Revue de presse pour directeurs administratifs et financiers (semaine du 23 mars)
Publié par La rédaction le - mis à jour à
La crise sanitaire fait bouger beaucoup de lignes et cette semaine encore elle fait la une des médias éco-finance. Suspens autour des mégadeals européens, les coronabonds un instrument financier à l'étude, vulnérabilité accrue face à la fraude au virement sont au programme de cette revue de presse.
La crise du coronavirus bouscule les mégadeals européens
Les marchés s'interrogent sur l'exécution des dernières grandes transactions européennes comme Alstom-Bombardier, ou Covea-PartnerRe. Mais des investisseurs sont déjà sur le pied de guerre pour saisir des opportunités d'acquisitions. Un tiers des transactions se poursuivent, autant sont décalées à la fin de l'année et les autres sont suspendues, détaille George Holst, responsable de la clientèle entreprises de BNP Paribas. Mais des opportunités se profilent. " Nous commençons à voir des acheteurs qui se manifestent pour prendre des participations dans des entreprises solides mais décotées en Bourse ", note Bertrand Peyrelongue, responsable mondial du M&A de Crédit Agricole. L'après crise est déjà à l'étude et la reprise doit s'anticiper. >> Lire l'article complet sur le site Les Echos
Les " coronabonds " en sept questions
Face à l'ampleur et à l'urgence de la crise du coronavirus, l'idée d'émettre des obligations paneuropéennes, permettant de mutualiser les dettes des pays membres de la zone euro, ressurgit. Un eurobond serait émis au nom de l'Union européenne et non plus au nom des différents gouvernements nationaux. Autrement dit, il s'agit d'emprunts émis en commun par les pays de la zone euro sur les marchés. Une structure ad hoc, qui peut être créée ex nihilo, émet une dette au nom de tous les États européens. Ensuite, dans un système de mutualisation parfait, un mécanisme commun permet une réallocation des fonds levés vers les différents pays de la zone euro. Quant au taux d'intérêt, il s'agirait d'une moyenne pondérée correspondant à la solidité financière des différents États. Le principal avantage d'un tel instrument financier est de mutualiser la dette et d'empêcher la spéculation sur les États en difficulté, dont les taux d'intérêt des obligations sont beaucoup plus élevés. >> Lire l'article complet sur le site Euractiv
Vigilance ! L'épidémie rend les entreprises plus vulnérables à la fraude au virement
Les entreprises, dont l'organisation du travail est aujourd'hui chamboulée par la crise sanitaire liée à l'épidémie du Covid-19, se retrouvent plus exposées aux fraudes au virement. En pensant effectuer un virement bancaire à leur fournisseur habituel, certaines ont perdu beaucoup d'argent. De bonnes pratiques peuvent être adoptées pour s'en protéger comme ne jamais payer dans l'urgence et recouper un maximum d'informations avant paiement. La banque de La Défense affirme, de son côté, que toutes ses équipes de lutte contre la fraude sont opérationnelles pour poursuivre la détection des opérations suspectes et indique communiquer régulièrement avec ses clients sur ces sujets là. >> Lire l'article complet sur le site LaTribune
Les directeurs financiers, garde-fous des collectivités territoriales
Les directions financières ne sont pas l'apanage des entreprises, elles sont également présentes dans les collectivités territoriales (commune, département, région, etc.). Et comme dans le secteur privé, elles jouent un rôle central dans la conduite des procédures budgétaires et de la gestion de la dette et de la trésorerie au sein des instances de gouvernance locales. En effet, au-delà de la préparation du budget annuel, de la fin de l'été au mois de décembre, le DAF va participer à la définition des orientations financières et aux arbitrages nécessaires de certains choix d'investissements. Dans cette perspective, il va conseiller les élus mais aussi les alerter sur les risques financiers pour la collectivité. >> Lire l'article complet sur le site Option Finance
Epargne salariale : il faut s'attendre à des retards de versements
Dans le contexte exceptionnel de l'épidémie du coronavirus et du confinement, les entreprises ont jusqu'au 31 décembre 2020 pour réaliser ces versements. Aucun intérêt de retard ne sera dû si elles s'y prennent après le mois de mai. Il faut donc s'attendre à toucher, dans certaines entreprises, son intéressement et sa participation plus tard que d'ordinaire. Cette dérogation figure dans une ordonnance parue le 26 mars au Journal officiel, prise en application de la " loi d'urgence pour faire face à l'épidémie de Covid-19 " du 23 mars. Le texte n'opère pas de distinction en fonction de la date de clôture de l'exercice des entreprises, toutes sont donc a priori concernées. >> Lire l'article complet sur le site Le Monde
Développez une culture de la confiance
L'attitude face à l'échec est un facteur clé de la réussite. Toutes les grandes entreprises, tous les professionnels aguerris ont vu leur trajectoire vers le succès ponctuée de faux pas, de sorties de route, de revers de fortune. Même l'équipe qui remporte le match peut commettre des erreurs et connaître des moments de flottement. C'est la raison pour laquelle la capacité à se remettre rapidement en selle est capitale. La résilience est plus qu'un trait de personnalité ou qu'un simple phénomène psychologique. Les équipes qui travaillent dans une culture de prise de responsabilités, de collaboration et d'initiative sont plus facilement convaincues de pouvoir affronter tous les dangers. >> Lire l'article complet sur le site Harvard Business Review France