[Métier] Le Chief Data Officer est-il indispensable à la transformation digitale ?
CDO : quels freins ? quels succès ?
"La gloire ou l'échec, voilà ce qui attend le CDO fraîchement nommé. Ce sont sans doute les futurs dirigeants pour ceux qui démontrent l'impact positif du digital notamment sur le développement et la croissance de l'activité. Le CDO doit avoir le soutien de la Direction générale, être le meilleur ami du CIO et du CMO, gérer la dualité temporelle entre le court et le moyen terme", résume Christophe Excoffier, président de Novamétrie.
Le manque de ressources financières, la complexité de l'organisation et le manque de visibilité sur le ROI des produits digitaux composent le top 3 des freins à la création d'un poste de CDO. Une fois nommé, le CDO devra aussi faire face à des résistances : en tête, des freins culturels à la transformation (43 %), suivi du manque de budget (19 %) et de la complexité de l'organisation (9 %). Et pour cause : 49 % des entreprises déclarent avoir un budget spécifique à la transformation digitale, et seules 39 % des entreprises ayant un CDO ont mis en place des indicateurs déterminant la performance de leurs fonctions.
Bonne nouvelle, néanmoins, pour les candidats au poste de CDO, à long terme - 5 ans -, la fonction est amenée à se généraliser, pour 73 % des répondants.
6 conseils pour les 100 premiers jours en poste :
- "Être au plus près du terrain pour rapporter la voix du client" (Marc Gigon)
- "Apprendre à connaître les métiers les clients et les métiers, mais aussi les outils et leur fonctionnement" (Ariel Steinmann, BNP Paribas)
- "Détecter les talents, trouver les leaders d'opinion afin de fédérer les approches" (Vanessa Diriart)
- "Utiliser la stratégie de l'éponge et du caméléon, pour discuter avec différents métiers et s'imprégner de leurs expériences, mais aussi se fondre dans chacun de ces métiers" (Christophe Marée)
- "Ne pas être arrogant" (Catherine Spindler)
- "Ecouter, définir un écosystème digital et communiquer au bon moment" (Nicolai Gérard)