Revue de presse pour directeurs administratifs et financiers (semaine du 21 juin 2021)
Publié par Camille George le - mis à jour à
Cette semaine bonnes nouvelles ! Le PGE devrait coûter moins cher que prévu à l'Etat, le fonds Bpifrance Entreprises 1 est un succès et le plan de relance français a été validé par l'Union Européenne. Le bémol vient de la Chine dont les green bonds sont d'un vert douteux... Bonne lecture.
En Chine, les " green bonds " ne sont pas toujours très verts
Seulement la moitié des obligations vertes chinoises sont conformes aux normes internationales, selon le Climate Bonds Initiative. En outre, les exigences sur l'utilisation des fonds sont à géométrie variable, selon les différentes autorités de régulation. Selon le CBI, pour être considérée comme verte, une obligation doit être utilisée à 100 % pour financer des projets environnementaux. Même exigence du côté de l'International Capital Market Association, qui définit les principes des obligations vertes. Mais en Chine, les obligations vertes sont réglementées par différentes agences et celles-ci n'appliquent pas toutes les mêmes règles en matière d'utilisation des fonds. Dans certains cas, jusqu'à 50 % des fonds peuvent servir à rembourser des prêts bancaires ordinaires ou à couvrir des besoins de trésorerie courants. A titre de comparaison, selon les standards internationaux, le maximum est de 5 %. >> Lire l'article complet sur le site les Echos
Quarante milliards d'euros de fonds européens pour la relance de la France
La Commission européenne a validé mercredi le plan de relance de la France, apportant ainsi une contribution communautaire de 40 milliards d'euros aux 100 milliards totaux prévus par le gouvernement français. Cette somme sera prioritairement fléchée vers la transition écologique et la transformation numérique. Selon une simulation de la Commission européenne, ces investissements pourraient booster de 12 points le PIB tricolore sur 20 ans. L'État français touchera un premier versement de l'ordre de 5 milliards d'euros dès le mois de juillet, avec un chèque équivalent distribué à l'automne. Dans le détail, "près de la moitié de l'aide européenne sera dédiée à la transition écologique, avec 5,8 milliards d'euros pour la rénovation énergétique des bâtiments, 4,4 milliards pour moderniser le réseau ferroviaire et 1,9 milliard pour développer l'hydrogène décarboné", indique la Commission dans un communiqué. >> Lire l'article complet sur le site La Tribune
Pourquoi les Français se sont rués sur le fonds Bpifrance Entreprises 1
Lancé en octobre 2020, le fonds Bpifrance Entreprises 1 destiné à financer 1500 entreprises dont 80% de PME, ETI et startups tricolores, a été intégralement souscrit avec trois mois d'avance. Qu'est-ce qui a suscité un tel engouement ? Alors que les Français cherchent à faire fructifier leur argent dans un contexte où les placements traditionnels rapportent peu mais se préoccupent aussi davantage de flécher leurs deniers vers des entreprises qui correspondent à leurs valeurs, ce fonds cochait toutes les cases tant en matière de transparence que de rendement. Les conditions d'investissement sont aussi plus souples qu'à l'accoutumée : avec un ticket d'entrée de 5000 euros, un horizon de maturité relativement court (6 ans) et un risque limité grâce à la diversification des entreprises choisies, l'opération a attiré des profils atypiques dans le monde de l'investissement. >> Lire l'article complet sur le site Maddyness
Le PGE devrait coûter moins cher que prévu à l'Etat
Selon le baromètre Banque Palatine-Meti-Challenges, une grande partie des entreprises de taille intermédiaire ont déjà remboursé leur prêt. Leurs finances et leur moral sont au beau fixe. Selon Bercy, à mi-juin, 679.000 sociétés l'ont obtenu, pour 138 milliards d'euros. Un chiffre vertigineux, à relativiser, du moins du côté des entreprises de taille intermédiaire(ETI). Selon le baromètre du financement des ETI, sur les 60% de sociétés ayant obtenu un PGE, plus de quatre sur dix l'ont déjà remboursé. Les entreprises avaient sans doute besoin du coup de pouce étatique lorsque l'activité s'est effondrée, mais avec le déconfinement, leur situation financière est saine et leur moral, d'acier: 97% des patrons se disent même "confiants". Du coup, le dispositif complémentaire conçu par Bercy, appelé prêt participatif de relance, se révèle moins populaire que le PGE, puisque seules 17% des entreprises interrogées envisagent d'y avoir recours. >> Lire l'article complet sur le site Challenges
Alma, spécialiste du paiement fractionné, déploie un fonds pour financer les créances des marchands
La pépite française Alma, spécialisée dans le paiement fractionné déploie un Fonds Commun de Titrisation pour financer un peu plus d'un milliard d'euros d'encours d'ici à un an. Ce FCT a pour objectif de permettre aux commerçants d'augmenter leur chiffre d'affaires en proposant des facilités de paiement à leurs clients tout en garantissant le financement de leurs créances. Le fonds achète des créances de maturité inférieure ou égale à trois mois de quelques centaines d'euros en moyenne. Suite à son récent partenariat avec la Banque Postale, Alma s'est offert de la data de credit scoring de qualité, permettant d'avoir une visibilité sur les capacités de remboursement des clients. Un gage de confiance non négligeable pour ses 3000 commerçants partenaires. La fintech prévoit d'atteindre les 2 milliards d'euros d'ici à deux ans et d'utiliser ce fonds commun comme une levée de dettes des marchands. >> Lire l'article complet sur le site L'Usine Digitale
Vers une refondation du capitalisme
Bien au-delà de la simple mesure de critères RSE, la multiplication des normes doit encourager les entreprises à repenser en profondeur leur rôle et leur mission au sein de la société. Mais d'où vient cette soudaine frénésie normative, cette volonté de mesurer la performance extra-financière des entreprises ? Tout d'abord, il faut y voir une conséquences de la crise de 2008, dont l'un des effets aura été de mettre en exergue les excès du capitalisme purement spéculatif. Ce qui se joue en ce moment est donc un moment historique du capitalisme, que l'on peut comparer à celui que les entreprises ont vécu dans les années 1930. D'ici à 2024, nous disposerons d'une réglementation sur la transparence de l'impact social et environnemental et d'un cadre permettant de mesurer l'impact d'une entreprise sur l'ensemble de ses parties prenantes. Les IFRS qui constituent la référence pour les sociétés cotées européennes, ont commencé à définir de nouvelles normes. Nous avons dépassé le stade où les investisseurs demandent plus d'informations. Ils attendent maintenant un niveau de standardisation permettant d'effectuer des comparaisons sûres entre sociétés. >> Lire l'article complet sur le site HBR France