Rémunérations : pensez au variable pour les collaborateurs de la Daf
Publié par Eve Mennesson le | Mis à jour le
Une étude de rémunération du cabinet Hays démontre que la partie variable des rémunérations se démocratise. Une piste à utiliser pour récompenser vos équipes et les fidéliser.
La rémunération : nerf de la guerre en matière de recrutement mais aussi de fidélisation. Nous l'avons maintes fois évoqué à travers nos articles. L'étude annuelle de rémunération du cabinet de recrutement Hays, qui vient d'être publiée, est de ce point de vue précieuse.
Des efforts vis à vis des profils rares
Si le cabinet Hays observe une stabilisation des rémunérations en 2014, des efforts sont constatés pour attirer et/ou retenir des profils rares. "Toujours au cas par cas, ces augmentations de salaires sont ciblées et ne concernent que les profils stratégiques accompagnant la transformation du département", précisent les auteurs de l'étude.
Parmi ces profils "rares" : les consolideurs, les profils bilingues en anglais mais aussi ceux qui ont le sens du business. "Les Daf recherchent des comptables qui s'interrogent s'ils constatent un gros écart sur une facture et surtout qui vont chercher la réponse par eux-mêmes", rapporte Ludovic Bessière, directeur de Hays Finance et Comptabilité. Les Daf "business partners" recherchent des équipes "business partners", capables de les accompagner dans la transformation de leur fonction.
Le variable pour récompenser la performance
Autre enseignement intéressant de cette étude : la montée en puissance de la rémunération variable. "Le variable des Daf atteint aujourd'hui 30%, contre 10/15% il y a quelques années", constate Ludovic Bessière. Surtout, le variable n'est plus exclusivement réservé aux seuls Daf. Il s'étend aux directeurs du contrôle de gestion, aux directeurs comptables, aux credit managers... Et atteint pour ces fonctions la part de 10%.
Les fonctions comptables et financières non managériales sont également concernées par la rémunération variable mais plutôt à hauteur de 5%. "Tandis que le fixe rémunère une expertise et un savoir-faire, le variable récompense une performance", rappelle Ludovic Bessière. Une piste intéressante pour fidéliser des équipes compétentes en ces temps où les hausses salariales ne sont pas au beau fixe.