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Revue de presse pour directeurs administratifs et financiers (semaine du 8 juin 2020)

Publié par Camille George le - mis à jour à

Cette semaine les conjectures autour de la reprise et de l'importance de la dette se poursuivent. Mais il est aussi question d'accès aux financements verts, de fonds corporate et bien sûr des qualités du leader de demain. Bonne lecture !

La dette, solution et problème de la crise économique

Une chute du PIB entre 11,4 % et 14,1 %, un déficit public qui explose, des entreprises qui s'endettent lourdement... tous les indicateurs de l'économie française sont dans le rouge. Dans ce contexte, le recours à l'emprunt est une aide à court terme mais un piège à long terme. Si la demande ne repart pas rapidement, on risque d'assister à une vague de faillites et de licenciements. Le gouvernement table déjà sur 800 000 suppressions d'emplois d'ici à 2021. La situation est d'autant plus préoccupante que beaucoup d'entreprises n'ont plus de marges de manoeuvre. Ce n'est pas en s'endettant encore plus avec la bénédiction de l'Etat qu'elles surmonteront leurs difficultés. Le paradoxe de cette récession, c'est que la spirale de la dette fait à la fois partie de la solution et du problème. >> Lire l'article complet sur le site Le Monde

Bercy dope son dispositif de protection des entreprises contre les impayés

Devant l'ampleur de la crise, l'Etat s'est décidé à offrir davantage de sécurité aux assureurs-crédit à travers un programme de soutien baptisé CAP Relais. Une façon de permettre à ces derniers de continuer à protéger les entreprises contre les impayés de leurs clients et de soutenir la reprise économique. Face à l'augmentation du risque de faillites, les assureurs-crédit tendent à réduire leurs risques et donc les garanties offertes, ce qui inquiète les autorités et surtout les entreprises. Celles-ci redoutent de n'être plus suffisamment protégées dans leurs relations commerciales. Pour que les assureurs-crédit maintiennent au maximum leurs couvertures, l'Etat, via le réassureur public CCR, se montre prêt à assumer jusqu'à 75 % de leurs risques actuels, en échange de 75 % des primes perçues. >> Lire l'article complet sur le site Les Echos

L'économie française devrait mettre au moins deux ans à se relever de la pandémie

Après sa mise à l'arrêt pendant le confinement et son redémarrage progressif, l'économie française va mettre du temps à se remettre de la pandémie, prévient la Banque de France, qui anticipe une chute record d'environ 10 % du PIB cette année. " 2021 et 2022 seraient des années de redressement net, mais progressif ", prédit la Banque de France, avec une croissance de 7 % prévue l'an prochain, puis une progression de 4 % du PIB en 2022. Mais " ce fort rebond apparent ne permettrait pas de retrouver le niveau d'activité de fin 2019 avant mi-2022 ", prévient la Banque centrale française. En effet, l'économie française doit redémarrer à partir d'un niveau historiquement désastreux. Ainsi, François Villeroy de Galhau a notamment plaidé pour la mobilisation de 10 à 30 milliards d'euros pour soutenir les fonds propres des entreprises " fragilisées financièrement " et très endettées. >> Lire l'article complet sur le site Euractiv

Un nouvel instrument pour élargir l'accès aux financements verts

Les obligations "sustainability-linked" sont désormais encadrés par des standards de marché. Ces obligations s'adressent à un public d'emprunteurs plus large que les "green bonds" classiques, en fixant une obligation de résultat et non de moyen. Si les objectifs ne sont pas atteints, elles coûteront plus cher à l'émetteur. Pour encourager d'autres entreprises à suivre cet exemple, l'Association internationale des marchés de capitaux (Icma) a publié mardi les "sustainability-linked bond principles" permettant d'établir des standards de marché fiables pour ce nouvel instrument. Contrairement aux green bonds traditionnels, les SLB sont soumis à une obligation de résultat et non de moyen. >> Lire l'article complet sur le site Les Echos

Créer un fonds corporate en quatre étapes

De l'idée à l'exécution, en matière de fonds également, il y a quelques étapes à valider ! Première étape : définir les objectifs stratégiques. Car en matière de fonds d'investissement corporate (CVC), les options sont nombreuses. Certains grands comptes font ainsi par exemple le choix de confier un mandat à un fonds d'investissement indépendant. Au contraire, des groupes avec un intérêt stratégique clairement dessiné préfèrent garder en interne cette activité, qui devient un pilier de leur orientation stratégique d'open innovation. Reste à définir les moyens à y consacrer. Et, contrairement à un fonds traditionnel, la taille (de l'enveloppe) ne compte pas tant que ça. Il faudra ensuite définir le périmètre d'action du fonds. Puis viendra le moment de constituer une équipe, d'embarquer la direction et les métiers. >> Lire l'article complet sur le site Maddyness

Quels leaders pour le monde d'après ?

Savoir combiner temps de calme mental et phases d'accélération... Ou comment le leader devra passer de sprinter à décathlonien. Ralentir pour mieux accélérer : cette crise est un révélateur de la pertinence de nos choix stratégiques. Si elle annule certains projets (de croissance externe, d'investissement), c'est que probablement ceux-ci n'étaient pas des plus pertinents. Cette crise doit nous aider à basculer de la coopération vers l'interdépendance, stade ultime de l'autonomie, basée sur la parité, les décisions collégiales et des liens renforcés. Ce qui prenait des mois se décide en quelques jours. Cette crise a remis l'imagination au coeur de la difficile promesse de se " réinventer ". >> Lire l'article complet sur le site HBR France