Reporting financier : une utilisation croissante des nouvelles technologies
Publié par Eve Mennesson le - mis à jour à
EY vient de publier son étude sur les grandes tendances en matière de reporting financier. Au programme : technologies innovantes et nouveaux modèles opérationnels
Quelles sont les grandes tendances en matière de reporting financier ? EY tente d'apporter une réponse à travers sa grande étude annuelle consacrée au sujet. Cette seconde édition fait émerger deux grandes tendances : un recours de plus en plus massif aux nouvelles technologies et la mise en oeuvre de nouveaux modèles opérationnels. Les nouvelles technologies pour traiter des données de plus en plus volumineuses" Les directions financières font face à des exigences croissantes des différentes parties prenantes en matière de reporting corporate et le temps de réponse devient un enjeu majeur. Les équipes en charge du reporting doivent fournir des contenus à forte valeur ajoutée qui vont au-delà de la simple production de données ", constate Stéphane Kherroubi, associé EY. Pour répondre à ces nouvelles exigences, les directions financières se sont massivement tournées vers les nouvelles technologies : 84% des répondants (85% en France) vont, dans les deux années à venir, consacrer un budget plus important à la mise en place de nouvelles technologies pour leur reporting corporate. Objectif premier : répondre aux besoins croissants de volume de données à traiter et à analyser. La gestion des infrastructures IT sont par ailleurs considérées comme les plus critiques dans le cadre de l'amélioration des processus liés à la production des reportings (36% des répondants, 40% des Français). Création de centres d'excellenceCôté organisation, 37% des répondants (48% en France) comptent consacrer la plus grande part de leurs dépenses à l'externalisation de la production de leur reporting tandis que 38% (30% des Français) les dédieront à la création de centres d'excellence. 51% des entreprises interrogées ayant plus de 10 milliards de revenus annuels ont d'ailleurs d'ores et déjà déployé des centres d'excellence pour la production de leurs reportings. La volonté est d'améliorer l'efficacité de la production ainsi que la qualité des reportings (30% des répondants ; 43% en France) mais aussi de maitriser les coûts et d'améliorer l'efficacité des processus de reporting (27% à l'échelle mondiale ; 43% des Français). Cette étude interroge plus de 1000 DAF (Directeurs Administratifs et Financiers) et contrôleurs financiers de grands groupes à travers 25 pays répartis sur les 5 continents. |