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Le soutien de Bpifrance et du groupe BEI aux PME innovantes

Réunis pour signer deux accords destinés à amplifier le soutien financier aux PME et ETI innovantes françaises, le groupe BEI (Banque Européenne d'investissement) et Bpifrance ont confirmé leur mobilisation autour du Plan d'investissement pour l'Europe.

Publié par Barbara Prose le - mis à jour à
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Le soutien de Bpifrance et du groupe BEI aux PME innovantes
© Pixabay

Ce lundi, Bpifrance et le groupe BEI (Banque européenne d'investissement) se sont accordés sur deux sujets : le soutien aux projets d'industrialisation technologique avec la création de la première plateforme d'investissement européenne et le renouvellement de l'accord InnovFin SMEG (accord de financement de l'innovation pour les petites et moyennes entreprises commandé par la Commission Européenne et la BEI dans le cadre du projet Horizon 2020). Grâce à cette mobilisation et ces deux accords, co-signés par Ambroise Fayolle (Vice-Président de la BEI) et Nicolas Dufourcq, directeur général de Bpifrance, l'industrie du futur devrait bénéficier d'un renfort des investissements en fonds propre et les PME et ETI d'un accès à des prêts plus importants. A ce sujet, Nicolas Dufourcq a affirmé: "Cette deuxième enveloppe renforce encore le rôle de Bpifrance en tant que banque de l'Industrie en augmentant de 100 millions d'euros la capacité d'intervention du fonds SPI, "Société de projets industriels", pour accompagner les entreprises innovantes devant accélérer l'industrialisation de nouvelles activités industrielles". Par ce biais, le SPI va débloquer un potentiel pour les entreprises industrielles européennes qui souhaitent co-investir en France dans l'industrie du futur et "créer de nouveaux emplois industriels" ajoute t-il. Peu de temps auparavant, Bpifrance avait déjà annoncé encourager les PME et ETI avec la création d'un fonds de dette privée de 140 millions d'euros. Le groupe montre désormais son soutien envers l'industrie de demain.

Pour Ambroise Fayolle, directeur général de la BEI, la signature de ces accords permet de "doubler la capacité d'intervention en faveur des entreprises innovantes". L'État français a déjà investi près de 700 millions d'euros de fonds dans la relance industrielle dans le cadre du Plan Juncker. Par la suite, l'initiative devrait créer quelques 4 000 emplois pour des investissements de près de 2 milliards d'euros en actifs industriels. 37 opérations ont déjà été approuvées dans le cadre du Plan d'investissement pour l'Europe pour un montant global de 2,8 milliards d'euros. Si ces opérations sont possibles aujourd'hui, ceci est permis par le budget que le Plan Juncker permet de débloquer via le FEIS (Fonds européen pour les investissements stratégiques).

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