La relation entre les Daf et les directeurs Recherche et développement? Peut mieux faire! La raison: une appréciation différente de l'innovation
Publié par Yann Petiteaux le | Mis à jour le
Selon une étude de BVA pour Ayming, 52 % des directeurs R&D estiment que les Daf ont une vision trop court-termiste. A bon entendeur...
Peut mieux faire. Selon une récente étude du spécialiste en business performance Ayming, réalisée par BVA auprès de Daf et directeurs R&D (DRD) travaillant dans des entreprises de plus de cinquante salariés, moins d'un répondant sur deux (49 %) estime que la collaboration entre Daf et DRD est efficace.
Priorités différentes
Les raisons de ce déficit d'efficacité dans la relation entre Daf et DRD tient à plusieurs facteurs. Tout d'abord, les priorités des deux directions sont différentes : les DRD se disent focalisés sur le time-to-market et l'amélioration de la gestion de l'innovation. De leur côté, les Daf préfèrent s'assurer que l'innovation facilite la croissance à court et long termes et que les budgets sont respectés.
Niveau de confiance élevé
En dépit de la relative absence de langage commun, la situation semble améliorable. Cela d'autant plus que le niveau de confiance entre les deux directions reste élevé (93 % des répondants). Selon Ayming : " Pour fonctionner, le binôme doit se coordonner afin de faire les bons arbitrages et choisir les meilleures pratiques dans un référentiel de temps commun : il doit s'interroger pour définir les objectifs à échelonner sur le moyen-long terme afin de garantir une performance durable, en adéquation avec les possibilités réelles de l'entreprise ".