Revue de presse pour directeurs administratifs et financiers (semaine du 25 février 2019)
Publié par La rédaction le | Mis à jour le
Cette semaine vous verrez que dans un contexte réglementaire toujours plus contraint, pouvoir s'appuyer sur une gouvernance et un management solide a du bon. Bonne lecture à tous!
M&A : le rôle grandissant des autorités de régulation
Les fusions-acquisitions ont enregistré en 2018 un volume d'activité très soutenu, surveillé de plus en plus par les autorités de régulation de la concurrence. A l'échelle mondiale, des amendes d'un montant supérieur à 148 M€ ont été prononcées dans 46 affaires en 2018, soit une hausse de 30 % par rapport à 2017. Les autorités de régulation concentrent leur attention sur les documents internes des parties à l'opération. Leur objectif est de comprendre les intentions stratégiques des entreprises fusionnant et leur point de vue sur l'impact de cette opération sur la concurrence. Dans certains cas, les entreprises doivent soumettre des milliers de documents sur l'opération et sur leur stratégie. La fusion prend alors une toute autre dimension. Elle nécessite que chaque partie, y compris l'autorité de contrôle, s'équipe d'outils d'intelligence artificielle (IA) ou et d'e-discovery. >> Lire l'article complet sur Les Echos
Les directions financières composent avec la prime Macron
Depuis le 11 décembre dernier, les chefs d'entreprise ont la possibilité d'offrir à leurs salariés une prime exceptionnelle exonérée de charges sociales et patronales et totalement défiscalisée. En effet, cette prime est exonérée d'impôt sur le revenu, de charges sociales patronales et salariales ainsi que de prélèvements sociaux (CSG-CRDS), dans la limite de 1 000 euros par bénéficiaire et uniquement pour les collaborateurs dont la rémunération brute n'excède pas trois fois le Smic (moins de 4 500 euros). Alors que de nombreuses entreprises - dont 56 % des dirigeants de PME-ETI- ont décidé de jouer le jeu du versement de cette prime, il revient aux directions financières de trouver les fonds nécessaires. Une tâche loin d'être aisée dans certains cas dans la mesure où de telles sorties de cash n'avaient pas été budgétées. >> Lire l'article complet sur le site Option Finance
Cloud Act et souveraineté numérique
Eric A. Caprioli, du cabinet d'avocats Caprioli & Associés, revient sur les tenants et aboutissants du Cloud Act en termes de souveraineté numérique... et sur les inquiétudes que le texte génère. Promulgué par le président Trump le 26 mars 2018, le le CLOUD Act (" Clarifying Lawful Overseas Use of Data Act ") établit de nouvelles règles pour simplifier (" clarifier ") l'échange de données électroniques entre les autorités américaines et étrangères dans le cadre de procédures judiciaires. Cependant, de nombreux angles morts peuvent justifier certaines angoisses des opérateurs de CLOUD. Et face à l'application extraterritoriale du CLOUD Act, la résistance s'organise en France et en Europe. La France planche sur la promotion d'un " cloud souverain ", qui pourrait se traduire par des propositions du gouvernement avant l'été. Ce concept doit concrètement inciter les entreprises françaises à adopter une stratégie " multicloud " qui consiste en premier lieu à privilégier les hébergeurs et développeurs français d'applications pour le stockage et le traitement des données les plus sensibles. >> lire l'article complet sur le site L'Usine Digitale
Mode projet et méthode agile : 5 conseils de pro
La méthode agile suppose de se convertir au développement itératif, tout en réduisant les cycles, ce qui peut compliquer la conduite d'un budget. Des outils de pilotage en temps réel et des modèles de gestion des risques de type ROAM pour une gestion simplifiée des changements permettent d'éviter les mauvaises surprises budgétaires. Il faut également être capable dimensionner une équipe projet au cas par cas en gérant un vivier de compétences. Comme la méthode agile repose sur la mutualisation des expertises il importe d'optimiser les modes de communication. La mise en place d'une gouvernance spécifique est bien sûr nécessaire. Enfin, utiliser les compétences transverses d'un manageur de transition qui assurera un rpôl de facilitateur peut être un réel atout. >> Lire l'article complet sur Les Echos
Pourquoi recruter un collaborateur sans expérience peut être une très bonne stratégie
Alors que les entreprises se battent pour repérer et garder les talents de leurs secteurs, d'autres prônent une stratégie moins orthodoxe : recruter les collaborateurs les plus doués, en se détachant de leur expérience business. À mesure que votre industrie est bouleversée par la technologie, envisagez de vous tourner vers des talents marginaux qui pourront vous aider à aller de l'avant pour que vous ne restiez pas sur la touche. Pour s'assurer qu'un outsider ne se transforme pas en une expérience ratée, Karina Wilsher conseille de rester stratégique quant à ses contributions :"il y a parfois un risque à introduire une pépite : tout le monde en voudra un morceau, confie Karina Wilsher. Vous devez être très discipliné et prendre le temps de vous en occuper." Idéalement, ces nouveaux venus deviennent des moteurs de changement qui vont forcer le reste des équipes à rester curieux et flexibles dans un monde en perpétuelle évolution. >> Lire l'article complet sur le site Maddyness
L'empathie est la clé d'une bonne réunion
C'est un fait, nous détestons tous les réunions. Elles représentent généralement une perte de temps et sont, hélas, bien parties pour perdurer. En tant que dirigeant, votre responsabilité est donc de faire en sorte de les améliorer. Cela ne se résume pas à les écourter, à les rendre plus efficaces ou mieux organisées. Il faut que les participants les apprécient et passent un bon moment. Votre meilleure arme? L'empathie. Pourquoi? Parce que l'empathie vous permet de décrypter ce qui se passe, et la gestion de vos émotions vous aide à orienter le groupe vers une atmosphère propice à un travail concret. >> Lire l'article complet sur Harvard Business Review France