Bien choisir son ERP cloud, un enjeu majeur aujourd'hui
Publié par Ubister le - mis à jour à
Le choix d'un ERP cloud doit se faire en fonction de l'adéquation fonctionelle, du prix, de la capacité à faire, mais surtout de l'adéquation culturelle entre l'outil et l'entreprise.
Beaucoup rêvent aujourd'hui d'un ERP Cloud. Ces progiciels intégrés de gestion standardisés, qui représentaient 2% du marché il y a dix ans, ont aujourd'hui atteint une part de marché de 40% et leur croissance n'est pas finie : ils représentent 80% des nouvelles implémentations ! « Les ERP Cloud ont été renforcés par la crise du Covid-19 car les entreprises qui avaient déjà fait le choix d'un cloud public mutualisé ont pu faire face aux confinements sans la moindre difficulté, alors que les autres traversaient une période pour le moins difficile », souligne Bertrand de Beaumont, business et marketing manager chez Ubister.
De fait, le cloud public présente des intérêts multiples : l'outil fonctionne déjà en standard et les enjeux d'accès, de sécurité, de débit sont gérés par l'éditeur, ce qui permet à l'entreprise de se concentrer sur ses objectifs stratégiques et ses choix de gestion. Mais attention, c'est l'outil qui définira le process, et non l'inverse. « Dans la culture Cloud, il ne faut pas chercher à adapter l'outil au fonctionnement de l'entreprise. On ne fait pas entrer un rond dans un carré », souligne Bertrand de Beaumont.
Ce principe bien compris, l'expert estime que l'entreprise doit faire son choix d'ERP cloud en fonction de quatre grands critères. L'adéquation fonctionnelle, tout d'abord. « Il faut que l'outil soit en ligne avec les objectifs de gestion de l'entreprise, ce qu'elle veut mesurer, etc. », explique-t-il. Ensuite, le prix, bien sûr... « Sachant qu'en mode Saas, on raisonne en tout compris, il n'y a pas à se poser de questions annexes de type « coût du VPN », ou autres... Finalement, les études montrent qu'au bout de 5 ans, le cloud ne coûte jamais plus cher qu'une solution interne - dite « on premice » - et, en général, beaucoup moins », indique Bertrand de Beaumont. Troisième critère, la capacité à faire : autrement dit, il faut que l'éditeur soit à la hauteur de ses annonces. Enfin, le dernier critère, mais probablement le plus important, est celui de l'adéquation culturelle. « On vend de l'usage, pas du service. Il faut donc que la communication passe très bien entre l'intégrateur et le client, sachant que ce dernier doit adhérer à la culture cloud », détaille le professionnel.
Prêt à se lancer ? Cela implique un calendrier précis. « Tout ce qui n'a pas de date n'existe pas : un projet sans timeline ni rétro-planning n'en est pas un. Le calendrier est le premier critère pour réussir son changement d'ERP », estime Bertrand de Beaumont. Autre élément majeur, la formation des équipes. « On peut implémenter très vite, mais ensuite il faut faire monter les équipes en compétences et les aider à faire bon usage de l'outil. Cela requiert autant de temps que l'implémentation elle-même ! », complète le professionnel. Sur ce point, c'est à la direction financière - soutenue par la direction générale, de se donner les moyens de la réussite !