La mobilité génère une "fracture applicative" dans les SI
Selon une récente étude menée par Progress Software, les problèmes de sécurité et de coût amènent les entreprises à retarder la mise en place de stratégies de mobilité, malgré la demande des collaborateurs.
En dépit d’une large adoption des Smartphones et autres tablettes, l'utilisation d'applications personnelles par les collaborateurs dans le cadre de leur activité professionnelle, reste limité. Les entreprises passent ainsi à côté d'avantages commerciaux non négligeables, et il se crée une "fracture applicative".
Avantage concurrentiel
L'étude de Vanson Bourne, parrainée par Progress Software menée entre décembre 2012 et janvier 2013, révèle que 95% des 600 entreprises interrogées recensent des collaborateurs qui utilisent des applications sur leurs mobiles personnels dans le cadre de leur travail, convaincus que les technologies mobiles leur permettront d'améliorer leurs résultats commerciaux. En fait, 92% des sondés estiment que l'adoption d'applications mobiles permettra non seulement de donner à leur entreprise un avantage concurrentiel certain, mais également que le fait de ne pas le faire les mettrait en position désavantageuse. En dépit de la prolifération des Smartphones, de la large utilisation des nouvelles applications, et de la conviction que les technologies mobiles seront bénéfiques pour les entreprises, elles ne sont qu'un peu plus du quart (29%) à avoir déjà commencé à développer leur projet de mobilité, même si 42% d'entre elles envisagent de le faire dans l'année à venir.
La sécurité en question
En outre, si environ la moitié (51%) des entreprises échange des informations avec leurs employés par l'intermédiaire d'applications mobiles, elles ne sont que 45% à en faire de même avec leurs clients. Au moment où la plupart des entreprises se préparent à s'attaquer à la dite "fracture applicative", elles doivent faire face à certains écueils. Selon l'étude, les risques perçus lors la mise en œuvre de stratégies de mobilité sont par ordre d'importance la sécurité (54%), les investissements supplémentaires requis (48%), et la nécessité d'un support en continu (47%).
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