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Flotte automobile: 5 nouveautés qui vont vous faciliter la vie

Publié par Yann Petiteaux le

Gérer un parc automobile peut s'avérer complexe, coûteux et chronophage. Voici quelques idées pour optimiser votre fleet management.

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Services, garanties, financements complexes... Pas toujours facile de s'y retrouver dans la jungle des offres de location longue durée (LLD) et de location avec option d'achat (LOA). Pour aider les entreprises dans leur gestion de flotte automobile, l'agence de marketing digital Cardata a lancé fin 2015 le portail Locationlongueduree.com, le premier site comparateur français de professionnels de la LLD et la LOA. "Chercher les bons contacts, site après site, cela prend énormément de temps, note Philippe Laurent, directeur commercial du pôle automobile de Cardata. Quand vous avez un parc de véhicules d'une certaine taille, vous ne pouvez pas vous permettre de passer votre temps à faire le tour du marché."

Très simple d'utilisation, le site Locationlongueduree.com s'adresse aussi bien aux particuliers qu'aux professionnels. En quelques clics, il met les utilisateurs directement en relation avec de nombreux prestataires. L'entreprise remplit en ligne sa demande de devis et dispose d'une visibilité immédiate sur toutes les offres du marché. Le service est accessible gratuitement. Le site propose également un guide de la LLD ainsi qu'un fil d'actualités régulièrement mis à jour autour de la gestion de parc automobile (grilles annuelles TVS/TVTS, sinistralité, éco-conduite...).

Opter pour le "tout digital"

Connecter en un seul et même écosystème digital les gestionnaires de parcs automobiles, les conducteurs et 40 000 partenaires (concessionnaires, spécialistes du pneumatique, etc.). C'est ce que propose le leader de la LLD et du fleet management ALD automotive à travers ses solutions de gestion de parc (ALD net, ALD sélection et myALD). Accessibles depuis tout type d'écran (PC, tablettes, smartphones), elles permettent au gestionnaire de suivre sa flotte en temps réel (véhicules en commande, en restitution, maintenance, remontées des informations du conducteur...).

De son côté, l'utilisateur du véhicule peut, à l'aide de son application mobile, trouver la station-service la plus proche, réserver une place de parking, accéder aux caractéristiques du véhicule, faire des notifications de maintenance, et même acheter des objets (gilet jaune, etc.) sur l'e-boutique ALD. "Tous les acteurs sont reliés entre eux, nous ne travaillons plus en silos, explique Fabrice Denoual, directeur général adjoint chez ALD automotive. Par exemple, si la car policy change, tous les conducteurs sont immédiatement informés de ce à quoi ils ont droit en fonction de leur statut."

Tenter l'autopartage

S'il est encore naissant, le marché de l'autopartage BtoB (ou corporate car sharing) est sans doute un élément d'avenir de la gestion de parc automobile. En France, une poignée d'acteurs (Ubeeqo, Mobility tech green...) sont présents sur ce créneau. "Aujourd'hui, 8% de nos conducteurs se disent prêts à passer sur une solution de car sharing alors qu'ils n'étaient que 4% l'an dernier", constate Laurent Rochebois, responsable offres chez Leaseplan France. Le spécialiste de la LLD va déployer cette année une offre d'autopartage BtoB intégrée.

Selon certains opérateurs, le car sharing permettrait de réduire le nombre de véhicules d'un pool de 25 à 30%. Difficile à vérifier, cependant l'autopartage promet des gains de temps significatifs et une meilleure rentabilisation des véhicules. Le car sharing, c'est également moins de frais de taxi et un recours réduit à la location courte durée. La solution de Leaseplan fonctionne grâce à un boitier, une interface pour le gestionnaire de flotte et une autre pour le conducteur. Ce dernier réserve sa voiture en ligne et accède au véhicule grâce à un badge. L'état des lieux (check-in et check-out) se fait via un smartphone, donc avec un minimum d'intervention humaine. De son côté, le gestionnaire sait précisément où se trouvent ses véhicules à chaque instant.

Gérer automatiquement les amendes

En moyenne, un conducteur de véhicule professionnel reçoit chaque année 1,8 amende. On estime qu'il faut un poste à temps plein pour gérer les procès-verbaux d'un parc de 500 à 800 véhicules. Face à ce constat, plusieurs prestataires ont lancé l'an dernier des systèmes de gestion automatisée (ALD automotive, Arval, Phoenix développement...). Connectées avec l'ANTAI (Agence nationale de traitement automatisé des infractions), ces solutions permettent un gain de temps appréciable.

"L'objectif est que la personne qui a commis l'infraction reçoive directement le procès-verbal chez elle ou à son bureau, après validation par l'entreprise", explique Fabrice Denoual, directeur général adjoint chez ALD automotive. Cela évite l'édition de documents papiers, l'envoi en recommandé au centre de traitement et limite les éventuels retards de paiement et pénalités afférentes. Certaines solutions offrent une vision synthétique des amendes de la flotte, ce qui permet notamment d'engager des actions de prévention en ciblant les infractions qui reviennent le plus souvent. D'autres prestations permettent au responsable de parc d'externaliser entièrement la gestion des amendes.

Passer au vehicule connecté

Assurer une surveillance continue du véhicule. C'est ce que propose le système Carlock, commercialisé depuis peu en France par la société Blue eyes. Il s'agit d'un petit boîtier qui peut être branché sur la voiture soit via le port OBD situé sous le volant, soit par une connexion filaire qui rend l'objet invisible. Carlock permet de géolocaliser le véhicule connecté partout en France et dans 90 pays. Il envoie une alerte au propriétaire si la voiture est démarrée par une personne autre que l'utilisateur habituel, si le boîtier est déplacé, ou encore si un brouilleur GPS est utilisé.

Les alertes parviennent directement sur le mobile du propriétaire du véhicule ou via une interface web. Outre les cas de vol, Carlock permet de détecter les conduites agressives (un score de conduite sur 100 est établi tous les mois), ainsi que les accidents. "Si le boîtier détecte une décélération soudaine, un message est envoyé au conducteur du véhicule, précise David Archet, dirigeant de Blue eyes. S'il ne répond pas dans un délai de 30 secondes, une alerte est envoyée." Carlock est également utilisé par les entreprises pour vérifier que les véhicules sont bien réservés à un usage professionnel (historique des itinéraires, localisation, etc.). Toutefois, la Cnil oblige l'employeur à prévenir les salariés de la présence du boîtier... Le boîtier OBD coûte 139 euros TTC auquel s'ajoute un abonnement mensuel de 7,90 euros. L'offre est également disponible en location.

>> Pour aller plus loin, consultez l'article "Pour optimiser la LLD, jouez sur la durée".

Yann Petiteaux

Yann Petiteaux

Journaliste

De formation supérieure en gestion et droit des affaires, je travaille depuis 2005 en tant que journaliste dans le secteur de la presse [...]...

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