Revue de presse pour directeurs administratifs et financiers (semaine du 22 mai 2023)
Publié par La rédaction le - mis à jour à
Cette semaine dans la presse éco-finance il est question d'industrie verte, du marché des assurances cyber, d'international, des valorisations de PME en baisse sur le marché du M&A mais aussi de la stratégie à adopter en période de récession. Bonne lecture !
« Le verdissement de l'industrie ne peut pas se limiter à la décarbonation des procédés et de l'énergie »
Le chercheur Pierre Veltz et le consultant Grégory Richa rappellent, dans une tribune au « Monde », qu'il faut agir sur tous les fronts : conception, marketing, design ; fabrication, distribution et logistique ; fin de vie et recyclage ; modes d'usage et modèles économiques. Les annonces le 22 mai d'Elisabeth Borne sur le « plan d'action » du gouvernement pour réduire les émissions de carbone secteur par secteur, après celles du président de la République et de Bruno Le Maire, ministre des finances, concernant la « réindustrialisation verte », vont dans le bon sens, comme tout ce qui contribue à renforcer l'industrie sur notre territoire, sous le double signe du gain de souveraineté et du « verdissement » de l'économie. On peut évidemment s'interroger sur l'ampleur des moyens envisagés (face au plan massif de l'Inflation Reduction Act américain), sur les limites d'une démarche nationale lorsque la bonne échelle est l'Europe, sur les financements et sur la crédibilité d'un impact budgétaire promis comme neutre. Mais cette séquence politique devrait être aussi une invitation à réfléchir sur ce que devrait être l'industrie « verte », notion qui reste en réalité bien floue. Le premier point à souligner est que celle-ci ne peut pas se limiter à des secteurs spécifiques. Cibler les batteries, le solaire, l'éolien et les pompes à chaleur est très utile. >> Lire l'article complet sur le site Le Monde
Fusions-acquisitions : les prix des PME au plus bas depuis 2020
Les multiples de valorisation des PME dans la zone euro ne cessent de baisser depuis le pic atteint en 2021. Dans un contexte économique rendu compliqué par la remontée des taux, l'activité de M&A est retombée au niveau de mi-2020, en pleine crise Covid. Lentement mais sûrement, la baisse des prix se poursuit sur le marché des fusions-acquisitions. Au premier trimestre 2023, les PME de la zone euro se sont vendues en moyenne 9,7 fois leur résultat brut d'exploitation (Ebitda), en baisse par rapport à la fin de l'année dernière (9,9 fois). C'est la plus faible valeur enregistrée depuis le premier semestre 2020, en pleine crise Covid, selon l'indice Argos qui mesure chaque trimestre l'évolution des valorisations des PME non cotées. Hormis un léger rebond il y a un an, les prix n'ont cessé de baisser depuis le pic atteint mi-2021, avec une valorisation moyenne de 11,6 fois l'Ebitda. « Cette mesure se situe dans un contexte macroéconomique qui continue à se dégrader, caractérisé par une intensification des tensions géopolitiques, une remontée des taux d'intérêt face à une inflation persistante, un ralentissement de la croissance économique et une volatilité des marchés actions », commente Louis Godron, le président d'Argos Wityu, un spécialiste du capital-investissement. >> Lire l'article complet sur le site Les Echos
L'international attire les financiers français
Suisse, Etats-Unis, Royaume-Uni, Belgique, Canada, Allemagne ou encore Espagne et Italie sont parmi les principaux pays d'accueil des expatriés français qui, selon le quai d'Orsay, seraient actuellement 3,5 millions, un chiffre en hausse constante : on comptait 270 000 départs vers un pays étranger en 2018 contre 160 000 en 2006, selon l'Insee. A la liste des pays habituels s'ajoutent certains pays d'Asie (Singapour) ou du Moyen-Orient (Emirats arabes unis) pour les métiers plus spécifiquement liés à la finance. « Le continent africain séduit également les candidats au départ et en particulier ceux issus de la diaspora, souligne Souleyman El-Kadi, consultant expert sur les zones Afrique et DOM-TOM pour Hays Executive et Hays International. Des candidats notamment appréciés par les grands donneurs d'ordres pour leur capacité à s'acclimater très rapidement et à adopter sans attendre les méthodes de travail ainsi que la culture locale. » Des départs motivés par une volonté de faire évoluer leur carrière professionnelle mais aussi et surtout par des niveaux de rémunération très attractifs. >> Lire l'article complet sur le site Option Finance
Quelle stratégie en période de récession ?
Les pressions exercées par l'environnement sont telles qu'une stratégie inadaptée peut mener au désastre. La stratégie d'une entreprise conditionne en grande partie sa performance lorsque l'économie se porte bien. Mais c'est surtout en période de récession qu'elle devient cruciale. En effet, les pressions exercées par l'environnement sont telles qu'une stratégie inadaptée peut mener au désastre. Les entreprises peuvent utiliser quatre stratégies pour faire face à une récession : stratégie purement défensive, stratégie purement offensive, stratégie duale et stratégie du statu quo. >> Lire l'article complet sur le site Harvard Business Review France
Assurance cyber : le marché va se durcir pour les PME
Des PME mieux protégées face aux menaces cyber. Le voeu de Bercy commence à se concrétiser, à en croire les derniers chiffres sur le marché de l'assurance cyber en France. Si la quasi-totalité (98 %) des grands groupes est déjà couverte par des compagnies comme AXA ou Chubb, et 10 % des ETI, 3 % des entreprises de taille moyenne (entre 10 et 50 millions d'euros de chiffre d'affaires) ont elles aussi franchi le pas, montre l'étude annuelle de l'Association pour le management des risques et des assurances de l'entreprise (Amrae) publiée ce mercredi. Près de 500 sociétés de cette catégorie se sont assurées contre les attaques numériques en 2022, soit un bond de 53 % en un an.? Mais gare à l'effet boomerang. Après les campagnes commerciales, vient le temps du bilan technique pour les assureurs. Pour la première fois depuis le lancement de l'étude, il y a quatre ans, les primes encaissées auprès des entreprises moyennes équilibrent tout juste les indemnisations versées par les assureurs. « La situation est intenable pour les assureurs, qui doivent réagir. L'ajustement de leurs politiques de souscription a déjà commencé cette année », prédit Philippe Cotelle, président de la commission cyber de l'Amrae et directeur de l'assurance cyber et du management des risques assurantiels chez Airbus Defence & Space. Pour les petites entreprises, le phénomène est plutôt attendu pour 2024. >> Lire l'article complet sur le site Les Echos