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L'IA au service de la facturation électronique

Publié par Sage le - mis à jour à

À 17 mois de l'entrée en vigueur de la réforme sur la facturation électronique, Sage mobilise l'IA pour automatiser, sécuriser et transformer les process comptables. Entretien croisé avec Mickael Mina, Head of AI, et Nicolas Rossato, Sage Network Manager à l'occasion des Journées DAF.

Vers une gestion comptable plus fluide, connectée et intelligente

Derrière la réforme de la facturation électronique, une révolution des usages se prépare. D'ici septembre 2026, toutes les entreprises devront émettre et recevoir leurs factures via une plateforme certifiée (PDP). Pour Mickael Mina, Head of AI chez Sage, et Nicolas Rossato, Sage Network Manager, l'enjeu dépasse le cadre réglementaire. Il s'agit d'une opportunité unique d'entrer dans une ère de gestion connectée, automatisée... et intelligente.

La facturation électronique et l'intelligence artificielle sont deux mondes qui, sur le papier, n'avaient pas vocation à se croiser. Et pourtant ! Chez Sage, la fusion est déjà à l'oeuvre à travers la plateforme Sage Network. Conçue pour centraliser les échanges de données comptables entre entreprises, elle s'enrichit de l'IA pour fluidifier, sécuriser et fiabiliser l'ensemble des flux.

« Jusqu'à présent, les données restaient cloisonnées dans les logiciels. Désormais, elles circulent au sein d'un réseau connecté, enrichi par tous les acteurs de l'écosystème : fournisseurs, comptables, banques, État. Résultat : une donnée plus fiable, donc plus exploitable par l'IA », explique Mickael Mina.


Une transition encore floue pour les PME

Mais à 17 mois de l'échéance, les niveaux de préparation sont très hétérogènes. Si les grandes entreprises ont déjà entamé leur transformation, nombre de TPE/PME n'ont ni choisi leur PDP, ni mis à jour leurs outils. « Beaucoup pensaient pouvoir s'appuyer sur le portail public, comme avec Chorus Pro. Or cette option a été abandonnée. Tout le monde devra passer par une PDP privée. Et ça implique un vrai projet d'intégration », alerte Nicolas Rossato.

Car l'enjeu est aussi technique : disposer d'un logiciel comptable compatible, s'assurer de la qualité des données (référentiels fournisseurs, Siren, RIB...), former les équipes, et surtout, repenser les flux.


Automatiser pour mieux recentrer les équipes

Chez Sage, l'IA s'invite dans le quotidien de la facture : codification analytique automatique (GL coding), rapprochement entre commandes, réceptions et factures (three-way match), détection des anomalies ou litiges, génération d'avoirs... L'objectif est d'automatiser jusqu'à 80 % du processus.

« Grâce à la fiabilisation des données via Sage Network, notre IA Sage Copilot pourra à terme traiter jusqu'à 40 000 factures par an et par comptable, contre 10 000 en moyenne aujourd'hui. Il ne s'agit pas de remplacer, mais de recentrer les équipes sur les tâches à forte valeur », souligne Mickael Mina.

La sécurité de la donnée, enjeu de toutes les directions financières, a bien évidemment été prise en compte. « L'ouverture de la plateforme ne signifie pas exposition des données. Tout est encrypté, sécurisé, et pensé en Secure by Design », rassure Mickael Mina.


Sage Network n'est pas une solution temporaire : c'est une brique stratégique intégrée à tous les logiciels Sage, conçue pour accompagner les entreprises dans la durée.