5 outils de financement de la trésorerie des PME
Publié par CREDITPROFESSIONNEL.COM le - mis à jour à
En règle générale, les activités courantes d'exploitation d'une entreprise révèlent les excédents ou les déficits de trésorerie. Ainsi, grâce aux excédents, l'entrepreneur ou le dirigeant peut investir dans son développement.
Mais, ils peuvent également servir à l’embauche ou à la rémunération des actionnaires. Par contre, un déficit chronique de trésorerie peut amener la société à déposer le bilan. En effet, les besoins en trésorerie sont plus ou moins importants pour la gestion de l’activité de l’entreprise au quotidien. D’où la nécessité de bien connaître les outils de financement de la trésorerie ou de faire appel à un courtier en prêt professionnel.
L’affacturage
Certainement le plus connu des chefs d'entreprises et des directeurs administratifs et financiers, l’affacturage ou factoring est un outil de financement de trésorerie à court terme qui a le vent en poupe. Il consiste pour une entreprise à céder ses créances commerciales à un établissement financier spécialisé appelé factor ou affactureur.
Autrement dit, la société d’affacturage récupère les créances de l’entreprise et se charge de leur recouvrement. Cette forme de financement professionnel contribue alors à la pérennisation de la trésorerie tout en assurant le développement de l’entreprise.
Il faut savoir que ce crédit court terme s’adresse aux entreprises qui exercent une activité B2B. Il se présente en plus en plusieurs formes :
En outre, un contrat d’affacturage lie l’entreprise au factor qui constitue le plus souvent une filiale des banques commerciales. La société d’affacturage propose d’ailleurs 3 services aux entreprises :
Le leaseback
Bien que méconnu, le leaseback ou cession-bail est pourtant un moyen de financement très avantageux. Appelé également sale and leaseback, il permet de consolider efficacement la compatibilité et les finances d’une entreprise. Il s’agit alors pour celle-ci de céder un ou plusieurs biens d’équipements qu'elle possède déjà à une société de crédit-bail ou leaser. L’entreprise peut par la suite reprendre son bien en location pour un usage immédiat.
En d’autres termes, il permet à la société propriétaire du bien de former rapidement du "cash". Et ce, tout en gardant ce bien à disposition.
Toutes les entreprises, sans distinction de chiffre d’affaires et de secteur d’activité, peuvent bénéficier de ce type de crédit professionnel. En tout cas, il convient parfaitement aux sociétés qui disposent de structures saines. Surtout celles qui recherchent des ressources à long terme pour le développement de leurs activités sans s’endetter.
Le financement Dailly
La cession ou le financement Dailly permet aussi à une entreprise de pallier à ses déficits de trésorerie. Évidemment, ce crédit pro trésorerie se fonde sur la loi Dailly. Celle-ci permet de rassembler sur un seul et même bordereau plusieurs créances commerciales. Son principal avantage réside dans le fait que le bordereau peut faire l’objet d’un nantissement. Ou bien d’une cession à d’autres entités comme les banques.
La mobilisation Dailly ne concerne que les créances professionnelles, à savoir les factures émises sur un ou plusieurs clients. En plus, elle ne requiert aucun accord du client débiteur pour le transfert de la dette. Grâce à cette source de financement à court terme, l’entreprise pourra bénéficier de plus de réactivité et de souplesse.
Le découvert autorisé
De par ses fondements, le découvert autorisé s’apparente à la facilité de caisse. Ce concours bancaire à court terme est idéal pour les entreprises qui font face à des besoins de trésorerie, aussi bien récurrents qu’imprévus. Néanmoins, la banque octroie rarement ce type de financement professionnel à de jeunes entreprises. De fait, il nécessite des états financiers fiables. Un établissement bancaire n’autorise d’ailleurs le découvert que contre une convention de compte ou un contrat séparé.
Les nombreux points forts de ce crédit trésorerie sont par ailleurs légion :
La MCNE
La Mobilisation de Créances Nées sur l’Étranger (MCNE) ou Dailly étranger reprend les principes du financement Dailly. À la différence que cet outil de financement touche uniquement les opérations commerciales rattachées à l’exportation.
Ce concours bancaire ne mobilise en plus que les créances que l’entreprise exportatrice possède sur les clients résidant à l’étranger. D’autant plus qu’il s’applique seulement aux ventes fermes et définitives effectuées avec les pays étrangers. Il importe également que les clients aient déjà expédié les marchandises.