Revue de presse pour directeurs administratifs et financiers (semaine du 7 février 2022)
Publié par Camille George le - mis à jour à
Cette semaine dans la presse éco-finance turbulences des devises dans les pays émergents, inquiétude dans la zone euro, impatience des directions financières face au trop lent processus de création d'une norme extra-financière européenne mais aussi optimisme des dirigeants français pour l'année 2022. Bonne lecture !
International : faire face aux turbulences des devises des pays émergents
Les devises de pays à la pointe de la reprise mondiale (Turquie, Brésil, Chine, Inde) sont aussi les plus menacées par l'inflation. Les entreprises subissent les turbulences de ces monnaies, et le coût élevé de la couverture de change. Neutraliser le risque de change sur les pays émergents a été très coûteux pour les entreprises européennes en 2021. La très forte remontée des taux d'intérêt par les banques centrales de ces pays pour lutter contre l'inflation a fait bondir le coût des couvertures qui visent à s'assurer un cours fixe sur une monnaie à une échéance future (de 3 mois à plus d'un an). Avec la forte reprise économique dans les émergents, les entreprises européennes commencent à envisager en 2022 un retour des injections de capitaux dans leurs filiales émergentes. >> Lire l'article complet sur le site Les Echos
François Villeroy de Galhau écarte le risque "d'une crise de la zone euro"
Alors qu'à l'instar des Etats-Unis et de la banque centrale américaine, la zone euro commence à s'inquiéter de la poussée inflationniste qui fragilise les classes moyennes, une autre inquiétude surgit. Depuis plusieurs séances, le marché de la dette s'est quelque peu tendu, avec une hausse des rendements sur les emprunts souverains. Or, celui-ci permet en grande partie de financer les plans de relance suite à l'arrêt de l'économie pendant la pandémie. "Nous ne sommes pas (...) à la veille d'une crise de la zone euro, y compris en Italie", a toutefois estimé mardi le gouverneur de la Banque de France. Mais dans le même temps, l'inflation bat des records en zone euro, pénalisant potentiellement le pouvoir d'achat et la capacité des entreprises à investir. >> Lire l'article complet sur le site La Tribune
Reporting extra-financier - A quand les normes??
Amorcée il y a plusieurs années, l'élaboration de normes extra-financières en Europe commence à prendre forme. Un projet attendu de pied ferme par les entreprises qui souhaitent un cadre stable. Sa mise en oeuvre risque toutefois d'être compliquée par l'initiative récente de la Fondation IFRS qui, via sa nouvelle organisation baptisée ISSB, a choisi d'élaborer ses propres normes. «Si l'Europe tarde trop à élaborer sa norme extra-financière, nous choisirons d'utiliser le standard américain »?: le directeur financier de ce grand groupe français n'est pas le seul à s'impatienter. Beaucoup d'entreprises regrettent que ce qu'elles perçoivent comme des dysfonctionnements technocratiques européens, ralentissent la mise en place d'une norme qui viendrait enfin encadrer, à l'échelle du continent, la présentation de l'information extra-financière au sein des entreprises. Un enjeu pourtant de taille pour le Vieux Continent. >> Lire l'article complet sur le site Option Finance
L'optimisme règne chez les chefs d'entreprise français
Près de de 85% d'entre eux s'attendent à des résultats en hausse en 2022, montre une étude de JPMorgan sur les entreprises françaises de taille moyenne. Ainsi, plus de 80% des entrepreneurs constatent que leurs bénéfices sont revenus à des niveaux au moins aussi élevés qu'avant la crise sanitaire et plus de 70% s'attendent à ce qu'ils augmentent encore cette année. L'optimisme affiché se traduit par de réelles concrétisations de projets pour les entreprises de taille moyenne. «Nous avons accompagné de nombreuses sociétés de taille intermédiaire sur les marchés de la dette, pour conduire des opérations de croissance externe ou de croissance organique», confirme le banquier. Même si le marché obligataire devient plus difficile aujourd'hui, et malgré la volatilité observée, «il y a toujours une demande très forte de la part des investisseurs pour les projets de qualité», déclare-t-il. >> lire l'article complet sur le site L'Agefi
Le financement participatif s'envole en 2021
Boosté par l'immobilier et les énergies, le financement participatif -tous modèles confondus- a connu une année record en 2021, avec pas moins d'1,8 milliard d'euros récoltés, selon le rapport du cabinet Mazars pour Financement Participatif France. Don, prise de participation, obligation, prêt rémunéré... Le caractère multiforme du financement participatif séduit de plus en plus d'investisseurs et de particuliers. Sur ces 1,88 milliard d'euros récoltés, l'immense majorité provient des prêts qui cumulent 1,58 milliard d'euros collectés en 2021, contre seulement 741 millions l'année précédente, soit plus de 100% d'augmentation. Si on entre dans le détail des instruments financiers, on observe que l'emprunt obligataire demeure le plus plébiscité avec 1,3 milliard d'euros collectés en 2021. Une croissance qui s'explique par le financement de projets plus ambitieux. Le montant moyen d'une collecte est passé de 403 466 euros à 1,8 million d'euros en un an. >> Lire l'article complet sur le site Maddyness