La gestion de flotte n'est pas qu'une question de coûts... et ce sont des Daf qui le disent!
Télématique, un remède à la fraude
Chez LS Service non plus, le chapitre de la transformation de la gestion de la flotte n'est pas achevé. " LS Service entretient l'esprit Scop, c'est-à-dire une confiance mutuelle, insiste son Daf. C'est pourquoi nous refusons de géolocaliser nos véhicules, mais malheureusement des abus sur l'utilisation sont constatés. " De fait, le poste de coût le plus important de la flotte de LS Service découle de la liberté dont disposent les collaborateurs de conserver leurs véhicules le soir et le week-end. Or, l'entreprise enregistre en effet une utilisation frauduleuse importante des véhicules qui est uniquement détectée au travers de la carte Total GR pour les prises de carburant. " Pour enrayer ces pratiques, nous allons avoir recours avec le loueur Arval à la télématique embarquée. Grâce à des boîtiers télématiques installés à bord des véhicules, nous allons pouvoir disposer de remontées d'informations sur l'utilisation des véhicules et sur leur position en temps réel. "
Cette solution de gestion en temps réel, qui va enregistrer sur chaque véhicule les accélérations, les freinages brutaux et les plages d'utilisation le week-end, semble avoir été acceptée par les salariés. " Cette option comporte en effet un volet sécurité qui garantit aux conducteurs qu'ils pourront être secourus en cas de choc brutal sur une zone d'intervention isolée. 200 véhicules seront d'ores et déjà équipés d'ici la fin de l'année, même ceux appartenant à d'autres loueurs ", explique Jérôme Bissuel.
Sur des activités bien différentes, ces deux Daf se rejoignent en tout cas en ayant recours au mode de gestion des véhicules en parc pour manager et satisfaire les collaborateurs de leur entreprise. Et la gestion des coûts y trouve son compte également.
Affirmer une image passe aussi par le parc automobile
" Notre choix de créer un pool de voitures en libre-service constitué de Toyota Yaris Hybride répond à une problématique, explique Pascal Boisliveau. En Île-de-France en effet, l'activité des commerciaux ou du personnel administratif ne nécessite pas d'avoir des véhicules attitrés. Nous fonctionnions jusqu'ici avec un remboursement des indemnités kilométriques ; nous avons décidé de changer pour des raisons de coûts mais également parce qu'en termes de développement durable l'entreprise souhaitait communiquer et affirmer une image. Nous avons opéré un choix entre voitures électriques et hybrides en fonction des kilométrages effectués, car les trajets du personnel de l'entreprise peuvent les conduire de Boulogne-Billancourt jusqu'à Orléans ou Rouen. En cela, les modèles hybrides étaient préférables. "