Quand un outil, source to pay, permet à la direction achats de mieux travailler...et de mieux parler le Daf!
Publié par Florence Leandri le | Mis à jour le
Lors de la 3ème édition d'Ivalua on air, Sylvie Robin-Romet, directrice des Achats du groupe Crédit agricole SA a pris la parole pour expliquer comment l'adoption d'un outil source-to-pay permet d'optimiser les dépenses et les processus achats. Un témoignage qui devrait parler aux Daf!
Ce 13 octobre 2015, se tenait donc la troisième édition d'Ivalua on air. Le lieu (UGC Normandy et Lido) a visiblement inspiré les organisateurs qui, tout au long de l'événement, ont filé la métaphore du cinéma: mise en scène, films, sosies (gros succès pour Marylin Monroe) mais surtout "stars" du monde des achats, venus témoigner et des défis de leur profession et de l'intérêt de la solution ivalua (accessible via tablettes et mobiles). Parmi ces stars, citons Sylvie Noël, DA de Covéa, qui a réagi sur les résultats de l'enquête internationale 2015 d'Ivalua sur la transformation digitale et les décideurs achats, Blaine Hurley, senior director - Sourcing Excellence, Global Strategic Sourcing de Whirlpool Corporation ou bien encore Sylvie Robin-Romet, directrice des Achats du groupe Crédit agricole SA. Sa keynote qui visait à expliquer comment un outil source-to-pay (S2P) permet d'optimiser les dépenses et les processus achats, aura sans nul doute convaincu les directeurs financiers présents dans la salle (car si l'assistance était principalement composée de responsables achats, les Daf n'étaient pas absents), d'étudier une telle solution.
Avec 50 millions de clients, 140 000 collaborateurs, trois activités réglementées (banque, assurance, immobilier), une organisation très décentralisée et une croissance à la fois organique et externe, les spécificités du Crédit agricole ne sont pas transposables à toutes les entreprises. Néanmoins certains éléments parleront à bon nombre de Daf. Ainsi le monde achats du CA se compose de 150 acheteurs répartis au sein des différentes entités d'achats et sur 6 grandes familles. Via l'adoption de l'outil ivalua, Sylvie Robin-Romet souhaitait mettre en valeur la compétence des acheteurs et les faire intervenir dès l'expression de besoins donc au plus près des prescripteurs mais aussi aller jusqu'au règlement de la facture, "la vraie valeur ajoutée d'un outil e-achats" et à moindre coût. Mais parmi les bénéfices de l'adoption de la dernière release d'Ivalua, la DA du Crédit agricole a aussi mentionné le fait de "mieux connaitre ses fournisseurs, ce qui permet d'identifier leur valeur ajoutée et d'influer sur la politique RSE du groupe" (Crédit agricole groupe a reçu le label relations fournisseurs responsables).
Dans son intervention, la DA a aussi révélé que l'outil a permis la création d'un nouveau métier: celui de créateur d'offres et a instauré une culture des catalogues co-construits entre acheteur et prescripteur. Le process devrait être entièrement digitalisé à la fin 2015 permettant un vrai gain de temps "puisque la correspondance remplace la validation". Forte d'une première adoption, très satisfaisante, de l'outil ivalua dans sa release 6 où la customisation l'avait emporté, sans doute pour fédérer, Sylvie Robin-Romet a veillé à ce que l'adoption de la release 8 se fasse sur un outil standard, ne permettant que 10% de spécifique, afin de faciliter les mises à jour et de limiter les coûts.
En fin d'intervention la DA du Crédit agricole a insisté sur 3 points: le picking, qui permet à chaque entité de ne retenir que ce dont elle a besoin et qui ne fait donc pas fi des outils déjà existants, l'importance d'investir dans la conduite de changement vis à vis des fonctions autres qu'Achats et sa volonté de challenger ivalua sur le module "règlement des factures".
Entendu
Question de Gérard Dahan, directeur EMEA d'Ivalua: "quel est le KPI prouvant que le choix d'Ivalua était le bon pour votre structure ?"
Blaine Hurley, senior director - Sourcing Excellence, Global Strategic Sourcing de Whirlpool Corporation, n'a pas hésité longtemps avant que de répondre que c'était celui d'avoir gardé son job. Une réponse qui a bien sûr suscité les rires de l'auditoire et sans doute rassuré quelques-uns!