Revue de presse pour directeurs administratifs et financiers (semaine du 4 mai 2020)
Publié par La rédaction le - mis à jour à
Cette semaine, la presse éco-finance s'interroge sur l'après coronavirus, l'après confinement. Quid de la reprise, du retour dans les bureaux, quid de la résilience financière de l'ensemble des acteurs dans la durée...
Imaginer l'après Covid-19
Ceux qui croient et prétendent que la crise du coronavirus ne changera rien se trompent, tout comme se trompent ceux qui croient et affirment qu'elle changera tout. A l'évidence devrait se dessiner une remise en cause d'une certaine division internationale du travail et l'avènement progressif d'un " retour à la maison " , en particulier pour les produits stratégiques, ceux dont la crise nous a fait comprendre qu'ils engendraient une dépendance insupportable et une vulnérabilité dangereuse. Cette forme de relocalisation aura un coût conséquent, qu'il nous faudra prévoir et provisionner. Le développement et l'accélération de la digitalisation, cette évolution vers le capitalisme numérique décrite par Daniel Cohen, sont inévitables. La crise a largement montré combien la connectivité numérique permettait d'assurer la continuité des opérations et des activités économiques. >> Lire l'article complet sur le site Les Echos
Coronavirus : les banques françaises résistent... pour l'instant
Face au choc de la pandémie, Société générale, BNP Paribas et Crédit agricole accumulent les provisions. C'est l'indicateur le plus évident des graves dommages économiques que va provoquer le Covid-19. Les comptes du premier trimestre 2020 des banques européennes, et surtout américaines, font apparaître une flambée du " coût du risque ", c'est-à-dire des provisions qu'elles doivent constituer pour faire face à des pertes potentielles de crédits, parce que de nombreux prêts souscrits par leurs clients, en particuliers les entreprises, ne pourront pas être remboursés. Point positif : les banques françaises, à l'instar de la plupart des grandes banques européennes et américaines, sont entrées dans la crise actuelle avec des matelas de capitaux élevés. Une solidité qui leur avait fait défaut lors de la crise financière de 2008. >> Lire l'article complet sur le site Le Monde
La faillite menace 436 millions d'entreprises dans le monde
Selon le troisième rapport de l'OIT sur les effets de la pandémie sur le marché du travail, environ 232 millions de commerces de gros et de détail, 111 millions d'entreprises dans l'industrie manufacturière, 51 millions dans l'hôtellerie et 42 millions dans les autres activités commerciales, dont l'immobilier, sont en difficulté. D'un point de vue régional, l'organisation estime que les Amériques sont les plus touchées, avec une perte d'heures de travail qui devrait atteindre 12,4 % au deuxième trimestre, suivies par l'Europe, où la baisse est estimée à 11, 8 %, puis par le reste des régions, toutes supérieures à 9 %. Par ailleurs, l'OIT appelle à une meilleure coordination internationale en matière de mesures incitatives et de dispositifs d'allègement de la dette, de sorte que " la reprise soit effective et durable ". >> Lire l'article complet sur le site Euractiv
Diriger : quatre leviers pour l'après-confinement
Etre aux manettes dans le monde d'après-Covid-19 va supposer quelques nouveaux réflexes de la part des leaders et comités de direction. En premier lieu, place à la résilience et au collectif. Il faudra d'abord intégrer des mesures de résilience. Il importera alors que l'entreprise soit évaluée au-delà de ses résultats financiers et que sa pérennité soit appréciée. Deuxième nécessité : repeser la chaîne de valeur stratégique . Sans industrie, pas d'usine ; sans usine, pas de production. Mais il faudra aussi jouer collectif et miser sur l'innovation frugale. >> Lire l'article complet sur le site Les Echos
Les directions comptables à l'épreuve du confinement
Alors que les directions comptables étaient peu habituées au télétravail, elles ont réussi à s'organiser rapidement pour assurer la production comptable à distance. Elles ne sont cependant pas toutes impactées de la même manière par la situation actuelle. Certaines se retrouvent avec une charge de travail supérieure quand d'autres font face à une baisse d'activité. Une fois les éléments organisationnels réglés (accès au réseau VPN, récupération des factures papier entre autres), les directions comptables ont dû faire face à une charge de travail inhabituelle. Aux travaux de clôture qui perdurent s'ajoutent des questions comptables plus théoriques liées à l'impact du Covid-19 sur les comptes : comment traiter le chômage partiel dans les comptes ? Quelles hypothèses retenir pour valoriser ses actifs ? Comment valoriser ses stocks ? >> Lire l'article complet sur le site Option Finance