Revue de presse pour directeurs administratifs et financiers (semaine du 24 juin 2019)
Publié par Camille George le - mis à jour à
Quoi de neuf cette semaine dans la sphère financière? Il est cette fois question de la dette privée des entreprises, des green bonds mais aussi du rapprochement stratégique de Capgemini et Altrans, entre autres.
La dette privée des entreprises progresse en Europe
Les entreprises se tournent de plus en plus vers des modes de financement alternatifs au prêt bancaire : crédit inter-entreprises, financement participatif, mais aussi dette privée. Dette bancaire ou pas ? La désintermédiation semble petit à petit faire son chemin de par le monde, y compris parmi les PME. Une récente étude de l'OCDE - huitième tableau de bord annuel sur le " Financement des PME et des entrepreneurs 2019 " - montre que les " instruments de financement alternatifs " se développent. Le crédit interentreprises et le financement participatif en fonds propres rencontrent un vif succès, notamment dans les pays où les marchés sont peu développés. >> Lire l'article complet sur le site Les Echos
La France à nouveau leader mondial des green bonds
Le marché des green bonds - ces emprunts émis sur les marchés dans le but de financer exclusivement des projets "verts", à l'impact positif sur le climat et/ou l'environnement (énergies renouvelables, réduction des émissions de CO2, etc), et assortis de contraintes de suivi et reporting - a repris des couleurs cette année et viennent de franchir le cap des 100 milliards de dollars, ce qui pourrait se solder par un nouveau record sur l'année. Avec plus de 15 milliards émis depuis janvier, la France se place à la première place des émetteurs, devant les Etats-Unis et les Pays-Bas. Pionnier, Engie est le premier émetteur corporate dans le monde. Un grand groupe français se classe en tête des trois plus gros green bonds corporate de ce semestre : Engie, avec sa cinquième obligation verte émise en janvier pour un milliard d'euros puis sa sixième en deux tranches d'un total de 1,5 milliard d'euros le 14 juin. >> Lire l'article complet sur le site La tribune
Pourquoi Capgemini rachète Altran
Paul Hermelin, patron de Capgemini, rachète Altran, le leader du conseil en technologie, pour former un géant de 17 milliards de chiffre d'affaires. Le montant total de la transaction s'élève à 5 milliards d'euros. On l'attendait dans la publicité. Il décide d'investir dans la tech. Paul Hermelin voit en effet les deux granges comme complémentaires. Altran, peu connu du grand public, est un groupe de conseil en technologie, très présent dans l'automobile, l'aéronautique ou le nucléaire. Concrètement, le montant de la transaction sera de 3,6 milliards d'euros, hors une dette de 1,4 milliard d'euros. " C'est une opération à 5 milliards d'euros ", résume Paul Hermelin. Pour la financer, Capgemini puisera un milliard d'euros dans ses réserves de liquidités. " Cet argent sera mieux utilisé dans cet opération qu'en restant dans nos caisses ", confie Paul Hermelin. Le reste sera emprunté. " C'est une OPA amicale, souligne Dominique Cerruti PDG d'Altran, nous sommes dans une industrie où il y a une forte concentration des clients et sur-fragmentation des entreprises comme la nôtre. " >> Lire l'article complet sur le site Challenges
Comment la DSP 2 change la donne pour les entreprises
De nouveaux acteurs non bancaires, parmi lesquels des fintechs et des sociétés technologiques, se positionnent sur les services de paiement et proposent des produits financiers inédits. Favorisée par la directive européenne révisée sur les services de paiement, l'émergence de cette offre nouvelle profite directement aux directions financières d'entreprises. L'exemple d'Amazon est éloquent. Aux Etats-Unis, le groupe s'est positionné dès 2007 dans les services financiers en proposant une solution de paiement. Depuis 2011, son offre s'est étendue à l'octroi de crédits aux entreprises enregistrées sur sa plateforme. En 2017, plus de 20 000 petites entreprises ont emprunté plus d'un milliard de dollars à Amazon. Selon lui, la moitié des entreprises clientes souscrivant un premier prêt en contracte un deuxième. >> Lire l'article complet sur le site Option Finance
Lafarge : " La responsabilité sociétale des entreprises n'est clairement pas encore au coeur des décisions des investisseurs "
Comment les investisseurs réagissent-ils lorsque les entreprises cotées sont à l'origine d'accidents industriels ou de scandales éthiques de grande ampleur ? Analyse intéressante de la chercheuse Marie-Aude Laguna sur l'impact d'une procédure judiciaire lancée contre un groupe coté. Il y a un an, la société Lafarge était mise en examen pour " complicité de crimes contre l'humanité ". Or, Marie-Aude Laguna qui décortique les différents épisodes de "l'affaire" constate que seule la procédure judiciaire a eu un impact sur les investisseurs. Il a fallu 6 mois avant que le cours de bourse dévisse. Si les investisseurs avaient répondu à des considérations éthiques, les cours auraient baissé bien avant. Que des événements rassurants surviennent, et l'on voit comme les actionnaires se rassérènent. >> Lire l'article complet sur le site Le Monde