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Revue de presse pour directeurs administratifs et financiers (semaine du 25 janvier 2021)

Publié par Camille George le - mis à jour à

Cette semaine certains chiffres donnent le vertige et il n'est pas toujours facile de s'y retrouver mais heureusement tout n'est pas si sombre, quelques lueurs persistent.

Après une décennie de scandales et de manipulations, le marché des devises redécouvre la vertu

Le marché mondial des monnaies commence à intégrer la gestion des risques extrafinanciers (environnement, droits sociaux, gouvernance) par les entreprises. Les plus vertueuses sont récompensées et les fautives sanctionnées. Cette conversion encore limitée intervient après une décennie de dérives et de scandales. Aujourd'hui, certaines banques tentent de promouvoir des comportements plus vertueux d'une de leurs clientèles, les entreprises. Ainsi, Primetals a noué un accord de quatre ans avec Deutsche Bank pour ses opérations sur les options de change. Si le groupe de métaux ne réalise pas certains objectifs (réduction d'émission de gaz à effet de serre...), il devra reverser de l'argent à des ONG. La banque allemande a aussi offert à son client, Olam, des conditions tarifaires préférentielles sur les dérivés sur le bath thaïlandais grâce à la satisfaction de certains critères (respect de l'environnement, droit du travail...). Les entreprises représentaient toutefois 7 % seulement du volume quotidien sur le marché mondial des monnaies en 2019. Seule une infime fraction est susceptible de se convertir définitivement au trading socialement responsable. >> Lire l'article complet sur le site Les Echos

Entre les créations et les défaillances d'entreprises, des chiffres vertigineux en 2020

La pandémie donne le tournis aux greffiers des tribunaux de commerce. Selon un bilan rendu public jeudi 28 janvier, l'année dernière, les tribunaux de commerce ont enregistré une chute impressionnante des procédures collectives (-37%). Dans le même temps, les créations d'entreprises ont augmenté de 2%, soit 10.000 créations supplémentaires par rapport 2019. Le boom des créations d'entreprises s'explique en grande partie par une forte hausse dans le secteur du transport, de la logistique et des livraisons. "La crise sanitaire et les mesures de restriction ont accéléré le mouvement d'ubérisation de l'économie par le recours accru des plateformes", a expliqué Laurent Freula, économiste à Xerfi. De son côté, Sophie Jonval, présidente du Conseil national des greffiers des tribunaux de commerce déclarait lors d'un point presse ce jeudi 28 janvier que : "Les aides aux entreprises du gouvernement ont été relativement efficaces. L'enjeu va être l'anticipation et les procédures pour éviter les liquidations" >> Lire l'article complet sur le site La Tribune

Un an après le début de la crise du Covid-19, le FMI entrevoit le bout du tunnel

Selon l'institution de Washington, la croissance mondiale devrait atteindre 5,5 % en 2021. Une révision à la hausse de 0,3 point de pourcentage par rapport à la précédente estimation, qui datait d'octobre 2020. Optimisme prudent mais optimisme malgré tout. Ainsi, les performances de la zone euro, de l'Inde, du Japon, des Etats-Unis ou encore de la Turquie ont dépassé les attentes, grâce à un rebond de leur consommation et à un " ajustement au télétravail " dès le troisième trimestre 2020. Les pays riches devraient rapidement retrouver leur niveau d'activité d'avant la pandémie grâce à leurs plans de sauvetage massifs. Ce sera le cas des Etats-Unis et du Japon dès le second semestre 2021 et de la zone euro à partir de 2022, relève le FMI, qui a abaissé sa prévision de croissance sur le Vieux Continent à + 4,2 % pour 2021, en raison de la résurgence de la pandémie et des mesures de confinement qui en résultent. >> Lire l'article complet sur le site Le Monde

L'examen de conformité fiscale : un nouvel outil pour sécuriser les entreprises

En se soumettant à un audit volontaire, les entreprises réduisent leur risque de redressement fiscal. L'instauration d'un droit à l'erreur, ainsi que du partenariat fiscal visant à améliorer le dialogue entre les grands groupes et l'administration fiscale, témoignent de la volonté de la DGFIP de sortir d'une logique purement répressive. Dans le sillage de ces dispositifs d'accompagnement, Bercy vient d'annoncer un dernier né : l'examen de conformité fiscale (ECF). Le principe ? Une entreprise demande à être auditée par un professionnel du chiffre, du conseil ou de l'audit pour s'assurer de sa conformité fiscale. Plus précisément, l'analyse porte sur dix points fiscaux définis par Bercy, et considérés comme les points de contrôle les plus fréquents. Ouvert à toutes les entreprises, quels que soient leur secteur d'activité et leur taille, cet examen doit avant tout sécuriser l'entreprise dans ses choix et réduire le risque de redressement fiscal. Bery précise que si l'entreprise a suivi " les recommandations de son prestataire (indiquées précisément dans le compte rendu de mission), aucune pénalité ni intérêt de retard ne seront appliqués par la DGFiP. " >> Lire l'article complet sur le site Les Echos

Iznes révolutionne les placements de trésorerie d'Engie

Pour la direction de la trésorerie d'Engie, et plus particulièrement le département dédié à la liquidité de court terme de l'entreprise, l'année 2020 aura été placée sous le sceau de l'innovation. Les équipes financières d'Engie ont finalisé il y a peu le déploiement de la plateforme Iznes, dont la technologie blockchain leur a permis d'optimiser considérablement leur processus de placement de trésorerie de court terme. Grâce à cet outil, l'entreprise s'est par ailleurs affranchie de frais de conservation de titres très importants. " Désormais, un tiers des montants investis en souscriptions ou en rachats de parts d'organismes de placement collectif (OPC) par l'entreprise, soit en moyenne 60 % du montant total de ses placements de trésorerie d'environ 5 milliards d'euros, le sont via cette plateforme ", indique Valérie Pujos, head of short term liquidity chez Engie. >> Lire l'article complet sur le site Option Finance

Comment obtenir un financement lorsqu'on est une petite structure ?

Vous êtes une entreprise non cotée, jeune, petite, vous détenez peu d'actifs tangibles ? Un peu tout cela à la fois ? Il est parfois difficile, dans ces conditions, d'obtenir un financement. Pour ces entreprises considérées comme plus opaques, l'accès à la dette reste d'autant plus compliqué que les banques font moins confiance à l'information qui leur est fournie. Une solution peut être de publier ses comptes en normes IFRS (International Financial Reporting Standards). Le référentiel IFRS, adopté dans plus de 130 pays, permet en effet de produire une information financière harmonisée. Son application, lorsqu'elle est obligatoire, a des impacts positifs pour les sociétés tels que la réduction du coût du capital, un meilleur accès à la dette, et une augmentation des investissements transfrontaliers. Opter pour les IFRS constitue donc une stratégie à envisager par les entreprises à la recherche de nouveaux partenaires bancaires pour des besoins de financement importants, que ce soit dans le cadre de prêts syndiqués, c'est-à-dire fournis par un ensemble d'établissements financiers, ou internationaux. >> Lire l'article complet sur le site Maddyness