Revue de presse pour directeurs administratifs et financiers (semaine du 24 octobre 2022)
Publié par La rédaction le - mis à jour à
Durcissement des conditions de financement, hausse des tarifs d'assurance, délais de paiement fournisseurs, complexité d'élaboration budgétaire... les entreprises font face à de nombreuses difficultés et le coup de pouce de Bercy sur leur facture énergétique ne sera pas de trop ! Bonne lecture.
Energie : Bercy va payer directement une partie de la facture des entreprises
Bercy travaille sur un dispositif pour aider les entreprises à payer leur surcoût d'électricité. Les modalités ne sont pas encore définies mais l'idée est de prendre en charge directement une partie de la facture des entreprises. Le gouvernement réfléchit à un système de couloir de prix, avec un plafond et un plancher. Mais pas question de revenir à « un quoi qu'il en coûte ». Les représentants des entreprises auraient préféré un bouclier tarifaire sur les prix de l'énergie, comme en bénéficient les ménages, mais ils devront se contenter d'une prise en charge de leur facture. « Et c'est déjà bien », commente François Asselin, le président de la CPME. Un bon début, selon l'entrepreneur, alors que les entreprises qui renégocient actuellement leur contrat d'énergie, se font des sueurs froides devant l'envolée des prix de l'électricité. >> Lire l'article complet sur le site La Tribune
Entreprises : le risque d'un durcissement des conditions de financement se profile
Dans son dernier rapport, le Haut Conseil de stabilité financière (HCSF) pointe le risque à moyen terme de voir le financement se durcir pour les entreprises. Dans un scénario de hausse de 2 % en moyenne des taux de crédit, la charge de la dette des entreprises augmenterait de 22 milliards d'euros. « concentré sur les crédits bancaires », ce surcoût correspondrait à une hausse « de l'ordre de 5 points d'excédents brut d'exploitation (EBE) », indique le rapport. Dans un climat marqué par la hausse du coût de l'énergie et une dégradation des marges, « une hausse des taux d'intérêt liée à un environnement inflationniste persistant dégrade les conditions de financement, que ce soit en matière d'accès à de nouveaux financements, de service de la dette ou encore de refinancement », souligne le HCSF. Les financements non bancaires sont également concernés, le HCSF pointant « une baisse significative des émissions d'action en Europe », et au début de l'année « une quasi-fermeture du marché obligataire high yield ». >> Lire l'article complet sur le site Les Echos
Un budget 2023 difficile à concocter
Dans un contexte économique particulièrement incertain, la préparation du budget 2023 constitue un exercice très complexe pour les directions financières. Entre les prévisions de récession et l'inflation qui perdure, les entreprises tentent, tant bien que mal, de fixer un certain niveau de revenus et de dépenses qui leur permette de maintenir leurs marges. Alors que, il y a un an, toutes les entreprises s'interrogeaient sur la façon d'accompagner la reprise, à présent, la persistance de fortes tensions inflationnistes et le contexte géopolitique instable en Europe, notamment, rendent les projections des directions financières encore plus complexes. Sans compter que pour certains groupe, comme Delsey, l'évolution des changes, en particulier de l'euro-dollar, peut avoir un fort impact sur leurs revenus. >> Lire le dossier complet sur le site Option Finance
La facture d'assurance des entreprises va grimper pour la cinquième année de suite
La guerre en Ukraine, l'inflation et les sinistres climatiques font de nouveau faire partir à la hausse les primes d'assurance des entreprises françaises. « Les tarifs vont augmenter de 5 à 10 % en moyenne, sur toutes les lignes du marché, après une hausse de 5 % cette année, annonce Alain Ronot, vice-président de l'Amrae, l'association qui regroupe les directeurs des risques et des assurances des entreprises françaises. S'y ajoute la poursuite de la baisse des capacités des assureurs et de la hausse des franchises. Cela se traduit au final par des couvertures plus chères et plus limitées. » Dans certains secteurs d'activité, où les primes pourraient augmenter de 30 à 50 % en 2023, « l'assurabilité devient très difficile, voire impossible », affirme François Beaume, également vice-président de l'Amrae. Ainsi, « les hausses de tarifs seront beaucoup plus fortes que la moyenne sur des risques aggravés comme la responsabilité civile des groupes pharmaceutiques et de certains acteurs de l'agroalimentaire, ou dans la couverture des incendies des entreprises de traitement des déchets et de transformation du bois ». >> Lire l'article complet sur le site Les Echos
Quand les entreprises soutiennent leurs fournisseurs
La relation entre les entreprises donneuses d'ordres et leurs fournisseurs revient sur le devant de la scène. Entre l'amplification des difficultés d'approvisionnement depuis le début de la crise sanitaire, la hausse des prix des marchandises et des matières premières, et les tensions financières qui commencent à gagner certains fournisseurs, la gestion de ce poste vire au casse-tête. Conscients des fragilités de leur supply chain, un nombre croissant de donneurs d'ordres redoublent d'initiatives pour soutenir leurs partenaires les plus stratégiques. «Plusieurs de nos clients ont réalisé une cartographie de leur panel fournisseurs, qui a permis d'opérer une classification de ces derniers en trois catégories : les "classiques", les "stratégiques" et les "partenaires"», indique Jérôme Pierucci, président de Peers Group. >> Lire l'article complet sur le site Option Finance
Vers un management sociétalement responsable dans les PME
Comme pour les grandes entreprises, la RSE constitue un atout stratégique pour les PME. Pour une mise en oeuvre efficace, quatre leviers peuvent être actionnés par les dirigeants. Levier n° 1 : se saisir des transitions socio-écologiques. Levier n° 2 : co-construire des pratiques de management sociétalement responsables entre les salariés et le dirigeant et ainsi instaurer une culture de l'échange reposant sur des valeurs partagées telles que la solidarité, l'écologie ou l'équité. Levier n° 3 : fédérer autour d'un leader sociétalement responsable. Il s'agit d'un salarié, doté d'un rôle informel, qui détient trois caractéristiques personnelles clés : sa capacité à fédérer, sa sensibilité aux transitions socio-écologiques et son engagement dans ce domaine. Levier n° 4 : sortir des frontières de l'entreprise. les dirigeants pourraient s'appuyer sur un club RSE ou sur des journées d'échanges de pratiques organisées sous l'impulsion de réseaux professionnels ou encore de chaires universitaires. Des collaborations qui permettraient de générer davantage d'externalités positives à l'échelle du territoire. >> Lire l'article complet sur le site HBR France