Les entreprises qui ont féminisé leur encadrement sont mieux cotées… à la Bourse
Publié par Yousra Senhaji le | Mis à jour le
Le parcours boursier d'un échantillon d'entreprises comptant un minimum de 35 % de femmes cadres supérieurs a surperformé le CAC 40 sur la période 2007-2012.
Corréler la féminisation de l’encadrement de l’entreprise et sa performance boursière, c’est l’objectif d’un nouvel indicateur créé par un professeur de la Skema Business School et baptisé Femina Index.
Pour faire partie de cet indice, le seuil minimum de féminisation de l’encadrement est de 35%. Autant dire qu’il n’y avait pas foule au moment du lancement de cette étude en 2007 puisque seules 10 entreprises du CAC40 répondaient à ce critère : Accor, Axa, BNP Paribas, Danone, L’Oréal, LVMH, PPR, Publicis, Sanofi et Société Générale. L’étude a ainsi comparé, entre 2007 et 2012, ce portefeuille d’entreprises diversifié à l’indice de référence : le CAC40.
Les résultats sont parlants : entre 2007 et 2012, le portefeuille reproduisant le CAC40 a perdu 34,70% de sa valeur alors que celui composé des 10 entreprises dont l’encadrement est le plus féminisé n’a perdu que 5,28%. De là à en déduire que la promotion des femmes dans les postes à responsabilité peut contribuer à la performance financière des entreprises, il n’y a qu’un pas que l’on franchit allègrement.