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Facturation électronique : quelles avancées pour les entreprises face à la réforme ?

La mise en conformité dans la perspective l'obligation de mettre en place la facturation électronique est un long processus. A moins de deux ans de ce basculement important, retour sur les avantages, bonnes pratiques et craintes manifestées par les entreprises.

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Facturation électronique : quelles avancées pour les entreprises face à la réforme ?

La réforme de la facturation électronique entrera en vigueur à partir du 1er septembre 2026. Une échéance qui peut paraître lointaine, mais qui demande d'anticiper ce changement dès maintenant pour en faire une véritable force. Comment les entreprises appréhendent-elles cette transformation actuellement ? Quels avantages en espèrent-elles ? Quels sont leurs craintes et les freins rencontrés ?

Une étude conduite en 2024 par OpinionWay pour le spécialiste du domaine Quadient, souligne des attentes fortes importantes dans plusieurs domaines, conformément aux objectifs d'accroissement de la compétitivité voulue par le gouvernement avec cette réforme : la réduction des coûts opérationnels arrive en tête des réponses données avec 40 %, suivie par la simplification du processus de traitement des factures (29 %) et par la simplification de la déclaration de TVA (28 %). L'enquête révèle une maturité croissante sur ce sujet, puisque 61 % des entreprises citent la simplification et l'automatisation comme un avantage à la mise en conformité.

Du côté des obstacles rencontrés ou redoutés, la difficulté à choisir le bon prestataire pour être accompagné dans cette démarche inquiète avant tout les responsables interrogés (39 % des réponses). Viennent ensuite 3 préoccupations mentionnées dans 33 % des cas : le budget trop important à prévoir pour l'installation des outils, la mobilisation des ressources humaines (manque de temps, charge de travail supplémentaire...), et les craintes relatives au cyber-risque.

Afin de se mettre dès aujourd'hui dans les meilleures conditions de réussite, Aihedan Dimulati, cheffe de produit marketing chez Quadient, rappelle différents pré-requis qu'il convient de prévoir : « connaître la complexité de son activité en termes de typologie de factures envoyées (B2B, B2C, vers la France, vers l'international...) est l'un des préalables ». Il s'agit ensuite de déterminer les formats de factures requis avec les données obligatoires qui doivent être intégrées, ainsi que la volumétrie des transactions concernées. La définition du nombre de cas d'usages constitue une autre étape importante. Ceux-ci diffèrent selon chaque organisation et peuvent concerner de nombreuses tâches comme la gestion de frais, les acomptes. « Le process financier doit aussi être évalué, en cohérence avec son système d'information. L'outil doit permettre de réaliser les flux dans de bonnes conditions, de façon simple et fluide », ajoute Aihedan Dimulati. Enfin, il s'agit bien sûr de prévoir la question budgétaire et des ressources disponibles pour mener les différents développements.

A l'heure actuelle, seuls 2 % des entreprises ont atteint une conformité sur l'ensemble des pré-requis. Elles sont 16 % à témoigner d'une conformité déjà atteinte ou en cours, indique l'étude OpinionWay / Quadient.

En savoir plus sur l'expertise Quadient.

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