Plan de rétention : primes et bonus ne font pas tout!
Pour fidéliser les hommes et les femmes clés de la cible, les entreprises privilégient les primes en espèces (généralement un pourcentage du salaire de base) pour les cadres supérieurs (77%) et pour les autres collaborateurs (80%), selon l'enquête Global M&A Retention 2017 de Willis Tower Watson. Le recours aux stock-option est en baisse depuis 2014, passant de 32% en 2014 à 16% en 2017. Plus de la moitié des acquéreurs ont alloué un budget inférieur à 1% du coût total de la transaction à leur plan de rétention.
Quoi qu'il en soit, l'argent ne fait pas tout. 44% des collaborateurs ayant signé un accord de rétention, mais ayant quitté l'entreprise avant la fin de la période de maintien en poste ont indiqué que la nouvelle culture ou le changement de culture était la cause de leur départ. Les autres motifs évoqués? Des offres plus généreuses de la part d'entreprises concurrentes (36%) ou encore l'insatisfaction due à leurs nouvelles fonctions (25%)
"Les entreprises doivent avoir conscience que les primes et autres bonus ne font pas de miracles, indique Maud Mercier, directrice de l'activité retraite et avantages sociaux chez Willis Towers Watson France. Proximité avec les dirigeants, plan de carrière et meilleurs implication des collaborateurs doivent également faire partie de l'équation."