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Revue de presse pour directeurs administratifs et financiers (semaine du 10 avril 2023)

Publié par La rédaction le - mis à jour à

Cette semaine dans la presse éco-finance il est question de la hausse des taux et de leur impact sur les opération de fusion-acquisition, la dette des entreprises américaine est également scrutée de près, la finance verte et la directive CSRD sont aussi à l'ordre du jour ainsi que des préoccupations plus RH comme la semaine de 4 jours et la hausse des salaires. Bonne lecture !

La hausse des taux grippe les fusions-acquisitions dans le private equity

Le financement avec effet de levier est en chute en Europe depuis le début de l'année. Les banques restent l'arme au pied mais les opérations sont freinées par la hausse des taux, qui renchérit le prix des acquisitions. Les banques ne ferment pas le robinet de la dette avec effet de levier (LBO). Mais il n'y a pas, ou presque, d'opérations à financer. Selon les chiffres du fournisseur de données financières Refinitiv, le marché du « leveraged finance » a chuté de 66 % en glissement annuel en Europe entre début janvier et mi-mars, à 10 milliards de dollars. Le coût de cette dette considérée comme risquée a doublé en 18 mois, pour passer de 4 % à 8 %. Résultat : les fonds, qui multipliaient les cessions et acquisitions d'entreprises en période de taux bas, sont désormais attentistes. >> lire l'article complet sur le site Les Echos

Aux Etats-Unis, la dette empoisonne l'économie

La hausse des taux fragilise les petites banques, les entreprises mal en point n'arrivent plus à se financer et le secteur immobilier pâtit fortement de la conjoncture. Le krach boursier de 2022 en cachait un autre, bien plus grave : celui de la dette. Lorsque les valeurs du Nasdaq perdaient un tiers de leur valeur et que l'indice S&P 500 reculait de 20 %, les opérateurs pointaient du doigt un sujet souvent passé inaperçu, car compliqué à comprendre : le krach obligataire. En fait, la valeur des obligations qui avaient été émises pendant la période d'argent gratuit s'ajuste à la baisse, pour offrir de nouveau une rémunération correspondant à celle du marché. L'affaire s'est traduite par une baisse d'environ 15 % des obligations en 2022, ce qui est considérable pour des produits qui, dans l'imaginaire collectif, sont sûrs (des emprunts d'Etat à dix ans). Et c'est en 2023 que l'on mesure l'ampleur des dégâts sur ce marché deux fois plus important que celui des actions. >> Lire l'article complet sur le site Le Monde

Assemblées générales - Les investisseurs montent au front pour le climat

Cette semaine s'ouvrent les premières assemblées générales d'actionnaires de l'année 2023. Pour les asset managers et leurs donneurs d'ordre institutionnels, c'est l'occasion d'exprimer haut et fort leurs attentes en matière de transition énergétique. Du rejet des « Say on Climate » au dépôt de résolutions dissidentes, les armes dont ils disposent sont multiples. Mais leurs stratégies sont loin d'être toutes alignées. Depuis trois ans, asset managers et investisseurs institutionnels montent eux aussi au créneau pour faire entendre leur voix sur les enjeux climatiques. Et les armes qu'ils utilisent ne sont pas vraiment du goût des entreprises ciblées. Une quinzaine d'investisseurs vient ainsi d'annoncer publiquement le dépôt de deux résolutions d'actionnaires aux AG d'Engie et de TotalEnergies pour pousser les deux énergéticiens à renforcer leur stratégie climat. >> Lire l'article complet sur le site Option Finance

Finance verte : le cadre européen sur le reporting extra-financier des entreprises en danger

La Commission européenne doit publier d'ici peu l'acte délégué de la CSRD, cette directive votée fin 2022 qui révolutionne l'information extra-financière. A Bruxelles, des eurodéputés, des technocrates, des investisseurs redoutent que cet équivalent d'un décret d'application n'altère le contenu de la directive et n'en réduise la portée. Début avril, des investisseurs, des syndicats, des membres de l'Efrag et des ONG ont écrit à la Commission. Ils demandent que le chantier de la CSRD ne soit pas rouvert, que son contenu ou sa date d'application ne soient pas modifiés (ni pour les grandes entreprises ni pour les PME cotées), et que le contenu et le calendrier de mise en oeuvre du premier jeu des normes ESRS soient bien maintenus. Ils veulent aussi que des standards sectoriels soient développés. >> Lire l'article complet sur le site Les Echos

Pour ou contre : faut-il passer à la semaine de quatre jours ? (Mélanie Tisserand-Berger face à François Asselin)

Hier inenvisageable, l'idée de travailler quatre jours au lieu de cinq fait son chemin en entreprise. Certains patrons l'expérimentent déjà, quand d'autres se montrent plus réservés. Faut-il passer à la semaine de quatre jours ? Alors que les expériences se multiplient en Europe, deux tiers des Français se déclarent aujourd'hui favorables à la semaine de quatre jours. Sans perte de salaire évidemment. Cela signifierait travailler autant d'heures en quatre jours qu'en cinq, pour profiter d'une journée libre supplémentaire. Contraintes par les pénuries de main d'oeuvre, les entreprises cherchent à coller à ces aspirations nouvelles pour recruter. En France, plusieurs entreprises comme LDLC, Elmy, Welcome to the Jungle, Alu Sud ou encore Accenture offrent déjà à leurs employés la possibilité d'une semaine resserrée sur quatre jours. >> Lire l'article complet sur le site La Tribune

Les hausses de salaires se poursuivent à bon rythme en 2023

Les entreprises prévoient d'augmenter leur enveloppe de rémunération de 4,5 % en moyenne en 2023, selon une enquête du cabinet Alixio. Le retour des augmentations générales se confirme pour les cadres. La prime de partage de la valeur continue d'être fortement utilisée. Pour autant, les employeurs veulent à tout prix éviter cette année d'alimenter la boucle salaires-prix. La moitié des entreprises ont déjà négocié leurs salaires en ce début avril. Les trois quarts ont abouti à un accord, 18 % à une décision unilatérale et les autres à un mix. Mais la tendance est claire : pas question cette fois-ci de remettre plusieurs fois l'ouvrage sur le métier. Au total, 80 % des entreprises sondées expliquent qu'elles n'envisagent pas de clause de revoyure. >> Lire l'article complet sur le site Les Echos