Revue de presse pour directeurs administratifs et financiers (semaine du 20 juillet 2020)
Publié par Camille George le - mis à jour à
Cette semaine la reprise se précise avec des avancées significatives au niveau européen, les PME françaises reprennent du moral et affûtent leur stratégie pour l'après. A lire deux insolites : le plaisir, source de concentration et une Australienne qui mène contre son pays une class action inédite.
Le plan de relance européen annonce un big bang sur le marché de la dette
Pour financer son plan de relance à 750 milliards d'euros, Bruxelles va avoir très largement recours au marché obligataire. L'Union européenne deviendra ainsi le quatrième émetteur souverain en Europe. Ces émissions pourraient être un premier pas vers la création d'obligations de référence pour la zone euro. L'arrivée d'un émetteur aussi important sur une période de temps très courte pourrait faire craindre une indigestion chez les investisseurs. D'autant que ces derniers doivent déjà absorber des montants de dette inédits. Mais Bruxelles ne devrait avoir aucune difficulté à placer ses obligations sur le marché. D'abord parce que ces titres seront très sûrs. En outre, les stratégistes estiment que la rémunération devrait être relativement attractive. >> Lire l'article complet sur le site Les Echos
Le Parlement européen est " satisfait du fonds de relance " mais entend " négocier le budget "
Selon son président David Sassoli, le Parlement européen est satisfait de l'accord des 27 sur le fonds de relance, mais le compromis sur le budget fait l'objet d'objections substantielles. Le message du président du Parlement européen à l'issue du dernier sommet des 27 porte sur trois points : la gouvernance du fonds de relance, les ressources propres et le budget. En ce qui concerne le budget, le Parlement européen veut une négociation sur la proposition du Conseil. David Sassoli se montre très clair : " Nous voulons l'améliorer ", car elle comporte " des coupes injustifiables ", comme celles qui portent sur les ressources destinées aux jeunes, celles du programme Erasmus, ou des fonds pour l'immigration et l'asile. " Il est nécessaire de soutenir les objectifs de l'Union à moyen et à long terme " : le Green deal, la résilience, la recherche, l'immigration, la défense, en somme tous " les grands défis que la société mondialisée nous propose ". Le Parlement aura le dernier mot sur le cadre financier pluriannuel (CFP), le budget septennal de l'UE. " Dans un esprit de coopération constructive ", le Parlement européen veut corriger certaines erreurs qui figurent dans la proposition de CFP approuvée par le Conseil. >> Lire l'article complet sur le site Euractiv
Près de la moitié des PME jugent leur trésorerie "suffisante" pour affronter la crise
51% des PME ont eu recours au prêt garanti par l'Etat (PGE) et 59% de celles qui ont contracté un PGE conservent encore la majeure partie du prêt comme réserve de trésorerie mobilisable pour les prochains mois, selon une enquête menée par Bpifrance. "Le pic de la crise est désormais derrière nous", estime la banque publique. Les dirigeants "revoient nettement à la baisse leurs perspectives sur les effectifs", mais le solde d'opinion sur l'emploi reste "supérieur au point bas enregistré pendant la crise financière de 2008-2009", selon les résultats de l'enquête. Concernant l'investissement, 41% des entreprises qui avaient des projets avant la crise comptent les maintenir et également 41% les reporter, tandis que les autres vont les annuler. Selon l'étude, le niveau de fonds propres représente une contrainte forte pour aborder la reprise pour 17% des PME, et pour 39% une contrainte modérée. >> Lire l'article complet sur le site La Tribune
Leçon de reprise n°1 : établir des comptes intermédiaires
" L'automne sera une période critique "?. Jean-Charles Boucher, associé RSM et membre du collège de l'Autorité des normes comptables (ANC), redoute une nouvelle vague de la crise économique après l'été . " Le Covid-19 va laisser des cicatrices, dont certaines ne s'effaceront pas. Mais toutes doivent aujourd'hui se donner les moyens d'estimer l'ampleur de la vague et le rebond possible ", affirme-t-il, en conseillant aux entreprises d'en passer par deux étapes clés. Première étape : avoir une idée claire de la situation de départ en réalisant un arrêté intermédiaire. Mais attention, "la clôture intermédiaire ne suit pas tout à fait le même cycle que l'arrêté de fin d'année. Surtout, les délais sont beaucoup plus courts : si l'on met quatre mois à mener à bien un arrêté intermédiaire, il ne sert plus à grand-chose", prévient Jean-Charles Boucher. Deuxième étape : structurer son processus budgétaire. >> Lire l'article complet sur le site Les Echos
Le plaisir, condition sine qua non d'une concentration de haut niveau
Les grands sportifs parviennent à atteindre et à maintenir des niveaux exceptionnels de concentration. Une source d'inspiration pour les managers qui cherchent à stimuler celle de leurs collaborateurs. Les plus belles performances des champions reposent sur une concentration et un contrôle émotionnel hors pair. Les sportifs de haut niveau pratiquent une concentration sur le moment présent qui confine à une sorte de zénitude. L'affaire est importante pour chacun d'entre nous, du manager qui se veut à la fois multitâche et performant, à celui qui attend la même chose de ses collaborateurs, en passant par nous tous, ayant remarqué combien nous nous laissons souvent distraire inutilement. La première condition, la plus fondamentale, est tellement évidente que nous finissons trop souvent par la perdre de vue. Il s'agit tout simplement de prendre du plaisir à ce que l'on fait. Au fond, comme le dit si bien Jean-Philippe Vaillant dans " Tennis. Pensez comme un champion. Mode d'emploi pour gagner " : " La concentration n'est rien d'autre que l'intérêt que nous portons aux choses. " Si vous n'êtes pas convaincu par cette idée, demandez-vous quelle est l'activité sur laquelle vous êtes naturellement concentré à 100% sans avoir à faire d'effort ! >> Lire l'article complet sur le site HBR France
Une étudiante attaque l'Australie pour occultation des risques financiers liés au changement climatique
Kathleen O'Donnell a 23 ans, étudie le droit, et veut que le " gouvernement australien dise la vérité sur les risques que pose le changement climatique. " Détenant elle-même des obligations d'État, elle a choisi le prisme financier pour attaquer celui-ci en justice : la class action dont elle est la plaignante principale, déposée ce mercredi 22 juillet à la Cour Fédérale d'Australie, affirme que l'économie et la réputation de l'Australie seront fortement impactées par la réponse apportée par le gouvernement au changement climatique, et que le gouvernement a insuffisamment révélé ces risques aux investisseurs. " J'attaque le gouvernement car j'ai 23 ans et je dois être au courant des risques pour mon argent et pour la société et l'économie australienne ". Une démarche inédite. Fera-t-elle des émules ? >> Lire l'article complet sur le site Usbek&Rica