Revue de presse pour directeurs administratifs et financiers (semaine du 12 septembre 2022)
Publié par La redaction le - mis à jour à
Cette semaine dans la presse éco-finance il est question de sécuriser les chaînes d'approvisionnement, de la loi pouvoir d'achat, du taux de la BCE mais aussi des tendances M&A dans le contexte de crise. Bonne lecture !
Les entreprises et les syndicats critiquent le projet d'instrument européen de sécurisation des chaînes d'approvisionnement
L'instrument du marché unique pour les situations d'urgence (IUMU) - une nouvelle réglementation que la Commission européenne devrait proposer lundi (19 septembre) - est sous le feu des critiques avant même que l'exécutif n'ait officiellement proposé son texte. Grâce à l'IUMU, la Commission souhaite rendre le marché unique européen plus résistant aux crises qui pourraient mettre en péril son intégrité ou l'approvisionnement en biens d'importance stratégique. Pour ce faire, l'exécutif européen proposera des mesures par le biais desquelles les entreprises pourraient parfois être contraintes de communiquer aux autorités publiques des informations sur leurs chaînes d'approvisionnement. Dans des situations d'urgence, la Commission pourrait même obliger les entreprises à donner la priorité à certaines commandes plutôt qu'à d'autres, interférant ainsi avec ce que les entreprises considèrent comme leur liberté entrepreneuriale. >> Lire l'article complet sur le site Euractiv
Prime Macron, heures supplémentaires : ces nouveaux outils « pouvoir d'achat » des employeurs
Assouplissement de la prime Macron, encouragement financier à faire des heures supplémentaires ou monétiser ses jours de RTT... Plusieurs mesures adoptées cet été au Parlement dans le cadre du « paquet » pouvoir d'achat constituant des alternatives à des augmentations de salaire sont à la disposition des entreprises. Parmi les nouveautés, la nouvelle version de la prime pourra être décidée et versée en plusieurs fois, jusqu'à une fois par trimestre. Cela en fait un outil extrêmement souple pour les employeurs, sans répercussion durable sur la masse salariale contrairement à une hausse de salaire. Autre outil mis à disposition des entreprises : l'incitation à la hausse de la durée du travail. Concernant les heures supplémentaires, déjà exonérées de cotisations salariales, le plafond annuel d'exonération de l'impôt sur le revenu est relevé de 5.000 à 7.500 euros. De plus, la mesure va être étendue à tous les employeurs de 50 à 250 salariés. >> Lire l'article complet sur le site Les Echos
Les taux de la BCE pourraient grimper jusqu'à 2% d'ici décembre
Le gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau, a dit s'attendre à voir les taux de Banque centrale européenne remonter à un niveau « neutre », à près de 2% d'ici décembre, avant d'aller plus loin en fonction de l'inflation. La BCE a déjà opéré deux relèvements en juillet de 50 points de base et en septembre de 75 points. L'objectif : lutter contre la flambée des prix qui sévit dans la zone euro. Plusieurs économistes tablent aussi sur une hausse des taux de 75 points de base en octobre et 50 points de base en décembre, ce qui amènerait le taux sur les dépôts à 2%. De quoi alimenter le risque d'une récession qui plane déjà sur l'Europe. En effet, les entreprises et consommateurs vont devoir emprunter plus cher du fait que les banques vont répercuter les hausses de taux d'intérêt décidées par la BCE. Cela aura donc un effet d'étranglement sur la croissance économique, tout en faisant baisser l'inflation. >> Lire l'article complet su rle site La Tribune
M&A : les modes opératoires s'adaptent à la crise
Malgré l'envolée de l'inflation et des taux d'intérêt, le marché français des fusions-acquisitions reste dynamique, même s'il est en net ralentissement par rapport à l'an dernier. Pour autant, le haut degré d'incertitudes économiques tend à rendre les entreprises et les investisseurs plus prudents lors du processus d'acquisition, ce qui se matérialise notamment par une demande croissante de protections dans les accords conclus avec les vendeurs. Avec environ 90 milliards d'euros de transactions recensées durant le premier semestre, celui-ci a certes accusé un recul sensible en valeur. Pour autant, le constat est moins négatif qu'il n'y paraît. «Face à la dégradation de la conjoncture et à l'incertitude ambiante, la stratégie de nos clients depuis le début d'année a plutôt consisté à accélérer la finalisation de leurs projets de croissance externe qu'à les mettre en pause», indique Alexis Marraud des Grottes, avocat en M&A et marchés de capitaux chez Orrick. >> Lire l'article complet sur le site Option Finance
Les rôles, piliers de la gouvernance adaptative
Exit l'organigramme officiel qui ne correspond plus aux nécessités de l'entreprise. Une organisation implicite s'est mise en place, mettant le « rôle » au coeur du système, éclipsant ainsi les notions de poste et de fonction. La recherche-développement, l'innovation, la transformation culturelle, etc. sont parmi les sujets souvent portés par un rôle. L'intention n'est pas de codifier des procédures rigides, mais bien de s'appuyer sur une description suffisante du « qui fait quoi ? » afin d'éviter les malentendus et favoriser une bonne compréhension des attentes réciproques. C'est pourquoi on parle de gouvernance adaptative : une auto-organisation a besoin d'un processus adaptatif pour mettre à jour les rôles de manière continue. En considérant que les rôles sont distincts des personnes, la gouvernance adaptative insiste sur le fait que le rôle n'appartient pas à son porteur mais qu'il est un objet collectif. >> Lire l'article complet sur le site Les Echos