Banques : du conditionnement du financement aux flux
Publié par Florence Leandri le - mis à jour à
Hervé Garabédian, directeur du pôle trésorerie finance de Marianne experts, alerte sur une pratique récente des banques : conditionner le financement alloué à une captation des flux.
Bien des banques font figurer dans le contrat de financement de trésorerie ou de moyen terme une obligation de transmission des flux au prorata du financement. C’est cette pratique qu’Hervé Garabédian, directeur du pôle trésorerie finance de Marianne experts, cabinet de conseil en réduction des coûts, a décortiqué au bénéfice des Daf participants à l’atelier intitulé “Conditionner le financement aux flux : définir une stratégie bancaire”, qu’il animait mercredi 30 mai 2012 lors de la seconde édition de Top Daf, manifestation proposée par Arcanéo.
Au-delà du débat sur une assimilation de cette pratique à de la vente forcée, Hervé Garabédian conseille aux Daf, d’une part, d’être particulièrement vigilants quant au coût, voire au surcoût, qui peut être généré par le traitement de ces flux. D’autre part, il recommande d’inscrire les commissions (commission d'engagement, commission de non-utilisation, commission de participation, etc.) assortissant le financement au compte 661, non pas dans le compte n° 627, afin de ne pas impacter le résultat d’exploitation et donc le coût d’un futur financement.
“Vers l’entreprise numérique : les défis du Daf”, “Les leviers d’optimisation de la fonction finance”, “Blanchiment d’argent sale : émergence d’une concurrence mafieuse”, “L’évaluation foncière cadastrale”, “Délégation de pouvoirs, autonomie budgétaire, contrôle interne : quel équilibre rechercher ?”, “Comment diffuser la culture de gestion ?”, les ateliers thématiques qui se sont tenus lors de la seconde édition de Top Daf, les 30 et 31 mai derniers, à Deauville, couvraient des sujets très divers.