Vers des mutations de fond au sein des directions financières

Face aux incertitudes économiques et aux réglementations croissantes, les directions financières doivent relever de nouveaux défis. Au coeur des enjeux figurent la maîtrise et la valorisation de la donnée, afin de gagner en efficacité, ce qui suppose une transformation digitale à la hauteur des attentes.

Le début de l'année 2024 ne donne pas forcément le sourire aux dirigeants. Si le contexte inflationniste marque enfin le pas, bon nombre d'indicateurs éprouvent des difficultés à être au vert, comme en témoigne le dernier baromètre Bpifrance Le Lab - Rexecode. Sur le premier trimestre de l'année, il souligne le net ralentissement des prévisions d'investissement des PME et TPE : 51 % d'entre elles envisagent d'investir en 2024 contre 56 % en 2023.

Le climat d'inquiétudes ambiant rend d'autant plus cruciaux certains enjeux de gestion financière, tels que la protection de la trésorerie, la nécessité de gagner en efficacité et de pouvoir mieux anticiper l'avenir. « Aux tensions économiques s'ajoutent les évolutions réglementaires, toujours plus contraignantes. Dans ce contexte, la fiabilité des données et leur disponibilité deviennent stratégiques », constate Arnaud Petit, directeur général de l'éditeur de solutions pour les directions financières Sage.

Il en ressort des prises de conscience fortes quant à la nécessité de mettre à profit des technologies innovantes pour gagner en temps et en productivité. Dans son étude annuelle sur les priorités 2024 des DAF, le cabinet PwC livre ainsi un enseignement majeur : 45 % des DAF prévoient de se tourner vers l'IA d'ici 3 ans. « Le besoin de valoriser l'information financière devient de plus en plus prégnant. La capacité d'analyser le présent pour mieux anticiper l'avenir est aujourd'hui un objectif dans la plupart des directions financières. Elles sont nombreuses à passer trop de temps à regarder le passé pour réaliser leur clôture, et à souhaiter transformer leur activité pour prescrire l'avenir, c'est-à-dire prendre s'assurer de prendre des décisions d'investissement véritablement appropriées, sur la base d'un diagnostic tangible », explique Arnaud Petit.

Actionner de nouveaux leviers technologiques

Pour y parvenir, les outils innovants forment plus que jamais un tremplin indispensable. Ils embarquent avec eux plusieurs promesses, à commencer par une meilleure fiabilité comptable, financière, juridique. Les recommandations portant sur le cash sont un autre axe important, afin de mieux protéger la trésorerie, tout comme les gains d'efficacité et la productivité, assurés par la simplicité d'usage. « On passe encore bien trop de temps dans les entreprises à faire du transactionnel. Il faut pouvoir automatiser au maximum les tâches, car les employés ne doivent pas perdre du temps avec des activités répétitives à faible valeur ajoutée », estime Arnaud Petit.

Si les dirigeants semblent convaincus de l'intérêt des technologies avancées, leurs interrogations portent aujourd'hui sur les usages concrets. « Qui est mon plus gros fournisseur ? Quel est mon chiffre d'affaires à date ? Quelles projections puis-je envisager ? Quelles factures importantes faut-il pouvoir honorer avant la fin du mois ? Avec des solutions comme Sage Intacct, l'ambition est d'être en mesure de répondre à tout moment à ce type de questions », poursuit-il.

Il cite en exemple certaines entreprises de taille mondiale qui ont déjà depuis quelques années des systèmes d'information leur permettant de connaître leur chiffre d'affaires global actualisé toutes les 15 minutes. Un schéma qui reste rare mais désormais convoité par de nombreux acteurs en quête de visibilité en temps réel. L'hébergement des solutions dans le cloud, comme avec Intacct, permet d'arriver à ce type de résultats, car l'information financière est tout de suite disponible. Les flux de données continue donne la possibilité de connaître à tout moment l'état des comptes, l'urgence et les priorités pour les actions à venir.

L'objectif d'une telle évolution digitale est également de créer les conditions favorables à de meilleures collaborations dans l'entreprise, au-delà des directions financières. « Nous avons plusieurs outils qui vont bien au-delà de la comptabilité. Intacct s'inscrit dans cette logique. Avec l'intégration de fonctionnalités d'intelligence artificielle, on ouvre les usages à toutes sortes de collaborateurs. L'enjeu est de pouvoir répondre à des questions très opérationnelles que peuvent se poser des dirigeants ou des responsables d'autres services », ajoute Arnaud Petit.

En savoir plus sur la solution Intacct de Sage.