83 % des financiers de marché français confiants pour leur bonus en 2013
Publié par Florence Leandri le | Mis à jour le
Bien qu'inquiets pour leur avenir, plus de 8 banquiers français sur 10 s'attendent à recevoir un bonus cette année. Parmi ceux-ci, plus des deux tiers (68 %) pensent que leur bonus sera stable ou en augmentation.
Il existe une certaine sérénité à l'égard des bonus 2012. Parmi ceux qui s’attendent à toucher leur bonus, soit 83% des sondés, 4 sur 10 s’attendent à ce qu’il soit en augmentation par rapport à 2011 et 28 % misent sur un bonus équivalent. Il en va de même pour leur salaire fixe que beaucoup pensent voir augmenter (35%) ou du moins rester stable (54%).
Mais, lorsque les interrogations portent à plus long terme, les financiers français se déclarent inquiets : 42% misent sur une baisse des bonus d’ici 3 ans. 40% craignent par ailleurs pour leur emploi.
« Cette étude révèle la contradiction qui gagne les esprits des financiers en France. Malgré la confiance accordée au niveau de leur bonus, ils restent préoccupés par l’avenir et misent sur la vigilance pour 2013. Si la croissance économique semble revenir en France et les dernières prévisions de l’OCDE annoncent qu’elle va s’accélérer en 2013, les financiers restent dans une posture d’attentisme » commente James Bennett, directeur général d’eFinancialCareers.
Les Français plus pessimistes que les anglo-saxons
- les londoniens sont 59% à s’attendre à un bonus au moins aussi élevé qu’en 2011et 66% pour les New-Yorkais ; 68% pour les Français
- Quant à l’avenir, les financiers de Wall Street rejoignent les Français et sont 42% à s’attendre à une baisse dans les 3 prochaines années. Les londoniens sont encore moins optimistes : 52 % d’entre eux se préparent à une baisse de leur prime annuelle d’ici 2015.
A noter néanmoins que ces éléments doivent être relativisés compte tenu, notamment, du faible échantillon sondé : menée du 18 décembre 2012 au 3 janvier 2013, l’enquête eFinancialCareers.fr auprès des professionnels de la finance basés en France recense 295 répondants (contre 828 pour l'étude menée au Royaume-Uni du 18 septembre au 8 octobre 2012 et 911 pour celle menée aux Etats-Unis du 25 septembre au 3 octobre 2012).