechnologies, géré par Bpifrance, et de l'Environmental Technologies Fund, afin de se donner les moyens d'innover et de se développer à l'international. "Nous prévoyons de doubler nos effectifs en 2016 pour renforcer les équipes Business Développement et R&D. Après avoir ouvert des bureaux à Paris et Vancouver, nous prévoyons de nous installer en Asie, où la saturation automobile va rapidement atteindre celle des pays occidentaux", précise Georges Gallais, cofondateur de Vulog.

>> Pour aller plus loin, consultez l'article "L'autopartage, le nouveau défi des fleet managers"

Véronique Méot

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