Revue de presse pour directeurs administratifs et financiers (semaine du 20 mars 2023)
Publié par La rédaction le - mis à jour à
Cette semaine dans la presse éco-finance il est question de rendement, de partage des profits, de transition écologique, de bénéfices record et d'actionnariat salarié. Tout un programme donc ! Bonne lecture.
Du rendement, enfin !
Il semble déjà lointain le temps où les entreprises, pour leurs placements de trésorerie, devaient batailler et redoubler d'inventivité dans l'espoir de percevoir quelques points de base de rémunération. En s'engageant dès la fin 2015 dans une politique monétaire ultra-accommodante (taux directeurs négatifs) et non conventionnelle (programmes de rachat d'actifs, dispositifs d'octroi de liquidités à des conditions attractives à destination des banques...), la Banque centrale européenne (BCE) avait en effet provoqué une chute des rendements à des niveaux proches, au mieux, de 0 %. Mais le tour de vis enclenché l'été dernier par l'Eurosystème pour tenter d'enrayer la spirale inflationniste (+ 6,8 % sur un an en juillet 2022 dans la zone euro) a radicalement changé la donne. >> Lire l'article complet sur le site Option Finance
Partage des profits : « La participation doit être l'outil de référence »
Choisi par le gouvernement pour promouvoir un meilleur partage de la richesse avec les salariés, François Perret, directeur général de Pacte PME, plaide pour faciliter la tâche des entreprises. "L'objectif de notre mission est de promouvoir tous les outils de partage de la valeur, la participation, l'intéressement mais aussi la prime de partage de la valeur (PPV), et veiller à leur bonne articulation. [...] Je pense qu'il faut remettre de la cohérence entre les différents outils et guider davantage l'employeur, qui ne sait pas par où commencer et comment s'y prendre, surtout dans les PME. A mes yeux, il faut désigner la participation (c'est-à-dire la redistribution des profits) comme l'outil de référence pour toutes les entreprises d'au moins 11 salariés. L'intéressement, lui, devrait être recentré sur une ambition écologique. Il faut inciter les entreprises à le lier à des objectifs de baisse des émissions de CO2. On pourrait tester ce système en 2024-2025 au moins, peut-être avec une incitation fiscale." >> Lire l'interview complète sur le site Les Echos
La transition écologique coûtera cher mais beaucoup moins que l'inaction, selon le Giec
Dans la synthèse de ses derniers travaux publiée lundi, le Groupe d'expert intergouvernemental sur l'évolution du climat des Nations unies (Giec) rappelle l'intérêt majeur qu'auraient les décideurs à investir massivement pour maintenir le monde à des températures inférieures à +2°C. Y compris en termes financiers, alors que les avantages économiques et sociaux d'une limitation du réchauffement climatique dépasseraient le coût, certes élevé, des actions à mener pour y parvenir. Pour désamorcer la bombe à retardement climatique, toutes les solutions se trouvent désormais « à portée de main » des décideurs, peut-on lire dans ce document, qui condense les six rapports publiés par l'institution depuis 2015. Après les constats, place à l'action. >> Lire l'article complet sur le site La Tribune
Emmanuel Macron veut « une contribution exceptionnelle » de la part des entreprises qui font des bénéfices record
Emmanuel Macron a dénoncé mercredi le « cynisme » de certaines « grandes entreprises » qui profitent de bénéfices record pour racheter leurs propres actions et a invité le gouvernement à travailler à une « contribution exceptionnelle » pour que « les travailleurs puissent profiter » de cet argent. « Il y a quand même un peu un cynisme à l'oeuvre, quand on a des grandes entreprises qui font des revenus tellement exceptionnels qu'elles en arrivent à utiliser cet argent pour racheter leurs propres actions », a déclaré le chef de l'Etat sur TF1 et France 2. « Il faut trouver la bonne technique », a-t-il poursuivi, écartant la solution d'une taxation des superprofits, comme « nous l'avons fait sur les énergéticiens ». >> Lire l'article complet sur le site Le Monde
Entreprises - L'actionnariat salarié ne connaît pas la crise
Alors que les dispositifs de partage de la valeur suscitent depuis quelques mois un regain d'intérêt, l'actionnariat salarié continue sa progression. Le contexte économique actuel et la fiscalité du dispositif encouragent les groupes et les salariés à y recourir. Cette tendance devrait se poursuivre en 2023. Crise sanitaire, volatilité du marché action, inflation, hausse des taux... rien ne perturbe la dynamique de l'actionnariat salarié. « Nous venons d'être confrontés à deux chocs successifs, celui de la crise sanitaire, puis celui de la crise inflationniste, qui auraient pu mettre à terre l'actionnariat salarié, remarque Catherine Leroy, directrice du métier épargne salariale et retraite chez Amundi. Or, non seulement l'activité a résisté, mais elle a continué de progresser. » >> Lire l'article complet sur le site Option Finance
Quand prévoir devient stratégique : pourquoi il est devenu si important d'élaborer des scénarios
C'est sans doute un bien pour un mal. La morosité de ces dernières années aura au moins permis de comprendre à quel point il est primordial que le secteur public et le secteur privé s'engagent communément autour de la nécessité de penser l'avenir. Au regard des dernières crises comme des séismes géopolitiques, nous nous accordons tous sur le fait que la prévisibilité est en état de siège. Nous devons faire face à un futur devenu non linéaire, pour lequel nos connaissances actuelles et nos convictions passées deviennent de plus en plus insignifiantes. En d'autres termes, à quel point ce que nous savons ou pensons savoir influe sur les trajectoires à venir. Dès lors un monde plus réactif aux défis et moins dépendant des prévisions pourrait devenir la nouvelle norme. >> Lire l'article complet sur le site Harvard Business Review France