Comment BDO vous accompagne à prendre le virage de la durabilité ?
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Convaincus qu'une autre voie est possible et animés par notre mission, nous accompagnons les acteurs de la finance, véritables parties prenantes de la stratégie RSE des entreprises, dans l'intégration des enjeux sociaux, sociétaux et environnementaux au coeur de leur gouvernance et de leur stratégie.
Au-delà de notre socle d'expertises clés, nous avons à coeur d'aller encore plus loin et de vous proposer un nouvel accompagnement « DURABILITÉ », composé d'un large spectre d'offres allant de l'audit légal et contractuel ESG au conseil en transformation durable, mise en conformité ou encore mesure d'impact.
Nous accompagnons notamment nos clients dans la mise en oeuvre des nouvelles exigences de reporting extra-financier issues de la directive sur le reporting de durabilité des entreprises (CSRD), du règlement sur la finance durable (SFDR) ou encore de la taxinomie verte.
Notre experte, Audrey LEROY, Associée département développement durable de BDO, vous éclaire sur vos obligations réglementaires :
Les parlementaires européens ont voté en novembre dernier la directive CSRD, qui va imposer à partir de 2025 de nouvelles obligations aux entreprises en matière de reporting extra-financier. Quels seront les changements majeurs, qu'apporteront-ils ?
Cette nouvelle réglementation multiplie par 4 le champ d'application du reporting ESG : près de 50 000 entreprises sont concernées ! Les grandes entreprises européennes, mais aussi celles qui possèdent des filiales en Europe, et toutes celles qui sont cotées sur un marché réglementé européen. La CSRD a pour vocation d'approfondir la fiabilité, la pertinence et la comparabilité des données ESG publiées, pour faire du reporting extra-financier un véritable « rapport de durabilité ». Les entreprises devront suivre et publier leurs performances sur les aspects environnementaux, sociaux et de gouvernance. Elles auront notamment à rendre des comptes sur leur bilan carbone, le recyclage de leurs déchets ou leur consommation d'eau, leurs plans d'action pour optimiser leurs ressources, mais aussi sur leur pourcentage de salariés seniors, en alternance ou en apprentissage. L'objectif politique et économique consiste à rediriger massivement les flux financiers européens privés vers des investissements jugés durables.
La situation économique actuelle - conflit en Ukraine, inflation...- crée de nombreuses incertitudes pour les entreprises. La CSRD va leur imposer, en outre, de publier 350 indicateurs extra-financiers. Doivent-elles s'inquiéter de cette inflation normative ?
Pour nous, cette nouvelle réglementation peut et doit être un levier stratégique qui prolonge les réflexions (et actions) engagées dans le cadre des politiques RSE. La CSRD rend possible la convergence des stratégies « business » avec l'impact social et environnemental. Il faut espérer que la CSRD réussisse à stabiliser l'environnement normatif des enjeux RSE pour donner véritablement les moyens aux entreprises de piloter efficacement la transformation de leurs modèles d'affaire autour de deux piliers - financier et extra-financier - qui pourront ainsi se renforcer mutuellement.