Revue de presse pour directeurs administratifs et financiers (semaine du 07 octobre 2019)
Publié par La rédaction le - mis à jour à
Cette semaine encore les questions de fiscalité (en ligne de mire cette fois les impôts de production) et le Brexit font les gros titres de la presse économique et financière. Mais il est aussi question de reporting extra-financier et d'automatisation des process financiers. Bonne Lecture !
Les entreprises de taille intermédiaire espèrent un choc fiscal
L'Institut Montaigne et le Mouvement des entreprises intermédiaire préconisent un " choc fiscal " à 15 milliards d'euros pour relancer la production française. Bruno Le Maire a ouvert la porte à une baisse des impôts de production, particulièrement pénalisants pour les ETI. Après avoir obtenu des baisses de charges sur les bas salaires et un engagement à diminuer l'impôt sur les sociétés, les entreprises reviennent à la charge sur les impôts de production. Estimés à 70 milliards d'euros, les impôts de production recouvrent un ensemble hétérogène qui va de la fiscalité locale à la taxe sur les salaires ou la C3S. Ces impôts ne sont pas assis sur les bénéfices de l'entreprise mais sur les facteurs de production et l'Institut Montaigne en souligne le caractère pénalisant pour les ETI. " Les ETI supportent 47 % de la CFE (capital), 63 % de la C3S (chiffre d'affaires) et 52 % de la CVAE (valeur ajoutée) de l'industrie, alors qu'elles représentent moins de 28 % des immobilisations corporelles (capital) et 23 % du PIB industriel ", est-il souligné dans l'étude. >> Lire l'article complet sur le site Les Echos
Brexit : en cas de "No-Deal", 88% des importations britanniques seront libres de droits de douane
Le gouvernement britannique a révisé mardi le régime provisoire de droits de douane qui entrerait en vigueur si le Royaume-Uni quittait l'Union européenne sans accord, exemptant de taxes 88% du total des importations en valeur. En clair, si le pays quittait l'UE sans accord, les entreprises britanniques ne paieraient pas de droits de douane sur les importations au Royaume-Uni pour la majorité des marchandises. Le nouveau régime s'appliquerait pour une durée allant jusqu'à 12 mois mais serait modifiable si nécessaire. Dans le détail, cette révision du régime des droits de douanes post-Brexit, dont la première version a été adoptée en mars dernier, abaisse les taxes sur les importations de camions, en crée de nouvelles sur les importations de vêtements et ajuste le niveau des droits frappant les importations de bioéthanol. >> Lire l'article complet sur le site La Tribune
Les financiers se penchent sur l'automatisation des tâches
Les services financiers ne sont pas en avance dans l'automatisation des processus. Mais de premiers projets ont abouti et le potentiel de développement semble important d'après l'étude récente d'UiPath. Ainsi, FM Logistic, apr exemple a automatisé son process de création des fiches fournisseurs dans son ERP. De son côté le groupe CL (Chantelle Lingerie) vient de terminer un projet visant à automatiser les opérations informatiques de paramétrage de son progiciel de gestion SAP. De même, la RPA, si elle concerne aujourd'hui surtout les grands groupes est aussi promise à un bel avenir. L'étude table ainsi sur une forte progression du marché, avec une multiplication par cinq des dépenses des entreprises françaises sur les logiciels de RPA entre 2018 et 2022. >> Lire l'article complet sur le site Les Echos
Pratiques et tendances du reporting extra-financier en France
Le cabinet d'audit et de conseil Mazars a publié son 9ème baromètre des pratiques et tendances en matière de reporting extra-financier. Il en ressort que les entreprises restent réticentes à construire leur DPEF sur les risques et préfèrent s'attacher à décrire les enjeux. Ainsi, plus des deux tiers des sociétés (près de 67 %) font le choix de décrire leurs principaux risques extra-financiers, les mécanismes de sélection et de hiérarchisation des risques sont peu détaillés : 36 % déclarent prendre en compte la probabilité d'occurrence du risque ; et 10 % mentionnent intégrer le niveau de maîtrise du risque à leur cotation. De même, si elles se sont attachées à décrire les dispositifs de couverture de ces risques, l'ensemble manque encore de cohérence et de fluidité. >> Lire l'article complet sur le site Le Monde du chiffre
100, 1 000 ou 10 000 euros : comment (bien) investir dans des startups ?
Que ce soit pour les particuliers qui souhaitent investir dans l'économie réelle et soutenir start-up ou PME, ou pour les entreprises qui cherchent de nouvelles sources de financement, Maddyness dresse la liste des solutions qui existes. Tout comme les petits ruisseaux font les grandes rivières, de nombreux petits investissements peuvent apportés autant qu'un seul gros investisseurs, ainsi la Bourse aux Start-ups, l'investissement en royalties, entre le prêt et l'equity, et les plateformes de crowdlending ou de crowdequity sont des alternatives à étudier. Enfin, le Club des business angels est également à connaître. Attention toutefois,le Club accueille des investisseurs qui ont plus de ressource que les plateformes de crowdlending, mais ils ne sont pas forcément plus expérimentés en financement d'entreprise! >> Lire l'article complet sur le site Maddyness