Etats financiers : il est temps d'arrêter le bricolage !
Publié par blackline le | Mis à jour le
L'automatisation de la clôture financière permet aux sociétés d'obtenir des données plus fiables, plus fréquemment et plus rapidement. Un impératif aujourd'hui pour faire face à l'univers mouvant et aux contraintes des ETI.
« Dans l'univers mouvant actuel, est-il acceptable de ne disposer de données fiables que tous les trois mois ? et sans parler d'une fois tous les 6 mois ? », questionne Matthieu Espla, directeur des ventes de BlackLine France. De fait, malgré de nombreuses couches technologiques, allant de l'ERP à la BI (« business intelligence ») en passant par les fichiers Excel, beaucoup d'ETI ne parviennent pas à disposer régulièrement de données financières validées : il leur faut attendre la clôture trimestrielle ou semestrielle qui, elle-même, peut consommer plusieurs semaines de labeur pour l'équipe finance & comptabilité !
Même dans les structures passées en clôture mensuelle, il faut souvent attendre un minimum de deux semaines, alors que certains grands groupes sortent leurs chiffres mensuels à J + 3 ou J + 5 ! Des délais beaucoup trop importants pour faire face à une forte croissance, à des crises à répétition ou encore prendre rapidement des décisions éclairées. « La fiabilisation de la donnée financière est aujourd'hui un vrai enjeu pour les DAF et les directeurs comptables d'ETI, mis sous la pression du business, mais aussi des investisseurs, banquiers, fonds, etc. », souligne Joan Saccona, directeur commercial de MeltOne, Cabinet indépendant spécialisé dans la transformation digitale des entreprises (ERP, EPM, Data).
Comment faire pour « arrêter le bricolage » et produire rapidement - et fréquemment - des états financiers fiables ? « Il faut tout d'abord prendre le temps de lister les priorités stratégiques de l'ETI': l'entreprise veut-elle pénétrer de nouveaux marchés, s'adresser à de nouveaux capitaux, acquérir de nouvelles entités, etc ? », explique Mathieu Espla.
Ensuite, la direction financière doit penser comment elle va accompagner ces priorités stratégiques. Une information fiable, disponible rapidement et fréquemment est une nécessité. En conséquence, il faudra (re)penser les flux d'information (les « workflows ») et comment les automatiser. « En comprenant ce qui bloque et fait perdre du temps dans le process manuel, l'entreprise peut réaliser en quelques jours ce qui prenait des semaines auparavant », explique Mathieu Espla.
Le changement est aujourd'hui beaucoup moins douloureux qu'on ne l'imagine. « Les entreprises ont souvent peur de lancer un projet de transformation car elles craignent que cela dure des mois voire des années. Mais, ce n'est plus vrai aujourd'hui car les méthodologies sont très standardisées : une fois leurs problématiques identifiées, les clients peuvent effectuer en quelques semaines une transition vers une clôture automatisée. », estime Joan Saccona. Reste qu'il faut aussi anticiper les impacts sur les équipes au sein des directions comptables, administratives et financières. « Le leader doit accompagner le changement dans les équipes qui vont devoir modifier les process auxquels elles sont habituées : il faut bien leur expliquer le pourquoi et le comment, en tenant compte des attentes des collaborateurs », souligne Matthieu Espla. Une dimension aujourd'hui essentielle pour redonner du sens aux métiers de la finance. Et retenir les talents qui pourraient être tentés de regarder des sociétés davantage digitalisées...