Informations sensibles : ne soyez pas la Hillary Clinton de votre entreprise !
Une étude d'Opinion Matters pour Iron Mountain révèle que les cadres supérieurs et dirigeants de PME sont ceux qui portent le plus préjudice aux informations confidentielles de leur entreprise, en ne respectant pas les protocoles de sécurité.
L'affaire des e-mails d'Hillary Clinton lui portera-t-elle préjudice dans sa course à l'accession présidentielle ? Ne respectant pas le protocole de sécurité imposé aux hauts fonctionnaires, elle avait en effet échangé via son adresse personnelle plusieurs informations classées "top secret", les mettant ainsi à la portée de pirates.
Un scandale qui devrait servir de leçon aux dirigeants et cadres supérieurs de PME : une étude d'Opinion Matters pour Iron Mountain révèle en effet que les hauts responsables de PME contournent eux aussi volontiers les protocoles. S'exposant ainsi à des risques financiers et d'image. "Les sanctions financières qu'encourent les sociétés déclarées non conformes aux obligations de traitement et de sécurité des données deviennent de plus en plus lourdes. Mais outre les pénalités financières, les dommages pour la réputation d'un cas de compromission de données, risquent fort d'entamer la confiance et la fidélité des clients et d'impacter les résultats de l'entreprise", souligne Arnaud Revert, PDG d'Iron Mountain France.
Imprimante, corbeille à papier et e-mails personnels
A l'instar d'Hillary Clinton, les cadres et dirigeants interrogés reconnaissent à 49% envoyer des informations sensibles via leur compte e-mail personnel. Ils sont par ailleurs 40% à avoir déjà envoyé des informations via un réseau sans fil sécurisé.
Mais ce n'est pas tout : 57% ont déjà laissé des informations confidentielles dans l'imprimante, 43% ont déjà jeté des documents dans des corbeilles à papier librement accessibles et 39% admettent avoir oublié ou perdu des informations professionnelles dans un lieu public.
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Des processus de protection jugés trop complexes
Pourquoi une telle négligence ? Un directeur de service sur cinq (21%) dit trouver les processus de protection trop complexes. Plus grave : 6% déclarent totalement ignorer l'existence de telles règles de sécurité.
Pourtant, les cadres supérieurs et les dirigeants sont bien les pires en la matière : les personnels administratif, par exemple, ne sont que 29% à avoir oublié des informations confidentielles dans l'imprimante et 15% à avoir égaré des documents professionnels dans un lieu public.
Alors, processus vraiment trop complexes ou seulement trop contraignants ? Au vu des enjeux, les cadres devraient rapidement montrer l'exemple et se conformer aux règles de sécurité.
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