Enrichir un outil de consolidation grâce à la Business Intelligence : opportunités et bonnes pratiques
Publié par Olivier Trocherie, directeur exécutif BM&A le | Mis à jour le
La plupart des groupes utilisent pour leur reporting consolidé des outils conçus au début des années 2000, avec des perspectives d'innovation limitées. L'ajout d'une technologie de Business Intelligence (BI) permet de moderniser ces outils " historiques " et de mettre en valeur leurs informations.
Depuis le début des années 2000, le marché Français des outils est dominé par deux acteurs historiques : SAP FC (ex Cartesis Magnitude) et Oracle HFM. 20 ans après, les " roadmaps " des deux éditeurs promettent encore plusieurs années de maintenance, mais peu ou pas de nouveautés fonctionnelles.
Un marché de la consolidation composé majoritairement d'outils anciens et complexes
Il est ainsi naturel d'envisager une migration d'outil, soit vers le successeur de celui en place (SAP Group Reporting ou Oracle FCCS), soit vers un nouvel entrant du marché (Tagetik, Onestream...) afin de continuer à faire évoluer les fonctionnalités de consolidation et de reporting.
Mais le défi est élevé car un projet de migration est long et complexe : Au fil des années, les outils de consolidation ont atteint un niveau de personnalisation très élevé pour répondre à des impératifs de qualité, d'exhaustivité et de rapidité de production toujours plus élevés. A ce jour, rares sont les groupes qui ont franchi le pas pour basculer vers les outils de nouvelle génération.
La BI pour mettre en valeur et faciliter l'accès à la donnée consolidée
Face à cet enjeu, certains groupes choisissent de maintenir leur outil de consolidation " historique " et d'y annexer un outil de BI afin d'en élargir le périmètre fonctionnel en lui faisant bénéficier de fonctions de dernière génération en matière de restitutions, de contrôle, d'analyse et de collaboration.
Dans cette approche, l'outil de consolidation conserve ses rôles fondamentaux : la sécurisation du processus de collecte via le modèle de donnée et le workflow de validation, ainsi que la production de l'information consolidée via le moteur de traitements (règles automatiques de consolidation et de variation de périmètre). Tous deux ont souvent nécessité plusieurs années de " Fine tunning " pour répondre à l'ensemble les besoins liés au reporting du groupe.
Pour la restitution, un outil de consolidation propose généralement des batteries d'états pré-paramétrés, dont le dynamisme restreint et destinés à des spécialistes. L'ajout d'un outil de BI permet en plus d'obtenir des rapports intuitifs, rapides, et utilisables par des utilisateurs non spécialistes sur des navigateurs fixes ou mobiles. L'accès à une information auparavant considérée comme très technique est ainsi facilité.
La BI modernise la restitution et l'exploitation de la donnée consolidée
Une fois l'outil de BI déployé, les cas applicatifs sont nombreux : remplacements de rapports Excel ou PowerPoint de restitution, mise en place d'un tableau de bord intégrant KPIs et visuels, création d'états de contrôle visuels, de revue et d'analyse de la consolidation, collecte et restitution de commentaires sur les données...
3 bonnes pratiques de mises en place :
Pour en savoir plus
Olivier Trocherie est directeur exécutif chez BM&A. Après 15 ans d'expérience chez un éditeur d'applications de reporting puis chez Deloitte, il rejoint le cabinet BM&A en 2015 en tant Directeur de l'activité EPM et BI, il participe à de multiples projets de mise en place ou d'optimisation de solution de reporting Groupe