ERP : 18% datent du siècle dernier
Des budgets mieux maîtrisés
Les budgets, qui ont toujours tendance à s'envoler lorsqu'il s'agit de gros projets informatiques, semblent être mieux maîtrisés en 2017. En effet, si seuls 2 % des répondants déclarent avoir réussi à respecter leur budget initial, pour 29% de ceux qui ne l'ont pas respecté il s'agit d'une évolution du périmètre du projet (contre 14% en 2015 et 26% en 2016). Il s'agit donc d'améliorer les processus des phases initiales pour remédier à ce problème.
Par ailleurs, les gros dépassements de budget (plus de 20%) restent stables tandis que les dépassements de budgets modérés (moins de 20%) continuent de baisser : ils se situent à 14% contre 23% en 2015.
Fiabilité appréciée mais ergonomie peu satisfaisante
Comme chaque année, l'étude a demandé aux utilisateurs de noter différents critères de leur ERP sur une échelle de 0 à 10. C'est encore la fiabilité du progiciel qui arrive en tête (note de 7,1) suivie de près par la richesse fonctionnelle (6,9) et l'adéquation aux besoins (6,7).
Par contre les éditeurs ne séduisent toujours pas d'un point de vue mobilité (5,3 mais en progression par rapport aux années précédentes) ni sur l'ergonomie de leurs solutions (les items "créer de nouveaux états et formulaires", "facilité à retrouver une information" ou encore "facilité de prise en main" sont évalués entre 5,4 et 6,5).
Le CXP a également demandé aux répondant d'évaluer le ROI sur une échelle de 0 à 10. Ce sont l'optimisation des processus (organisation de l'entreprise - 6,4), les relations avec les tiers fournisseurs, clients etc. (6,2), la gestion financière (trésorerie, compte de résultat - 6,2) et les stocks (6,2) qui bénéficient en premier lieu de l'instauration d'un ERP. Par contre, la baisse du budget informatique annuel et la motivation des salariés ne sont pas au rendez-vous (notes respectives de 4,4 et 5,3).