Revue de presse pour directeurs administratifs et financiers (semaine du 24 janvier 2022)
Publié par Camille George le | Mis à jour le
Cette semaine tour d'horizon sur les chantiers des directions financières en 2022, l'accès au crédit des entreprises et leur niveau d'endettement ou encore les nouvelles obligations des entreprises en matière d'égalité professionnelle. Bonne lecture !
Les chantiers des directeurs financiers en 2022
Après deux années de crise sanitaire, les entreprises se montrent dans l'ensemble plutôt optimistes. Prêtes à tourner la page, elles se mettent en ordre de marche pour profiter de la reprise. Sans oublier toutefois de tirer les leçons de cette période compliquée. Comme le montrait déjà, en décembre dernier , l'étude réalisée par PwC sur les priorités des directions financières pour 2022, la stratégie de développement et de croissance redevient un sujet majeur pour les entreprises. Bénéficiant d'un environnement de financement toujours porteur, beaucoup entendent ainsi reprendre leurs opérations de croissance externe, souvent dans un objectif d'internationalisation. En parallèle, la révision des process, rendue nécessaire depuis deux ans aussi bien par le besoin de sécuriser le cash que par le développement du télétravail, reste plus que jamais d'actualité?: de nouveaux outils sont mis en place afin de mieux centraliser l'information au moyen d'un ERP, ou de digitaliser les tâches administratives (factures, notes de frais...), le reporting... Objectif?: améliorer à la fois les modes de gestion mais aussi l'utilisation qui est faite des données recueillies. >> Lire le dossier complet sur le site Option Finance
Le crédit, l'autre boussole de la Fed
A mesure que la Bourse corrige ses excès, certains sont tentés de rejouer une musique entêtante : et si la Réserve fédérale renonçait à resserrer trop fort sa politique pour sauver l'épargnant américain ? Mais l'hiver 2022 n'est plus celui d'il y a trois ans. L'inflation est remontée haut dans la liste des préoccupations des décideurs politiques et monétaires. Et si l'on veut aujourd'hui estimer l'impact des marchés sur la fonction de réaction de la Fed mieux vaut tenir compte d'un indicateur qui est passé jusqu'à présent sous les radars : les conditions de financement des entreprises notées en catégorie spéculative. Le high yield américain, qui regroupe des sociétés plus endettées que la moyenne, constitue un bon indicateur de la santé de l'économie et du secteur financier. A date, les spreads de la dette à haut rendement se sont certes tendus ces dernières semaines, mais ils restent à des niveaux faibles dans une perspective historique, et inférieurs à ceux de janvier 2021. Les investisseurs obligataires n'anticipent ni un bond des faillites, ni une contagion du stress financier, ni une récession carabinée qui résulterait des trois à quatre hausses de taux attendues cette année aux Etats-Unis. >> Lire l'article complet sur le site L'Agefi
L'ETI Armor-IIMAK accueille le fonds Astorg à son capital
Le groupe nantais Armor voit le fonds Astorg prendre 40 % des parts. L'ETI, qui a récemment repris son concurrent américain dans l'impression par transfert thermique, IIMAK, lance un plan d'investissement de 150 millions d'euros. L'apport en capital, dont le montant est confidentiel, permettra notamment de soutenir un plan d'investissement industriel de 150 millions d'euros de 2022 à 2026. Selon Hubert de Boisredon, il s'agit d'amener l'outil industriel d'IIMAK, situé à Buffalo dans l'Etat de New York, au niveau de performance de celui d'Armor en France. Des efforts d'automatisation et de robotisation devront être faits. l'usine de La Chevrolière, près de Nantes, bénéficiera aussi de ce plan puisqu'elle sera équipée d'une quatrième machine d'enduction à grande vitesse. Le financement permettra également des acquisitions en Asie, marché le plus dynamique pour Armor-IIMAK. L'opération permettra en outre d'offrir une liquidité aux actionnaires financiers historiques. >> Lire l'article complet sur le site Les Echos
Inflation : faut-il s'inquiéter de l'envolée des prix dans la zone euro ? Cinq questions pour comprendre
L'inflation particulièrement haute enregistrée en 2021 s'explique en partie par celle, très basse, de 2020. L'enjeu est de savoir si le phénomène est temporaire, le temps que l'économie se remette de la crise, ou non. Les effets de l'inflation ne sont pas uniformes, sauf quand elle devient complètement incontrôlable. Souvent le signe d'une économie en croissance, le corollaire d'une baisse du chômage et d'une hausse des salaires, l'inflation peut alléger la dette des emprunteurs, mais aussi décourager l'épargne, générer de l'incertitude et ralentir les investissements, miner la compétitivité des entreprises... Si elle suscite l'inquiétude aujourd'hui, c'est surtout parce que sa conséquence première est de diminuer la valeur de la monnaie et, par là, d'éroder sensiblement le pouvoir d'achat des consommateurs. Ce phénomène s'observe partout en Europe et aux Etats-Unis. >> Lire l'article complet sur le site Le Monde
Index égalité professionnelle : les nouvelles obligations des entreprises
Créé par la loi « pour la liberté de choisir son avenir professionnel » de 2018, cet index, censé réduire les inégalités entre femmes et hommes, vient d'être renforcé pour contraindre les entreprises à faire preuve de plus de transparence. Pour éviter de contraindre les entreprises à s'adapter à une nouvelle méthode de calcul, et donc à devoir instaurer une tâche chronophage à leurs priorités, les principes de fonds de l'index restent les mêmes. C'est sur les obligations en matière de publication de l'index que les nouvelles mesures se concentrent. Si les sociétés n'étaient tenues jusqu'alors que de publier un résultat agrégé - leur note sur 100 - sans détail, la loi les oblige maintenant à indiquer le résultat pour chacun des indicateurs. Autre élément utile : toutes ces informations seront désormais centralisées et publiées sur le site du ministère du Travail. La loi du 16 décembre 2021 implique aussi de nouvelles obligations de publication sur les mesures de correction que doivent prendre les entreprises. >> Lire l'article complet sur le site Maddyness